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Gauche ouvrière et chrétienne
18 août 2006

La France réticente à engager son armée au Liban

ET VOILA LE PARADOXE FRANCAIS:ON INSISTE ,ON GESTICULE,POUR QU'IL Y AIT UN CESSEZ LE FEU ET QUE SOIT INSTALLER UNE FORCE INTERNATIONALE AU SUD LIBAN DES L'ARRET DES COMBATS ET QUAND VIENT LE MOMENT D'AGIR ON RECULE.

DEPUIS LE DEBUT DU CONFLIT ISRAELO-HEZBOLLAH ,ETANT LA VITRINE DE L'IRAN ET DE LA SYRIE,CHIRAC ET DE VILLEPIN EN SE METTANT EN AVANT POUR FAIRE VOTER UNE RESOLUTION NE L'ONT FAIT QUE POUR MONTER DANS LES SONDAGES ET POUR RAISON ELECTORAL POUR LE RESTE ILS S'EN FROTTE LES MAINS.

QUAND ON VEUT UNE RESOLUTION CONCERNANT UN CESSEZ LE FEU ET QU'ON S'Y INVESTI COME L'AVAIT FAIT CHIRAC ET CIE ON VA JUSQU'AU BOUT MAIS A VOULOIR FAIRE PLAISIR AUX AMERICAINS ET AUX ISRAELIENS  ET AUSSI AU HEZBOLLAH CETTE RESOLUTION EST DEVENU COMPLEXE ET INCOMPLETE PUISQU'IL N'Y AIT PAS QUESTION DU DESARMEMENT DU HEZBOLLAH.

QUAND ON SE MET EN AVANT POUR FAIRE CESSER LES COMBATS,CHIRAC DEVAIT BIEN S'ATTENDRE A CE QUE LA FRANCE SOIT PRESSENTI COMME DEVANT ETRE LE CHEF DE FIL DE L'ARMEE INTERNATIONALE AU SUD LIBAN ET D'Y EN PRENDRE LE COMMANDEMENT.

MAIS,OU CHIRAC ET CIE ONT PECHE PAR ORGUEIL ,PAR ELECTORALISME OU ALORS PAR IGNORANCE DE L'IMPACT QU'A EU SUR LES AUTRES PAYS LEUR PRISE DE POSITION ET LEUR ENTETEMENT POUR AVOIR UN CESSEZ LE FEU .

MAINTENANT,IL VA FALLOIR QUE LA FRANCE PRENNE SES RESPONSABILITES CAR AUTREMENT,ELLE SERA CONSIDERE COMME LACHE ET TOUS LES FRANCAIS AVEC;L'HONNEUR DE LA FRANCE EST EN JEU.

CHIRAC,DE VILLEPIN ET TOUT LE GOUVERNEMENT SONT ACTUELLEMENT,EN REFUSANT DE PRENDRE LEURS RESPONSABILITES,DE MONTRER COMMENT NOTRE PAYS SERA GOUVERNE SI LA DROITE RESTE AU POUVOIR.

ET ENCORE UNE FOIS SI LE HEZBOLLAH EST SI PUISSANT,SI PUISSAMMENT ARME CELA EN EST BIEN LA FAUTE A LA FRANCE QUI EN 2004 N' A PAS EXECUTE,N'A PAS FAIT EXECUTER LA RESOLUTION 1559 QU'ELLE AVAIT AVEC LES ETATS UNIS FAIT VOTE A L'ONU ,RESOLUTION QUI INDIQUAIT QU'IL FALLAIT DESARMER LE HEZBOLLAH ET TOUTES LES MILICES MEME PALESTINIENNE,LA ENCORE LA FRANCE S'EST DEROBE ET NOUS EN AVONS VU LE RESULTAT CES DERNIERS ET NOUS EN VOYONS LE RESULTAT ENCORE EN CE MOMENT.

EN PRENANT LA TETE DES PAYS VOULANT UN CESSEZ LE FEU,UN ARRET DES COMBATS AU SUD LIBAN ,LA FRANCE SAVAIT ,OU ALORS CHIRAC ET LE GOUVERNEMENT SONT BIEN NAIF,LES RISQUES QU'ELLE PRENAIT ET FERAIT PRENDRE A LA FRANCE ET A SON ARMEE.

MAINTENANT ,CHIRAC DOIT METTRE EN APPLICATION CE QU'ATTENDS TOUS LES PAYS ET L'ONU:ENVOYER LES 2000 A 5000 HOMMES QUI AVAIT ETE ANNONCE ET DE PRENDRE LA DIRECTION DE LA NOUVELLE FINUL .

SI CHIRAC ET LE GOUVERNEMENT REFUSE DE PRENDRE LEURS RESPONSABILITES ,ILS DISCRIMINERONT LA FRANCE ET DONC TOUS LES FRANCAIS AUX YEUX DU MONDE.

LE PRESIDENT DE LA G.O.C.




         

LE MONDE | 17.08.06 | 11h09  •  Mis à jour le 17.08.06 | 11h51         

NEW YORK (Nations unies) CORRESPONDANT                                                                                

               
                  

                  











               
                  

Selon des sources onusiennes et diplomatiques, la France a été sur le point, mercredi 16 août, d'annoncer une participation uniquement symbolique à la force de 15 000 casques bleus chargés de maintenir une paix fragile au Liban sud, alors qu'elle était pressentie pour en constituer la colonne vertébrale. Cette décision a semé le trouble aux Nations unies.

 

         
                                
                              
         

UNE FORCE DE STABILISATION

Votée vendredi 11 août à l'initiative de la France et des Etats-Unis, la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU appelait à une cessation "complète" des hostilités au Liban sud. Le texte prévoyait le déploiement de 15 000 hommes de l'armée libanaise dans le sud du pays, dominé par le Hezbollah depuis six ans. La résolution demandait parallèlement à l'armée israélienne de retirer "toutes ses forces" de la région. La Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) doit superviser l'opération.

UN MANDAT COMPLEXE

La résolution 1701 transforme la Finul, une force presque trentenaire de 2 000 casques bleus (dont 200 Français), largement impuissants, en une force robuste de 15 000 hommes autorisés à "prendre toutes les mesures nécessaires", et donc à user de la force pour faire respecter leur mandat : établir dans le Sud une zone tampon, dont le Hezbollah et l'armée israélienne seront exclus, "contrôler la cessation des hostilités", "aider" l'armée libanaise à se déployer et prévenir tout acte hostile dans ses zones de déploiement.

PAYS CONTRIBUTEURS

Mercredi 16 août, l'ONU n'avait pas encore annoncé de contribution officielle aux effectifs de la Finul renforcée. Selon des sources diplomatiques, l'Indonésie aurait fait une offre "ferme" pour un bataillon d'infanterie mécanisé. La Suède proposerait des unités de surveillance côtière, l'Allemagne des policiers et des douaniers pour prévenir l'importation illégale d'armes par la Syrie. Turquie, Maroc, Malaisie, Belgique, Italie, Portugal et Espagne étaient aussi intéressés.

         

         
         
Le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, devait appeler le président français, Jacques Chirac, jeudi 17 août "à la première heure", pour tenter de le convaincre de participer activement à la future force internationale. Une réunion sur la création de cette force, à laquelle une soixantaine de pays devaient participer, est prévue jeudi à New York.

L'alerte a été donnée au département du maintien de la paix de l'ONU lorsque les fonctionnaires internationaux ont appris, mercredi, que la ministre française de la défense, Michèle Alliot-Marie, invitée le soir au journal de France 2, devait annoncer que Paris ne contribuerait que modestement au renforcement de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), en fournissant une dizaine d'officiers et une compagnie du génie d'environ 200 hommes. Une "force de réaction rapide" tricolore devait aussi être placée à la disposition de l'ONU, mais non sous son commandement.

RISQUE D' "EFFET BOULE DE NEIGE"

Craignant qu'une telle décision ait "un effet dévastateur" sur les autres pays potentiellement contributeurs de troupes, les responsables onusiens ont demandé, et obtenu, un report de l'annonce française.

Michèle Alliot-Marie s'est bornée, sur France 2, mercredi, à annoncer que le général français Alain Pellegrini, qui commande actuellement les 2 000 hommes de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), l'embryon de la future force, resterait en poste jusqu'en février. "Quand on envoie une force sans que sa mission soit très précise, sans que ses moyens soient adaptés et soient suffisamment importants, cela peut se transformer en catastrophe, y compris pour les militaires que nous envoyons", a toutefois prévenu la ministre de la défense.

Depuis plusieurs jours, les milieux diplomatiques considéraient comme acquise une participation française à hauteur de 2 000 à 5 000 hommes, qui aurait fait de Paris le dirigeant naturel de la nouvelle force. Une force autorisée par la résolution 1701 du Conseil de sécurité, rédigée par la France et les Etats-Unis et adoptée à l'unanimité le 11 août.

Le revirement français, qui, selon une source onusienne, "menace tout le processus", est motivé, selon un responsable militaire, par "le traumatisme de la Bosnie" et "les craintes de représailles de la Syrie ou de l'Iran", deux régimes qui soutiennent le Hezbollah et contre lesquels la France mène des batailles diplomatiques.

Alors que le déploiement de 15 000 casques bleus risque de prendre plusieurs mois, l'ONU, qui estime que la cessation des hostilités au Liban sud est fragile, souhaite pouvoir déployer, sous quinze jours, une avant-garde de près de 3 500 hommes, issus d'armées hautement professionnelles. Mais, mercredi soir, le département des opérations de maintien de la paix manquait cruellement de volontaires.

La réunion de jeudi, dirigée par le numéro deux de l'ONU, Mark Malloch Brown, devait rassembler une soixantaine de pays "intéressés". Les responsables onusiens, qui devaient présenter leur "concept d'opération" et les "règles d'engagement" de la force, comptaient toujours sur l'annonce d'une forte participation française.

La France est considérée par l'ONU comme "un pays baromètre" :  la direction des opérations par Paris entraînerait, selon les fonctionnaires onusiens, "un effet boule de neige" sur les autres pays. Une participation mineure donnerait au contraire l'impression que "la France n'a pas confiance en l'ONU", estiment-ils, et aurait un effet "démobilisateur". Sans Paris, estime un responsable, la Finul renforcée sera "bancale" et incapable de faire respecter le cessez-le-feu. "Les pays européens et les pays musulmans, tout le monde attend la France", assure cette source. Paris insiste pour que toute participation française se fasse dans "un cadre européen" avec "un équilibre" entre pays occidentaux et musulmans.

LES MILITAIRES FRANÇAIS CRAIGNENT DE N'AVOIR "QUE DES COUPS À PRENDRE"

Mais, en dépit de la volonté de Paris de poursuivre l'engagement diplomatique au Liban par un engagement militaire, l'état-major reste marqué par l'amère expérience des casques bleus en Bosnie-Herzégovine, dans le cadre de la Force de protection des Nations unies (Forpronu, 1992-1995). La France avait subi de lourdes pertes et connu les humiliations d'une armée paralysée.

L'armée française est, depuis, réticente à servir sous le drapeau bleu de l'ONU. Elle craint que le mandat de la résolution 1701, qui n'a pas été placée sous le chapitre VII de la Charte de l'ONU permettant un large usage de la force, soit une source de problèmes. Entre le Hezbollah et Tsahal, les militaires français craignent de n'avoir "que des coups à prendre".

Selon des sources diplomatiques et militaires, les soldats français risquent aussi d'être "très exposés" en raison des initiatives diplomatiques de la France. Au Conseil de sécurité, Paris continue à resserrer l'étau autour de la Syrie, visée par l'enquête sur l'assassinat de l'ex-premier ministre libanais Rafic Hariri, et à maintenir la pression sur l'Iran, soupçonné de chercher à se doter d'une arme nucléaire.

Les offensives diplomatiques à New York pourraient se traduire, au Liban sud, par des "réactions ciblées" contre les soldats français – un risque que les services de renseignement militaires français auraient confirmé. Et nul n'a oublié qu'en octobre 1983, à Beyrouth, un attentat, attribué au Hezbollah, a tué 58 militaires français.

A Paris, jeudi matin, l'Elysée expliquait prudemment que "le dispositif militaire est toujours en cours d'élaboration".

Mais, de source diplomatique proche du sommet de l'Etat, on confirme que "la France ne souhaite pas jouer un rôle plus important dans la Finul que n'importe quel autre pays membre de l'ONU". "Il y a un malentendu avec New York. Nous n'avons jamais voulu que la Finul soit principalement française, précise-t-on. De plus, le Hezbollah n'a pris aucun engagement sur son désarmement. Nous refusons que la Finul se trouve dans une position inutile ou dangereuse. Pourquoi s'engager dans un bourbier ?"

Philippe Bolopion

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