Guerre mondiale, acte IV
NATURELLEMENT ,SI LA GUERRE ENTRE ISRAEL ET LE HEZBOLLAH VIENT A ENFLAMMER TOUTE LA REGION CE SERA UNE NOUVELLE GUERRE MONDIALE.
ET PERSONNE JUSQU'A MAINTENANT N'AVAIT PRIS AU SERIEUX LES MENACES DES INTEGRISTES ISLAMISTES QUI DIDAIENT QU'ILS VOULAIENT S'EMPARER DE L'OCCIDENT.
MAINTENANT,ESPERONT QU'IL NE SOIT PAS TROP TARD LES GRANDS DE CE MONDE COMMENCE A Y CROIRE ET IL EST TEMPS QU'ILS FASSENT QUELLEQUE CHIOSE ET QU'ILS S' UNISSENT POUR DEMANDER LE CESSEZ LE FEU IMMEDIAT ENTRE ISRAEL ET LE HEZBOLAH ET SOMME LA SYRIE ET L'IRAN DE SEMETTRE DE LEUR COTE ET D'ARRETER TOUTES AIDES A CES EXTREMISTES DU HEZBOLLAH.
EN FRANCE TRES PEU DE CANDIDAT A LA PRESIDENTIELLE OSE PARLER DE CELA SAUF LAURENT FABIUS CE QUI MONTRE QU'IL EST BIEN UN HOMME D'ETAT.
SI CETTE GUERRE ISRAEL ET LE HEZBOLLAH SERVENT CHIRAC ET DE VILLEPIN,ELLE SEERT AUSSI FABIUS ET C'EST TANT MIEUX POUR CE DERNIER.
LE PRESIDENT DE LA G.O.C.
Le bloc-notes d’Ivan Rioufol .
Publié le 21 juillet 2006
Seule bonne nouvelle dans le drame que subit le Liban, après Gaza :
l’Occident ose enfin nommer les agresseurs. Ils s’appellent Hezbollah
et Hamas, et ces organisations nazislamistes ont mis Israël en état de
légitime défense. Même le G 8 a admis que les « forces extrémistes »
étaient à l’origine des violences. Néanmoins, les dirigeants des
grandes puissances n’ont pas osé démasquer l’Iran et la Syrie. Piètre
délicatesse.
Jusqu’alors, l’Occident bonhomme jugeait que le djihad lancé contre lui
s’expliquait par les injustices nées de sa propre hégémonie et
singulièrement de l’alliance américano-sioniste. C’est avec cette
contrition que le 11 septembre 2001 fut compris par ceux qui refusèrent
de voir dans ces attentats l’acte I de la troisième guerre mondiale,
soutenue par des mollahs illuminés.
Aussi est-il heureux que
l’Europe pacifiste ouvre les yeux et cesse ses sous-entendus sur la
responsabilité centrale de l’État hébreu dans le désordre mondial.
L’obsession antijuive et anticroisés des fanatiques enturbannés
n’autorise plus les excuses de leurs victimes. À l’instar d’Hitler, il
faut prendre à la lettre l’Iranien Ahmadinejad, puisant dans le Coran
pour appeler à « éliminer » Israël.
Si l’on admet que les ripostes
occidentales, en Afghanistan puis en Irak, furent les actes II et III
de cette tragédie, c’est l’acte IV qui vient d’être ouvert, sur le dos
d’un Liban traumatisé et impuissant, par les ayatollahs poursuivant
leur course à l’enrichissement de l’uranium. Faut-il faire un dessin de
ce que risquerait d’être le Ve acte ? Une attaque nucléaire sur
Tel-Aviv. L’apocalypse.
C’est dans ce contexte qu’il faut juger
Tsahal, a priori blâmable de s’en prendre avec une telle virulence au
pays du Cèdre, tout en épargnant les vrais soutiens du Hezbollah que
sont la Syrie et l’Iran. L’objectif israélien vise à briser et à
désarmer un mouvement terroriste ayant pris le Liban en otage et sa
population comme bouclier humain. Cette stratégie de libération est
légitime.
Aussi, l’accusation de Jacques Chirac, lors de son
intervention du 14 juillet, est-elle injuste. « On peut se demander,
a-t-il dit, s’il n’y a pas une volonté de détruire le Liban, ses
routes, sa communication, son énergie, son aérodrome, et pourquoi ? »
La France ferait mieux de s’alarmer de la montée en puissance de la
barbarie islamiste et de sa volonté d’en découdre avec l’Occident.
Affronter le totalitarisme
Une chose est de nommer les agresseurs. Une autre est de ne pas se
tromper d’adversaire. Israël n’est pas en guerre contre le Liban, comme
a semblé le dire la France et comme l’assure le premier ministre
libanais, Fouad Siniora, qui a reçu, lundi, Dominique de Villepin à
Beyrouth. Ce sont la Syrie et l’Iran qui ont déclaré l’assaut et qui se
jouent d’un Liban sans armes. Qu’attend la France pour dire cette autre
évidence ?
Paris
a eu raison d’apporter son soutien aux Libanais qui souffrent et
meurent des coups portés au Hezbollah et à son arsenal disséminé.
Israël prend d’ailleurs le risque, à poursuivre trop longtemps ses
frappes ciblées et à pousser à l’exode des populations, de se couper
d’une opinion internationale plutôt compréhensive. Cependant, personne
ne s’émeut des civils israéliens de Haïfa, Tibériade, Safed, etc.,
touchés par les roquettes et missiles made in Iran.
L’heure est
trop grave pour renouer avec les ambiguïtés, révélées en 2003 par
l’opposition de la France à la destitution de Saddam Hussein. L’actuel
chaos irakien, entretenu par ces mêmes sectes mortifères, donne certes
raison à la sagesse prônée alors par Jacques Chirac. Mais l’image qu’il
donna, d’un pays systématiquement antiaméricain et proarabe, a pu faire
douter de la volonté d’affronter le totalitarisme coranique.
C’est
pour éviter l’ultime acteV - la guerre généralisée - que l’Occident,
soutenu par les pays musulmans modérés, se doit de resserrer les rangs
pour ramener à la raison les maîtres chanteurs iraniens et syriens. Et
donner tort, ainsi, à ceux qui estiment déjà inévitable la destruction
par la force des sites nucléaires iraniens (lire L’Iran dans la 3e guerre mondiale, de Laurent Artur du Plessis, Jean-Cyrille Godefroy).
Conséquences électorales ?
La pression internationale brouillera-t-elle l’ordonnancement de la
campagne présidentielle ? Le souffle de la guerre dévoile la légèreté
de Ségolène Royal, qui n’a pas même osé, samedi en Corse, se prononcer
sur la violence insulaire. Sa prudence, proche du désarroi, rehausse
les statures d’hommes d’état de Lionel Jospin, qui sut qualifier le
Hezbollah de terroriste, ou de Laurent Fabius, par exemple.
Une
tension persistante pourrait être, surtout, une aubaine pour Jacques
Chirac ou Dominique de Villepin, qui ne furent jamais tant populaires
que lorsqu’ils prirent la tête du camp de la paix lors de la crise
irakienne. En déclarant, le 14 juillet : « Il faut faire très
attention, toutes les initiatives comptent, tous les mots comptent
(...) on est au bord du gouffre », le chef de l’État ne s’est-il
suggéré en homme bouclier ?
Les positions courageuses de Nicolas
Sarkozy, ami déclaré d’Israël et des États-Unis - ami critique,
précise-t-il dans Témoignage (XO Éditions) - ne sont en revanche pas de
celles qui, en 2003, auraient rassuré le sentiment munichois répandu
dans les médias et l’opinion. Ce défaitisme a-t-il disparu ? Rien n’est
moins sûr.
Facilité
À noter, à la lumière du danger que fait peser
l’islam extrémiste sur la paix dans le monde, l’empressement des hommes
politiques à ignorer ce sujet dérangeant. Dans son livre programme,
Nicolas Sarkozy ne fait pas exception à cette facilité.