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Gauche ouvrière et chrétienne
5 août 2006

La tuberculose gagne du terrain en france et en afrique du sud

FAUDRA T IL QU'IL Y EST EN FRANCE UNE PANDEMIE COMME IL Y A ACTUELLEMENT EN AFRIQUE DU SUD POUR PARLER DU RETOUR DE LA TUBERCULOSE?

FAUDRA T IL QU'IL Y EST UNE PANDEMIE MONDIALE DE CETTE MALADIE POUR QUE LES LABORATOIRES S'Y INTERRESSE ET CHERCHE UN NOUVEAU VACCIN PLUS EFFICACE QUE CELUI QUI EXISTE ACTUELLEMENT?

QUE CE SOIT EN FRANCE OU EN AFRIQUE DU SUD L'ON VOIT QUE C'EST LA POPULATION PAUVRE QUI EST PRINCIPALEMENT TOUCHEE, CELA EST QUAND MEME SIGNIFICATIF AU POINT DE VUE MEDICALE MAIS AUSSI AU POINT DE VUE HUMAIN ET SALARIALE.

CETTE CONSTATATION NOUS AMENE A PENSER QUE SI C'ETAIT UNE POPULATION AISEE QUI ETAIT TOUCHEE ,ON AURAIT ENTENDU PARLER DE CETTE MALADIE ET LES RESPONSABLES POLITIQUES SERAIENT MONTES AU CRENEAU POUR DEMANDER AUX LABORATOIRES DE CHERCHER UN NOUVEAU VACCIN.

IL EST QUAND MEME ABERRANT,MEME SI C'EST UNE MALADIE QUE L'ON  N'OSE PAS PARLER,QUE LES AUTORITES SANITAIRES ET POLITIQUES FRANCAISES SE TAISENT ET NE FASSENT RIEN POUR OBLIGER LES LABORATOIRES DE SE PENCHER SUR UN NOUVEAU VACCIN MEME SI CELA NE  RAPPORTE PAS AUTANT QUE L'OBESITE.

LES LABORATOIRES ATTENDENT ILS QUE CETTE MALADIE SE PROPAGE EN CORE PLUS AVANT D'ACCELERER LA PRODUCTION DE NOUVEAUX MEDICAMENTS OU VACCINS ?

IL EST DONC URGENT QUE LE GOUVERNEMENT,LES LABORATOIRES PRENNENT LEURS RESPONSABILITES.

LE PRESIDENT DE LA G.O.C.



La tuberculose gagne du terrain en Seine-Saint-Denis                       

Santé . Responsable de la cellule antituberculose en Île-de-France, le docteur Henry-Pierre Mallet alerte sur la persistance de la maladie, notamment chez les plus précaires.

                                         

Alors que l’Institut national de veille sanitaire (INVS) cons- tate une baisse du taux d’incidence de la tuberculose sur le territoire national, la situation reste alarmante en Île-de-France. Elle stagne à Paris, mais une hausse est constatée en Seine-Saint-Denis. Le point avec le Dr Henry-Pierre Mallet, responsable de la Cellule de coordination des services de lutte anti-tuberculose de Paris.

Quelle situation observez-vous sur le terrain ?

Dr Henry-Pierre Mallet. En Île-de-France, la maladie est en stagnation, grâce à un contrôle localisé notamment sur une population migrante, et aux mesures de prévention mises en place depuis trois ans. Malgré tout, on pense qu’il y a une augmentation de la tuberculose chez les personnes en situation précaire. De même, le taux d’incidence augmente en Seine-Saint-Denis. À Paris, nous recueil- lons tous les cas de tuberculose déclarée puisque c’est une maladie à déclaration obligatoire. Autour des cas contagieux, on s’efforce d’iden- tifier les personnes qui ont été en contact avec le malade, afin de leur proposer un dépistage.

Sait-on suffisamment que la tuberculose est une maladie persistante en France, comme dans le reste du monde ?

Dr Henry-Pierre Mallet. C’est une maladie assez taboue, mal perçue. La réalité est qu’il s’agit d’une maladie toujours difficile à combattre. Il y a également un manque d’informations chez les professionnels qui voient rarement la tuberculose. On constate des retards de diagnostics qui pourraient être évités. Un plan d’action national est en cours d’élaboration, qui aura pour mission de mettre en place des stratégies pour l’ensemble des services antituberculeux départementaux. Il devrait être prêt sans doute pour cet automne.

Le vaccin, le BCG, est-il encore efficace aujourd’hui ?

Dr Henry-Pierre Mallet. C’est le débat actuel. Faut-il une vaccination systématique ? Car ce vaccin est d’une efficacité limitée. On sait qu’en deçà d’un certain seuil d’incidence de la maladie, ce vaccin n’a plus d’utilité en termes de santé publique. Il reste efficace vis-à-vis des populations qui sont le plus à risques : les enfants très jeunes qui risquent une tuberculose sévère, les personnes venant de pays à forte endémie et celles vivant en situation de précarité. Les personnes infectées par le VIH sont assez bien prises en charge, donc la co-infection est moins importante. Ils représentent environ 10 % des cas de tuberculose. Depuis le début de l’année, la forme du vaccin est différente. Il est fait par intra-dermo, c’est-à-dire par piqûre. Les médecins y sont assez réticents. Mais c’est pourtant un peu plus efficace.

La recherche sur cette maladie est-elle suffisante ?

Dr Henry-Pierre Mallet. Il y a peu de recherche, en particulier sur les traitements. Il n’existe aucun nouvel antibiotique depuis les années soixante. Certains médicaments ne devraient pas être commercialisés avant plusieurs années. Les chercheurs regrettent que cette maladie soit négligée, au profit de maladies plus récentes, comme l’obésité. Des maladies qui rapportent beaucoup plus...

Comment voyez-vous la situation évoluer ?

Dr Henry-Pierre Mallet. On ne pratique plus de dépistages. Des radios pulmonaires sont effectuées au niveau des populations les plus à risques : les travailleurs migrants, dans les centres d’accueil, dans les prisons. Malgré tout, on passe à côté d’un certain nombre de cas. Car il n’y a rien d’obligatoire. Il faudrait par ailleurs des traitements plus efficaces, tout en évitant que les gens deviennent résistants aux antibiotiques. Un traitement standard dure six mois. Il est pris en charge par la Sécurité sociale. Il est assez facile de perdre de vue des patients. À Paris, on suit entre 60 et 100 cas par an dans notre dispensaire. Mais on manque encore de moyens humains.

Comment encore améliorer les choses ?

Dr Henry-Pierre Mallet. On pourrait imaginer une aide au logement pendant la durée de traitement par exemple. Les personnes itinérantes ou vivant dans des conditions de précarité extrêmes pourraient ainsi être mieux suivies. Je crois surtout qu’il faut déstigmatiser cette maladie.

Entretien réalisé par Myriam Desvergnes

L'Afrique du Sud ravagée
par la tuberculose


NOUVELOBS.COM | 04.08.06 | 15:11

Selon un rapport du ministère de la Santé, la tuberculose augmenterait en même temps que la pandémie du Sida, avec 300.000 nouveaux cas en 2005.

A vec 300.000 nouveaux cas en 2005, la tuberculose constitue la plus grosse menace pour l'Afrique du Sud, a annoncé vendredi 4 août le gouvernement sud-africain.
D'après un rapport du ministère de la Santé, le nombre d'infections ne cesserait d'augmenter depuis huit ans. Cette épidémie serait étroitement liée à la pandémie du VIH-sida, l'un des "facteurs majeurs" de cette hausse.
"Nous avons enregistré 300.000 nouveaux cas de tuberculose l'année dernière, et la plupart des personnes touchées ont été recensées au sein de la population active", a déclaré la ministre de la Santé, Manto Tshabalala-Msimang, lors d'une rencontre à Johannesburg avec le secteur privé.

Lien avec le VIH-sida

"Un tuberculeux peut perdre en moyenne 3 à 4 mois de temps de travail", a souligné la ministre, estimant que la tuberculose constituait "un problème majeur de santé publique" en Afrique du Sud.
La Coalition des hommes d'affaires sud-africains contre le VIH-sida (Sabcoha), a de son côté souligné, dans un communiqué, le "lien étroit" entre tuberculose et VIH-sida, estimant qu'il était par conséquent "logique" d'inclure la tuberculose dans sa stratégie de lutte contre la pandémie.


"La tuberculose est aujourd'hui la plus grande menace pour notre pays. (Elle) est aussi l'affaire des hommes d'affaires", a déclaré Peter Mehlape, directeur général de la filiale Afrique du Sud de BD Medical (Becton, Dickinson and Co), membre de Sabcoha.
5,54 millions de personnes sont touchées par le VIH-sida en Afrique du Sud.

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