Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Gauche ouvrière et chrétienne
21 juillet 2006

le premier ministre polonais se porte garant :de la morale et de l'identité nationale

LA GAUCHE OUVRIERE ET CHRETIENNE CRAINT QU'EN POLOGNE EST NE UNE NOUVELLE FORME DE DICTATURE.

CAR,QUE LE GOUVERNEMENT POLONAIS VEUILLE DEFENDRE LA FAMILLE TRADITIONNELLE,UN HOMME ET UNE FEMME ,CELA EST LOGIQUE;QU 4I LVEUILLE AUSSI COMBATTRE LA CORRUPTION A TOUS LES NIVEAUX CELA EST AUSSI NORMAL.

TOUT COMME IL EST LOGIQUE QUE LE GOUVERNEMENT POLONAIS VEUILE FAIRE DE SON PAYS UN GRAND PAYS EUROPEEN .

MAIS,QU'IL FASSE UNE CHASSE AUX SORCIERES CONTRE LES ANCIENS COLLABORATEURS COMMUNISTES MEME DANS LES ECOLES ET LES MEDIAS CELA EST INCOMPREHENSIBLE ET MONTRE LA FACON D'UN GOUVERNEMENT TOTALITARISME ET DESPOTE.

JAMAIS LE PAPE POLONAIS N4AURAIT ACCEPTER UNE TELLE CHASSE AUX SORCIERE.
UN PAYS SE DISANT EUROPEEN NE PEUT SE PERMETTRE TELLE PRATIQUE.

NOUS ESPERONS QUE LES POLONAIS SERONT VIGILANT CONTRE TOUTE ATTEINTE A LA LIBERTE D'EXPRESSION,AL LIBERTE EN GENERAL.

LE PRESIDENT DE LA G.O.C.



Le premier ministre polonais se porte garant de la défense de l'identité nationale et de la morale
         

LE MONDE | 20.07.06 | 14h32  •  Mis à jour le 20.07.06 | 15h16         

VARSOVIE CORRESPONDANCE                                                                                

               
                  Augmentez la taille du texte
                  Diminuez la taille du texte
Imprimez cet article
Envoyez cet article par e-mail
Recommandez cet article
Citez cet article sur votre blog
Classez cet article
               
                  

Lutte anticorruption, défense de "l'identité nationale (contre) les attaques de l'extérieur", apologie de la famille traditionnelle : le nouveau premier ministre polonais, Jaroslaw Kaczynski, a martelé son credo dans un discours de plus d'une heure prononcé, mercredi 19 juillet, devant le Parlement.

 

Les députés s'apprêtaient à voter l'investiture du nouveau cabinet formé après la démission, le 7 juillet, de Kazimierz Marcinkiewicz. Une confiance accordée à 240 voix contre 205, l'exécutif disposant de la majorité au Parlement depuis que le parti conservateur Droit et Justice (PiS) a formé, en mai, une coalition gouvernementale avec les populistes de Samoobrona (Autodéfense) et les ultracatholiques de la Ligue des familles polonaises (LPR).

Frère jumeau du président et chef de file du PiS, M. Kaczynski a multiplié les promesses, dans un florilège nationaliste et conservateur. "Nous ferons tout pour que la famille polonaise soit défendue contre ces attaques venant surtout de l'extérieur", a-t-il déclaré, en référence aux organisations européennes qui ont soutenu, en juin, la Gay Pride de Varsovie.

"Selon notre Constitution, le mariage est une union entre un homme et une femme", a rappelé le nouveau chef de gouvernement, sous les applaudissements des députés de la coalition. "Nous revendiquerons une pleine souveraineté en ce qui concerne la morale et les moeurs, nous voulons conserver notre identité nationale", a-t-il ajouté.

Sur le plan européen, M. Kaczynski voudrait voir la Pologne hissée au rang de "grand pays qui compte". Il rêve d'un plus grand rôle pour les nouveaux Etats membres de l'Union européenne (UE), revendiquant "une participation réelle, et non seulement formelle, à tous les mécanismes de décision".

Le leader de la droite conservatrice n'a pas manqué de vanter la participation de la Pologne au "groupe de Visegrad" (Hongrie, Pologne, Slovaquie et République tchèque), ainsi qu'au "triangle de Weimar", cadre de concertation germano-franco-polonais. Pourtant, le dernier sommet trilatéral, prévu début juillet, a été reporté sine die après que le président polonais se fut désisté à la dernière minute, officiellement pour des raisons médicales, non sans susciter un vent de critiques au sein de l'intelligentsia polonaise.

M. Kaczynski a, par ailleurs, balayé d'un revers de main l'entrée dans la zone euro de la Pologne - seul nouvel Etat membre de l'UE à ne pas avoir fixé de date pour l'adoption de la monnaie européenne -, garantissant que le zloty resterait la monnaie en vigueur "pendant des années".

"NETTOYER" L'ADMINISTRATION

Le nouveau premier ministre a également enfourché son cheval de bataille favori : la lutte anticorruption. "Nous allons lutter contre la corruption, contre l'exploitation de fonds publics à des fins privées. C'est une maladie très répandue que nous allons combattre", a-t-il gagé, toujours prompt à brandir la menace "d'infiltrations de l'appareil d'Etat par des structures mafieuses". Ses armes ? De "grandes enquêtes", un "renforcement des prérogatives des préfets" et une "réforme des procédures judiciaires".

Les frères Kaczynski s'enorgueillissent déjà d'avoir jeté les bases, début juillet, d'un Bureau central anticorruption destiné à nettoyer l'administration publique. Avec la même assiduité, ils traquent les anciens collaborateurs du régime communiste qui occuperaient aujourd'hui des postes de haut niveau dans la fonction publique.

S'il était adopté, un projet de loi soutenu par PiS pourrait élargir cette chasse aux sorcières controversée aux recteurs d'université, aux directeurs d'école, ainsi qu'aux journalistes.

Célia Chauffour

Publicité
Commentaires
Publicité