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Gauche ouvrière et chrétienne
24 août 2006

Nos idées

NOS IDÉES



 

 

I / La 6ème République :

 

Ces dernières années ont montrées, par les scandales politiques, de corruption et économiques, la fragilité d’une République en fin de vie.

 

Les Français n’ont visiblement plus confiance en leurs représentants. Mais qui pourrait les blâmés. Qui aurait confiance dans des hommes et des femmes politiques ayant plus de problèmes judiciaires que le commun des mortel, mais qu’y sont pratiquement intouchables ?

 

Il est temps de redonner confiance aux français dans la politique et leurs représentants. Pour cela nous proposons :

 

- Plus de transparence et de contrôle de la part et envers nos élus

 

- Plus de responsabilité et de pluralisme

 

- Plus de délibération et de participation. Il faut que les parlementaires n’assistant pas aux délibérations soient sanctionnés par une retenu sur leurs indemnisations.

 

- Transfert des pouvoirs parlementaires et judiciaires du Président de la République au Premier Ministre : nomination aux emplois civils et militaires, droit de dissolution, prérogatives en matière de diplomatie, de défense et de politique général.

 

- Transformation profonde du Parlement : mandat national unique, retour de l’initiative parlementaire, contrôle sur le gouvernement et les finances publiques.

 

- Une République citoyenne : référendums territoriaux, simplification des niveaux des échelons locaux, suffrage universel direct pour les structures intercommunales, transformer le Sénat en seconde chambre des forces vives.

 

- Des réformes judiciaires : cours constitutionnel élue ayant des pouvoirs augmentés, garante de l’indépendance et de la responsabilité des magistrats.

 

 

II / L’emploi

 

 

Pour redonner la confiance aux français il faut aussi s’attaquer réellement, et pas que oralement, au problème du chômage.

Pour cela nous proposons :

 

- Une revalorisation des salaires (surtout des plus bas)

- Une sécurité sociale du travail, permettant aux salariés d’alterner travail et formation

- Partage de la valeur ajoutée dans l’entreprise

- Maintient et amélioration des 35 heures.

 

Il faut aussi mettre fin à un système de précarisation à outrance :

 

- Les CDD devront être renouvelés au maximum une fois pour des contrat de six mois (ce qui égale une période d’un an).

 

- Abolition de la politique de répression pour favoriser une meilleure réinsertion. Les chômeurs ne sont pas des criminels mais des victimes du capitalisme à outrance.

- Mise en place d'un suivit personnalisé des chômeurs et de leur dossier pour éviter les abus de certains. Pour cela il faut créer plus de poste ANPE.

- Les propositions d'emploi ou de formation devront tenir compte des capacité intellectuel et physique du demandeur.

- Mise en place d’une formation qualificative, pour les demandeurs d’emploi, sous forme de contrat de qualification de 12 à 24 mois, avec la possibilité d’être embauché en CDI, rémunéré autour de 75 % du SMIC.

 

- Réorganisation du système d’accès à l’emploi pour les handicapés en augmentant la taxe, en cas de non respect du quota d’embauche par l’employeur, à 15 % du chiffre d’affaire de l’entreprise. En cas de récidive, la suppression des aides d’état et de l’aide territorial sera automatique.

- Mises en place d'avantages fiscaux aux entreprises embauchant des personnes handicapés, de plus de 50 ans.

 

- Création d’un bureau contre les discriminations à l’embauche, au droit de location, et à l’accès à la propriété envers les jeunes de moins de 25 ans, les plus de 50 ans, les femmes et les handicapés.

 

 

 

 

III / L’économie

 

 

Mais pour pouvoir réduire réellement le chômage, ont ne peut ignorer le marché économique. Mais on ne peut ignoré la liberté économique et commerciale. Le libéralisme n'est pas un danger tant qu'il sert l'homme.

Pour cela un constat s’impose : Le marché libre non contrôlé (L'ultra libéralisme) est inefficace car il apporte :

 

- L’instabilité financière

 

- Du chômage de masse et du sous emploi masqué

 

- Des pénuries et accidents dans les services publics soumis à la concurrence (il suffit de regarder la Grande Bretagne)

 

- Des paradis fiscaux et des pots de vin

 

Pour lutter contre cela nous devons inverser les objectifs économiques pour que l’humain soit au centre de la politique économique et instaurer une régulation véritable du commerce international et du mouvement des capitaux.

 

Mais la France seule ne peut pas grand-chose face au chômage. Il faut donc réformer la politique économique européenne en mettant en place :

 

- Une économie européenne tournée vers l’intérêt général avec des normes sociales, fiscales, environnementales encadrants la compétition et la concentrant sur la qualité et la pertinence des produits.

 

- La promotion des services publics car il n’est plus à démontrer que la mise en concurrence fût d’un effet négatif au niveau du coup et de la qualité, par exemple chez nos voisins Britanniques ou chez « nos modèles » Américains.

 

- La promotion d’une économie sociale et solidaire : Il existe des alternatives aux principes capitalistes dans les économies de marché. Par exemple l’économie sociale et solidaire qui prouve que l’on peut avoir une économie non soumise au profit ce développant en enregistrant des bénéfices.

 

- Une économie au service du plein emploi et du progrès social : en mettant en place une conférence annuelle tripartite Etat, syndicats, patronat.

 

- L’abrogation de la loi Fillon sur le temps de travail

 

- L’encadrement strict des accords d’annualisation

 

- L’encouragement des entreprises à négocier des accords de passage aux 35 heures.

- Possibilité pour les personnes voulant faire plus de 35 heures de le faire en adoucissant la loi sur ce sujet.

- Egalité du Privé et du Public face au demande de subvention et autres aides.

 

 

 

 

IV / L’éducation

 

 

Pour que les jeunes français aient une chance de réussite réelle il faut un système éducatif prêt à relever un tel défi.

Pour cela il faut :

 

- Redonner à l’éducation nationale son rôle d’orientation :

 

· En créant dans chaque établissement scolaire un poste de conseiller d’orientation diplômé.

· Mise en place, dès la sixième, d’un module, d’une heure à deux heures par semaine, de découverte du milieu professionnel et des entreprises (interventions des différents acteurs du monde du travail).

· Visite annuelle obligatoire d’une entreprise, dès la troisième, choisi par la classe durant le module.

· Choix, en binôme entre le conseiller d’orientation et l’élève, d’un stage découverte.

· Visite d’une agence ANPE, avec la rencontre de conseillers et de demandeurs d’emploi, obligatoire au moins une fois durant les études secondaires et une fois durant les études supérieurs.

 

 

- Elargir des bourses et la gratuité des outils pédagogiques.

 

- Pré scolarisation des enfants de deux ans.

 

- Droit égal des écoles publiques et privées. Les élèves changeant de secteur ne doivent pas subir de discriminations

 

- Accès aux diplômes pour toutes les catégories sociales

 

- Stopper les sélections basées sur les moyens financiers, la situation géographique, et les origines des élèves pour l’entrée dans les grandes écoles.

 

- Instauration du droit à l’éducation à vie.

 

 

 

V / Santé et Social

 

 

De nos jours pour qu’une population se sente bien et en sécurité la santé et le social sont les deux points après l’économie, l’emploi et l’éducation, qui sont incontournable.

Malheureusement, de nos jours, ils sont bradés contre un système de santé et un système social à deux vitesses.

Des réformes sont donc nécessaires :

 

- Mise en place d’une politique de santé publique qui tient vraiment en compte toutes les couches sociales de la France.

- Garantie du minima des revenus

- L’Etat doit maintenir un contrôle sur les budgets de la santé et les budgets du social, afin d’éviter toutes dérives.

- Avant toutes décisions l’état doit en discuter avec les différents partenaires sociaux

- Instauré un droit à l’insertion pour toute personne étant sur le sol français

- Donner au secteur hospitalier les moyens de son action ainsi qu’à son personnel des conditions de travail décentes.

- Donner au secteur libéral de ville un cadre clair concernant ses droits et ses obligations

- Maintenir les pentions à un niveau élevé

- Maintenir le système de répartition en faisant des adaptations si nécessaires

- Maintenir la retraite à 60 ans en tenant compte des dix meilleures années travaillées que se soit dans le secteur public ou le secteur privé

- Prendre en compte la pénibilité de certains métiers pour justifier les différences dans les âges de départ à la retraite ou de la durée des cotisations.

 

 

VI / Les services publics :

 

 

Les services publics sont la base de la solidarité nationale. Grâce à eux les français les moins aisés peuvent avoir accès aux ressources et services essentiels à la vie dans notre monde du 21ème siècle.

Pourtant les bras armés de l'ultralibéralisme veulent mettre à sac ce droit à l’égalité, et malheureusement certains d’entre eux ce disent de gauche.

Avant de parler des différentes manières de maintenir la pérennité des services publics, il faut préciser les domaines relevant de ceux-ci :

 

- La santé

 

- Le transport

 

- L’eau

 

- L’énergie

 

- La communication

 

- La culture

 

- Le logement

 

- L’insertion et l’accueil des étrangers.

 

Pour la Gauche Ouvrière et Chrétienne, il y a deux points importants à développer :

 

Les obligations législatives :

 

- L’égalité d’accès

 

- La non discrimination à l’accès

 

- La péréquation tarifaire

 

Les établissements nationaux en charges d’un service public devront restés sous le contrôle total de l’état : EDF-GDF, SNCF …

Cela n'empêche pas la possibilité de l'arrivée de concurrent sur certains marché comme les Telecoms, tant qu'un service public est proposé à la population garantissant les obligations législatives citées plus haut.

 

 

VII / La justice et la Sécurité


 Nous avons pu voir, notamment avec l’affaire d’Outreau et celle des emplois fictifs de Paris, que le système judiciaire français, à l’heure actuel, n’est plus fonctionnel et à perdu son objectivité ainsi que son impartialité.

 

Nous devons donc repenser ce système. Pour cela la justice ne doit plus être dépendante du pouvoir exécutif et de ses intérêts. Il est aussi essentiel que les citoyens français aient un droit de regards et que le système judiciaire puisse contrôler ses actes et accepter la mise en jeu de sa responsabilité.

 

Pour cela il faut :

 

- Une cours constitutionnelle élu : Cette cours sera revêtue de la légitimité élective. Les membres seront élus au suffrage universel indirect, par les députés, sous présentations du Président de la République, pour une durée de 9 ans renouvelables tous les 3 ans par tiers. Le président de la cours sera élu par ses pairs.

 

- Augmentation des pouvoirs de la cours constitutionnelle : Cette dernière sera chargée de contrôler le respect de la constitution par l’ensemble des pouvoirs :

 

· Le pouvoir législatif : En contrôlant le respect constitutionnel des lois. Tous citoyen pourra saisir la cours lors d’un litige engagé devant les tribunaux

· Le pouvoir exécutif : En contrôlant les décisions prises par celui-ci.

 

- Une cours constitutionnelle garante de l’indépendance et de la responsabilité des magistrats : Cette cours sera placée à la tête de la hiérarchie judiciaire. Elle remplacera le conseil supérieur de la magistrature et ainsi pourra garantir l’indépendance, l’objectivité et l’impartialité des magistrats. Pour finir la cours constitutionnelle contrôlera la nomination des juges. Quand aux procureurs ils seront placés sous le contrôle du parlement.

 

 

 

VIII / L’environnement :



Il est maintenant indéniable que notre société industriel est une des causes majeurs du réchauffement climatique et de tous ce qui en découle : fonte des glaces, augmentation du niveau de l’eau, augmentation de la fréquence des tempêtes, ouragans… Sans parlé de la déforestation, et des espèces animales et végétales disparues ou en voie de disparition.

 

Il est donc temps de stopper l’hypocrisie collective qui veut que l’on admette le mal ambiant mais que l’on ne fasse rien au nom de l’économie de marché (encore une preuve de la nocivité du libéralisme à outrance et de son cousin le capitalisme).

 

Il faut donc que nos dirigeants arrêtent de sous traiter le problème : Ce n’est pas en se réunissant lors de réunions somptueuses dans des lieus luxueux que les choses changeront. Surtout si les accords passés ne sont pas appliqués ! Les conséquences de nos dérives industrielles se font déjà ressentir. Le pire est que se sont une fois de plus les populations les plus pauvres qui sont touchées par cela. Ironie du sort se sont elles qui polluent le moins.

 

Il est donc l’heure de redéfinir les priorités de notre civilisation, pour réussir à sauver ce qu’il est encore possible de sauvegarder :

 

- Mettre la priorité sur le principe pollueurs-payeurs : Il est évident que ce n’est pas aux victimes de payer mais aux auteurs de pollutions. Notamment pour la protection de nos côtes et de nos ressources maritimes. Ce principe et, bien sûr aussi valable, pour les pays pollueurs.

 

- Priorité aux transports collectifs : Pour réduire la pollution en ville il faut diminuer la place de la voiture individuelle en imposant des normes strictes sur les véhicules et en développant des transports urbains en site propre. Des choix importants doivent être aussi faits en faveur du ferroviaire car si rien n’est fait le transport routier triplera d’ici une dizaine d’années.

 

- Priorité à la diversification énergétique : Même si le nucléaire a permis d’assurer l’indépendance de la France en matière d’énergie, il faut mettre la priorité sur les énergies renouvelables qui sont quasiment inépuisables et qui ne polluent pas. En parallèle, il faut relancer une politique d’économies d’énergie.

 

- Priorité à une agriculture respectueuse de l’environnement : L’ensemble des aides agricoles (dont la PAC) devront être conditionnées au respect des normes en matière de qualité de l’eau et d’utilisation des sols.

 

- Priorité à une politique environnementale européenne, citoyenne et responsable : Pour qu’une telle politique fonctionne il faut qu’elle soit européenne. Pour cela l’Europe doit mettre en place des mesures de sauvegarde et de rétorsion pour contraindre les Etats défaillants, à cesser leur guerre quotidienne contre la planète. Naturellement les Etats seuls ne peuvent rien, si les citoyens n'y mettent pas du leurs. Pour cela il faut que ceux-ci soient éduqués et incités à changer leurs comportements tout d’abord par la prévention mais s’il le faut par la répression.

 

La destruction de notre environnement est un crime non seulement contre l’humanité mais contre tous les êtres vivants habitants notre planète. Car, au risque dans étonner certains, nous ne sommes pas les seuls êtres ayants le droits de vivre sur cette planète.

N’oublions pas que nous ne sommes pas propriétaires de la Terre mais seulement locataires. Des civilisations ont fait cette erreur et ne s’en sont pas relevé.

 

 

 

IX / L’Europe :



Même si nous avons été pour le non au referendum sur la constitution européenne, nous aimons l’Europe. Mais pour que celle-ci fonctionne il ne faut pas aller plus vite que la musique et être réaliste. Avant toute chose il nous faut une harmonisation des normes sociales, sanitaires, économiques, judiciaires, militaires, religieuses (laïcité) et environnementales. Et nous savons que cela n’est pas le cas et que le projet de constitution n’apporte aucune réponse à ce sujet.

 

Nos idées pour l’Europe sont les suivantes :

 

- Un parlement européen élu à partir de listes transnationales, conduites par un candidat à la présidence de la Commission. Ce parlement aura le pouvoir de voter l’impôt et de contrôler la Banque Centrale.

 - Un seul président de la Commission et du Conseil, qui sera libre de choisir les commissaires et qui sera responsable devant le parlement.

- Une fédération représentative des gouvernements et parlements nationaux garantissant ainsi une coopération renforcée.

- Un traité social comportant, comme celui de Maastricht,cinq critères pouvant faire reculer la pauvreté, le chômage, garantir les droits sociaux et un niveau de protection sociale élevé ainsi que d’assurer un développement commun et durable.

 - Une Europe présente et imposante sur la scène internationale afin de défendre partout les droits de l’homme, la liberté des peuple à disposer de leur libre arbitre, de la paix et de la tranquillité, et pour lutter contre les inégalités de développement et les ravages d’une croissance non maîtrisé.

 - Un système de défense européen indépendant de l’OTAN mais au service de l’ONU.

 - Reconnaissance des racines chrétiennes, fait historique indiscutable, de l’Europe dans le nouveau projet de constitution.

 - Harmonisations européennes sur le social, le sanitaire, la laïcité, la défense, la justice, l’immigration, l’environnement, l’agriculture, l’éducation, l’économie, le droit du travail et le code de la route par un débat parlementaire.

 - Soumission du projet par référendum européen qui aura lieu le même jour dans tout les pays de l’Union Européenne.

 

Ces discutions et cette harmonisation ne seront pas simple. Il faudra sûrement des concessions de part et d’autres (sans que ce soit toujours les mêmes qui n’en font aucunes). Mais s’il on veut que l’Europe ne soit plus un rêve d’unité, de liberté, d’égalité, de fraternité et de paix, mais une réalité, il est temps d’unir nos idées pour former un projet viable, sociale et réaliste.


 

x/ La culture

Le cinéma, le théâtre, la musique, l’opéra, la poésie, la littérature … Toutes ses disciplines artistiques qui ont fait la fierté de la France sont aujourd’hui soumises, elles aussi, aux lois de l’ultralibéralisme. Notamment avec la remise en question du régime des intermittents du spectacle, du système de financement des productions française, et de la crise de l’industrie française du disque, pour ne citer que cela.

Notre patrimoine culturel est mis en pièce par le MEDEF et autres lobbies (comme les chaînes de télévisions). Bientôt la particularité créatrice française n’existera plus. Comment les nouveaux Brel, Renoir, Pagnol, Hugo pourront ils développer leurs talents si on ne leur en donne pas les moyens.

En s’attaquant au processus créatif français, le système économique actuel s’attaque à notre liberté de rêver, de se divertir. A la place ils veulent nous laver le cerveau avec des divertissements où la réflexion n’a plus sa place mais où abrutissement de masse est de mise.

La différence entre la culture est le simple divertissement est dans la profondeur des propos est dans la transcendance des sensations.

Cet ensemble apporte de l’espoir au peuple et ça le MEDEF et ses  amis le savent. Ils savent aussi que les artistes ont toujours combattues l’injustice, la misère et la pauvreté et que l’art peut participer à de grands bouleversements (la révolution par exemple).

Pour que la France garde sa force et sa créativité culturelle il faut :

  • Remettre à plat le système de protection des intermittents du spectacle pour qu’il soit le plus juste et efficace possible

  • Mettre en place une aide au financement pour les œuvres cinématographique et scénique faisant preuve d’originalité et ayant peut de moyen

  • Mettre en place une aide à l’autoproduction pour relancer l’industrie du disque en France.

  • Faire découvrir au jeune les diverses disciplines artistiques et les métiers qui les composes

 

 

P.S : Toutes ces idées peuvent être améliorées. Nous attendons vos suggestions. Elles nous servirons pour faire notre programme politique. Pour faire VOTRE programme politique.

 

 

 

 

 


 

 

 

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