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Gauche ouvrière et chrétienne
24 août 2006

L'optimisme d'Angela Merkel tranche avec les doutes de son parti

LA COALITION ALLEMANDE BAT DE L'AILE ;MERKEL N'A PLUS LA COTE DANS SON PARTI ET DANS LA POPULATION ALLEMANDE.

ELLE RISQUE D'EN AVOIR MOIS SI ELLE ECOUTE CERTAINS DU CDU ET LE MINISTRE DE L'INDUSTRIE QUI RECLAMENT PLUS DE FLEXIBILITE;SI MERKEL LES ECOUTE,ELLE FERA UN BEAU CADEAU AU PATRONAT ALLEMAND MAIS PAS AUX SALARIES ET EN PLUS ILS DEMANDENT MOINS DE PROTECTIONS CONTRE LES LICENCIEMENTS.

AVEC CES DEMANDES ON SE CROIRAIT EN FRANCE ETANT DONNE QUE CE SONT LES MEMES DEMANDENT QUE VEULENT CERTAINS DE NOTRE GOUVERNEMENT ET NOTRE PATRONAT.

IL EST DONC URGENT QU'UNE HARMONISATION DES SYSTEMES SOCIAUX EN EUROPE.

IL EST URGENT QU'IL Y EST UNE EUROPE SOCIALE QUI SOIT CONTRE LA FLEXIBILITE QUI AMENE PRECARITE ET PAUVRETE MAIS QUI AIT UN SYSTEME SOCIALE QUI NE SOIT PAS EN DESAVANTAGE DES SALARIES ET NATURELLEMENT QUI NE METTE PAS LES ENTREPRISES EN PERIL.

EN FRANCE AVANT QUE LA DROITE NE REVIENNE AU POUVOIR NOUS AVIONS UN SYSTEME SOCIALE QUI DONNAIT SATISFACTION BIEN QU'IL N'ETAIT PAS PARFAIT,EN ALLEMAGNE IL NOUS SEMBLE QU'IL EST EQUIVALANT AU NOTRE.

NOUS DEVONS TOUS EMPECHER QUE L'EUROPE DEVIENNE LIBERALE CAR CE SERAIT PLUS DE PRECARITE ET DE PAUVRETE POUR TOUS LES SALARIES EUROPEENS.

LE PRESIDENT DE LA G.O.C.

LE MONDE | 23.08.06 | 14h56  •  Mis à jour le 23.08.06 | 14h56         

BERLIN CORRESPONDANT                                                                                

               
                  
                  





               
                  

Un indice économique prévisionnel publié par un institut de recherche respecté a gâché, mardi 22 août, le tableau rose de la situation dressé, la veille, par la chancelière allemande, Angela Merkel, au moment où celle-ci aurait grand besoin d'une relance durable pour faire oublier la chute de popularité de son parti, l'Union chrétienne-démocrate (CDU), et le malaise qui s'en est emparé.

 

Le baromètre mensuel du Centre de recherche économique européenne (ZEW), qui reflète les anticipations des experts financiers pour le semestre à venir, s'établit à 20,7, en recul de 5,6, son plus bas niveau depuis juin 2001. L'autre grand baromètre, qui sera publié, jeudi, par l'Institut de recherche économique (IFO), devrait confirmer l'hypothèse d'un ralentissement.

"Les composants principaux de la demande, exportations, investissements et consommation privée, devraient se détériorer", a avancé le ZEW pour justifier son pronostic qui tranche avec l'optimisme de la chancelière et une série d'autres indices récents plus encourageants. L'institut s'inquiète du renchérissement de l'euro face à d'autres devises et de l'augmentation des prix mondiaux de l'énergie. Il anticipe surtout sur la hausse de trois points de la TVA, qui passera à 19 % à partir de janvier 2007. Cette mesure, décidée par la grande coalition, regroupant la droite chrétienne et le Parti social-démocrate (SPD), après son arrivée aux affaires, il y a neuf mois, a suscité dès le départ les critiques de l'opposition libérale et de certains économistes qui estiment qu'elle risque d'étouffer la reprise de ces derniers mois.

D'après la Bundesbank, le taux de croissance pourrait excéder les 2 % cette année : du jamais vu depuis cinq ans. Le cabinet Merkel veut utiliser les rentrées ainsi collectées pour réduire les cotisations d'assurance-chômage et relancer les embauches, ainsi que pour ramener le déficit budgétaire dans les limites autorisées par Bruxelles.

La hausse inattendue des rentrées fiscales, ces derniers mois, a amené de l'eau au moulin de ceux qui pensent que le gouvernement devrait revenir sur la hausse de la TVA. Mme Merkel a toutefois confirmé, lundi, à Berlin, que le calendrier arrêté serait tenu. Elle a voulu faire passer un message d'optimisme : son pays ne peut plus être considéré comme "l'homme malade de l'Europe" ; "le virage vers des temps meilleurs a été pris".

La reprise économique, conjuguée à une hausse maîtrisée des salaires, est un des arguments mis en avant par la chancelière. Celle-ci a rendu hommage aux réformes "difficiles" que son prédécesseur, Gerhard Schröder (SPD), a eu "le mérite" d'introduire dans le domaine social, avec le soutien de la CDU, et s'est félicitée des résultats obtenus. Le chômage recule peu à peu, même s'il touchait encore 10,5 % de la population active en juillet. Enfin, selon Mme Merkel, la politique en trois volets du nouveau gouvernement - "assainir, investir et réformer" - commence à porter ses fruits.

La présidente de la CDU se serait bien passée des nuages annoncés par le ZEW. Elle a fort à faire déjà pour canaliser la frustration d'une partie de ses troupes, qui ne s'y retrouvent pas dans la politique menée par le parti au gouvernement. Les compromis passés avec le SPD déroutent. Des militants l'ont fait savoir lors d'un congrès, mardi à Berlin, destiné à redéfinir le programme idéologique de la CDU, crédité de sondages calamiteux (31 % début août), à peine supérieurs à ceux du SPD.

Minoritaires sont ceux qui, autour de Jürgen Rüttgers, le ministre-président de Rhénanie du Nord-Westphalie, estiment que la CDU a perdu son âme sociale. Les autres, au contraire, réclament un profil plus libéral et favorable aux entreprises.

Certes, une baisse de la pression fiscale sur les sociétés est en cours de préparation. Mais il faudrait plus de flexibilité sur le marché du travail, ont-ils plaidé, au diapason du ministre de l'industrie, le Bavarois Michael Glos (CSU). Celui-ci a de nouveau réclamé un assouplissement du régime de protection contre les licenciements, un des sujets de dispute avec le SPD.

Antoine Jacob

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