Effrayant Hezbollah
le
hezbollah a comme repaire et comme l4iran tout a cote du liban;l'iran
qui incite et arme le hezbolah,l'iran qui est pret a s'accaparer du
liban d'ailleurs tout comme la syrie.
si la france et les etats unis avaient fait leur travail apres avoir
fait vote la resolution 1559,desarmer le hezbollah,nous en serions pas
arrive la;nous n'en serions pas arrive la non plus si ces deux pays
apres le depart de la syrie du liban n'avait pas laisse un homme
pro-syrien et proche du hezbollah prendre les renes du pays.
si le hezbollah n'est pas desarme si la france ne veut pas prendre ses
responsabilites pour celà,la paix au liban ne sera que de courte duree
alors ce sera la catastrophe,la fin du liban.
la france ne veut pas se charger de ce desarmement sans doute parce que
chirac a ete longtemps l'ami de la syrie et que lui et le gouvernement
ont peur de retomber dans les sondages et de perdre le petit espoir
qu'ils ont encore d'etre elu en 2007;car,pour eux,il est clair que le
liban et les libanais semble passer apres leur cote de poupularite.
comme on dit:c'est devant le mur que l'on voit le maçon;
nous verrons bientot ,au liban,la volonte reelle de la france de
vouloir que le hezbollah soit desarme et que le liban redevienne un
etat souverain et non un pion.
LE PRESIDENT DE LA G.O.C.
L'éditorial d'Yves Thréard .
Publié le 16 août 2006
Si le cessez-le-feu au Liban est un soulagement pour tout le monde, on
ne peut être qu'effrayé par les choses vues et entendues ces dernières
quarante-huit heures au Moyen-Orient. Par ces milliers de réfugiés de
retour chez eux, qui brandissent comme un seul homme le drapeau du
Hezbollah. Par la morgue de Hassan Nasrallah, le chef de ce parti
chiite islamiste, qui se félicite de la «victoire historique de la
résistance» antisioniste. Par la joie des autorités iraniennes, qui ont
presque décrété un jour férié, hier dans leur pays, pour célébrer le
succès de leur suppôt terroriste. Ou encore par les sombres propos du
Syrien Bachar el-Assad à l'endroit d'Israël, son «ennemi». Les armes se
sont tues, mais l'espoir n'est pas revenu. Au contraire.
Bien sûr, certains verront dans ce déchaînement de haine et de
satisfaction, qui confine parfois à l'hystérie, la conséquence logique
de l'offensive israélienne. Ils rappelleront, non sans la rapprocher de
l'attitude des États-Unis en Irak, l'indifférence de Tsahal pour la
population civile libanaise. Et il est vrai que l'État hébreu ne peut
s'en prendre qu'à lui-même : son opération ratée de 1982 au pays du
Cèdre – «Paix en Galilée» – a largement contribué à l'émergence du
Hezbollah.
L'explication est recevable, mais elle est insuffisante. Sans revenir
sur l'enlèvement préalable à la guerre de deux soldats israéliens et la
violation répétée de la résolution 1559 de l'ONU par le Hezbollah,
c'est vers les démocraties occidentales qu'il convient aussi de se
tourner pour trouver les responsables d'un conflit qui n'en finit pas
de tuer. Vers les pays qui ont laissé faire la révolution iranienne de
1979, point de départ de beaucoup des maux actuels ; qui ont longtemps
pactisé avec l'Irak de Saddam Hussein avant de le renverser ; qui ont
toléré la montée de l'islamisme, pensant que ce ver-là troublerait
peut-être la virulence du nationalisme panarabe...
Aujourd'hui, le résultat est sous nos yeux. Incarné notamment par le
Hezbollah, dont l'organisation sectaire – politique, militaire et
sociale – ressemble à celle d'un mouvement fasciste. Trop rares sont
les responsables occidentaux qui le disent. Incarné également par la
Syrie et, plus dangereux, l'État iranien, qui tient en otage tout un
peuple. Si la constitution d'un «croissant chiite», de Téhéran à
Beyrouth via Bagdad et Damas, est plus une notion qu'une réalité, tant
les divisions sont grandes, la dictature élue iranienne représente une
menace certaine. Prête à saisir n'importe quel prétexte antisioniste
pour développer sa puissance nucléaire et accroître son magistère
fondamentaliste.
Le Liban, aux mains du Hezbollah, a fait les frais de nos silences. Il
est temps de s'engager et d'exiger le désarmement de cette milice, État
dans l'État. Autrement, le ver continuera à grossir ; Téhéran, à se
croire tout permis. Sans quoi aussi, l'actualité au Moyen-Orient sera
bien plus, pour reprendre la formule d'un philosophe, qu'une
catastrophe qui piétine.