CACHAN:L'abbé Pierre écrità Jacques Chirac
POUR LES EXSQUATER DE CACHAN,IL N ' Y A NON SEULEMENT L'ANCIEN IMMEUBLE ET TERRAIN DE L'ARMEE QUE LE MAIRE DE LIMEIL ETAIT PRET A RECEVOIR CES FAMILLES ET IMMEUBLE QUE LE CONSEIL GENERAL ETAIT PRET A FINANCER TOUS LES TRAVAUX,MAIS QUE LE GOUVERNEMENT A REFUSE DE PRETER.
IL Y A AUSSI MAINTENANT UN IMMEUBLE A CACHAN ET APPARTENANT A L'ALJT ET LA CAISSE DE DEPOT ET CET IMMEUBLE SERAIT APTE A ACCUEILLIR LES EXSQUATTER.
TOUTES LES BONNES VOLONTES:MAIRE DE LIMEIL,CONSEIL GENERAL,ABBE PIERRE,LA CGT FONT EN SORTE QUE CES EXSQUATTER PUISSENT AVOIR UN TOIT ET VIVRE DIGNEMENT SANS PRENDRE LA PLCE DE D'AUTRES DEMANDEURS DE LOGEMENTS HLM ET AINSI QUE CETTE AFFAIRE SE TERMINE DIGNEMENT POUR TOUS:SQUATTER ET POUVOIR PUBLIQUE.
MAIS VOILA,EST CE QUE LE CHEF DE L'ETAT,LE GOUVERNEMENT VONT VOULOIR ACCEPTER L'UNE OU L'AUTRE DES SOLUTIONS TROUVEES?
BIEN SUR CELA EMPECHERAIT QUE LES POUVOIR PUBLIQUES PUISSENT ARRETER DES LA SORTIE DU GYMNASE DE CACHAN LES SANS PAPIERS ET LES EXPULSENT,BIEN QU'ILS AIENT ARRETE UNE FEMME PENDANT QUE SON ENFANT ETAIT A L'ECOLE ET QU'ILS VEULENT L'EXPULSER .
SARKOSY EST PRET A TOUT POUR PASSER POUR LE SAUVEUR DE L'IMMIGRATION ET DONC NOUS DOUTONS QUE L'UNE OU L'AUTRE DES SOLUTIONS TROUVEES SOIT ACCEPTEE.
NOUS ESPERONS QUE DU COTE GOUVERNEMENTAL ,LE BON SENS REGNERA
LE PRESIDENT DE LA G.O.C.
CACHAN |
L'abbé Pierre écrit
à Jacques Chirac
NOUVELOBS.COM | 05.09.06 | 18:33
Il demande que les familles expulsées du squat
puissent être accueillies provisoirement dans des locaux appartenant au
ministère de la Défense.
L
'abbé Pierre a demandé mardi 5 septembre dans une lettre au président
Jacques Chirac que les familles expulsées du squat de Cachan
(Val-de-Marne) puissent être accueillies provisoirement dans des locaux
appartenant au ministère de la Défense à Limeil-Brévannes.
"Je
partage l'inquiétude de ces sans-logis, accueillis grâce à un élan de
générosité du maire de Cachan, dans un gymnase municipal", écrit l'abbé
Pierre, qui déclare avoir été "choqué par plusieurs événements".
Il
cite notamment "les violences exercées par la police sur des femmes et
des enfants lors de l'expulsion du squat, le harcèlement policier
permanent, l'arrestation d'expulsés dans les hôtels mis à disposition
par l'Etat, le placement par le procureur de la République d'un enfant
de deux ans séparé de ses parents aimants, arrêtés dans un de ces
hôtels".
"Un lieu d'accueil chaleureux"
"Je viens d'apprendre que le maire de Limeil-Brévannes avec l'appui
du Conseil général du Val-de-Marne et du maire de Cachan, a demandé au
préfet de mettre à disposition des locaux désaffectés, appartenant
anciennement au CEA, et détenus actuellement par le ministère des
armées", qui s'est heurté au refus du préfet, écrit le fondateur
d'Emmaûs.
"Il ne s'agit pas de créer un nouveau Sangatte, et encore
moins un camp de rétention, mais de faire un lieu d'accueil chaleureux
où ces familles, et en particulier les 164 enfants qui ont tenté - non
sans mal - de reprendre l'école hier matin, se sentiront enfin en
sécurité", assure-t-il.
"Ces locaux sont pour nous tous et toutes une chance de solution à saisir", estime l'abbé Pierre.
La CGT annonce des logements vacants
Par
ailleurs, dans un communiqué daté du mardi 5 septembre, l'union des
syndicats CGT de la caisse des dépôts annonce que plusieurs centaines
de logements vacants sont disponibles pour reloger les familles
expulsées du squat de Cachan.
Le syndicat évoque notamment un
immeuble appartenant à l'institution financière publique situé dans la
ville et affirme qu'"il est possible de reloger provisoirement mais
décemment l'ensemble des expulsés de Cachan, en réquisitionnant des
immeubles vides appartenant à des personnes morales publiques dans le
Val de Marne".
Rapides recherches
L'organisation
syndicale déclare ainsi que "de rapides recherches [lui a] permis de
repérer un immeuble situé à Cachan (...) et comptant plusieurs
centaines de logements vacants. Cet immeuble appartient à l'ALJT
(Association de logement des jeunes travailleurs), créée en 1956 par la
Caisse des dépôts et dont la vocation est la gestion de résidences
d'hébergement provisoire de jeunes travailleurs, notamment immigrés".
La CGT estime que "cette résidence actuellement entourée de barrières
de chantiers et gardée par des vigiles serait fermée depuis plusieurs
mois en vue d'une réhabilitation prévue à l'horizon 2008". Le syndicat
demande au directeur général de la caisse des dépôts et au président de
l'ALJT, de la mettre à la disposition des familles expulsées.