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Gauche ouvrière et chrétienne
16 août 2006

Effrayant Hezbollah

le hezbollah a comme repaire et comme l4iran tout a cote du liban;l'iran qui incite et arme le hezbolah,l'iran qui est pret a s'accaparer du liban d'ailleurs tout comme la syrie.
si la france et les etats unis avaient fait leur travail apres avoir fait vote la resolution 1559,desarmer le hezbollah,nous en serions pas arrive la;nous n'en serions pas arrive la non plus si ces deux pays apres le depart de la syrie du liban n'avait pas laisse un homme pro-syrien et proche du hezbollah prendre les renes du pays.
si le hezbollah n'est pas desarme si la france ne veut pas prendre ses responsabilites pour celà,la paix au liban ne sera que de courte duree alors ce sera la catastrophe,la fin du liban.
la france ne veut pas se charger de ce desarmement sans doute parce que chirac a ete longtemps l'ami de la syrie et que lui et le gouvernement ont peur de retomber dans les sondages et de perdre le petit espoir qu'ils ont encore d'etre elu en 2007;car,pour eux,il est clair que le liban et les libanais semble passer apres leur cote de poupularite.
comme on dit:c'est devant le mur que l'on voit le maçon;
nous verrons bientot ,au liban,la volonte reelle de la france de vouloir que le hezbollah soit desarme et que le liban redevienne un etat souverain et non un pion.

LE PRESIDENT DE LA G.O.C.


L'éditorial d'Yves Thréard .
Publié le 16 août 2006

Si le cessez-le-feu au Liban est un soulagement pour tout le monde, on ne peut être qu'effrayé par les choses vues et entendues ces dernières quarante-huit heures au Moyen-Orient. Par ces milliers de réfugiés de retour chez eux, qui brandissent comme un seul homme le drapeau du Hezbollah. Par la morgue de Hassan Nasrallah, le chef de ce parti chiite islamiste, qui se félicite de la «victoire historique de la résistance» antisioniste. Par la joie des autorités iraniennes, qui ont presque décrété un jour férié, hier dans leur pays, pour célébrer le succès de leur suppôt terroriste. Ou encore par les sombres propos du Syrien Bachar el-Assad à l'endroit d'Israël, son «ennemi». Les armes se sont tues, mais l'espoir n'est pas revenu. Au contraire.

Bien sûr, certains verront dans ce déchaînement de haine et de satisfaction, qui confine parfois à l'hystérie, la conséquence logique de l'offensive israélienne. Ils rappelleront, non sans la rapprocher de l'attitude des États-Unis en Irak, l'indifférence de Tsahal pour la population civile libanaise. Et il est vrai que l'État hébreu ne peut s'en prendre qu'à lui-même : son opération ratée de 1982 au pays du Cèdre – «Paix en Galilée» – a largement contribué à l'émergence du Hezbollah.

L'explication est recevable, mais elle est insuffisante. Sans revenir sur l'enlèvement préalable à la guerre de deux soldats israéliens et la violation répétée de la résolution 1559 de l'ONU par le Hezbollah, c'est vers les démocraties occidentales qu'il convient aussi de se tourner pour trouver les responsables d'un conflit qui n'en finit pas de tuer. Vers les pays qui ont laissé faire la révolution iranienne de 1979, point de départ de beaucoup des maux actuels ; qui ont longtemps pactisé avec l'Irak de Saddam Hussein avant de le renverser ; qui ont toléré la montée de l'islamisme, pensant que ce ver-là troublerait peut-être la virulence du nationalisme panarabe...

Aujourd'hui, le résultat est sous nos yeux. Incarné notamment par le Hezbollah, dont l'organisation sectaire – politique, militaire et sociale – ressemble à celle d'un mouvement fasciste. Trop rares sont les responsables occidentaux qui le disent. Incarné également par la Syrie et, plus dangereux, l'État iranien, qui tient en otage tout un peuple. Si la constitution d'un «croissant chiite», de Téhéran à Beyrouth via Bagdad et Damas, est plus une notion qu'une réalité, tant les divisions sont grandes, la dictature élue iranienne représente une menace certaine. Prête à saisir n'importe quel prétexte antisioniste pour développer sa puissance nucléaire et accroître son magistère fondamentaliste.

Le Liban, aux mains du Hezbollah, a fait les frais de nos silences. Il est temps de s'engager et d'exiger le désarmement de cette milice, État dans l'État. Autrement, le ver continuera à grossir ; Téhéran, à se croire tout permis. Sans quoi aussi, l'actualité au Moyen-Orient sera bien plus, pour reprendre la formule d'un philosophe, qu'une catastrophe qui piétine.

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