"class actions" à la française
CELA N'EST PAS ETONNANT QUE LE MEDEF SOIT CONTRE LE FAIT QUE LES SALARIES ,LES CONSOMMATEURS OU SIMPLES CITOYENS PUISSENT S'UNI POUR DEMANDER REPARATION AUPRES DES TRIBUNAUX CONTRE LES PATRONS.
CAR,POUR LE PATRONAT CELA VOUDRAIT DIRE LA FIN DE LEURS PRIVILEGES ET ILS N'ADMETTENT PAS QUE DE SIMPLES CITOYENS PUISSENT DEMANDER REPARATION D'UN PREJUDICE.
MAIS,IL EST TOUT A FAIT NORMAL QU'UN PATRON DOIVE REPARER TOUT PREJUDICE FAIT CONTRE LES CITOYENS ET CELA NE METTRAIT NULLEMENT EN PERIL L'ENTRPRISE BIEN AU CONTRIARE CELA FERAIT EN SORTE QUE LE PATRON DE N'IMPORTE QUELLE SOCIETE DEVRA FAIRE ATTENTION QUE CE QU'IL VEND EST CONFORME ET LE PATRON FERA PLUS ATTENTION A NE PLUS ARNAQUER LE CONSOMMATEUR.
LE GOUVERNEMENT DOIT METTRE EN PLACE CETTE LOI "CLASS ACTIONS".
LE PRESIDENT DE LA G.O.C.
LEMONDE.FR | 12.07.06 | 12h07 • Mis à jour le 12.07.06 | 12h29
aurence
Parisot, présidente du Medef, s'est vivement opposée mardi 11 juillet
au projet d'autoriser les actions collectives de particuliers contre
les entreprises auprès des tribunaux, dites "class actions" à la
française, en référence à la procédure équivalente aux Etats-Unis.
Selon sa présidente, l'organisation patronale "est unanimement contre". "Nous demandons solennellement au gouvernement d'entendre nos arguments", a-t-elle ajouté.
Bruno Lasserre, président du Conseil de la concurrence, s'est lui aussi prononcé en faveur des "class actions" à la française, lundi 10 juillet. Un appel, signé par cent personnalités politiques de divers horizons et par des associations de consommateurs, publié le 6 juillet, a également appelé le gouvernement à légiférer. Jacques Chirac devrait évoquer la question lors de son discours du 14-Juillet. RISQUE JURIDIQUE
Le Medef, mais aussi la Confédération générale des petites et moyennes
entreprises (CGPME), ont en revanche souligné les risques pour les
entreprises, en prenant l'exemple des Etats-Unis. Le Medef cite des
études du Congrès américain selon lesquelles les "class actions"
coûteraient 16,5 milliards d'euros aux entreprises, soit un point de
PIB par an, sous forme d'indemnités, parfois très élevées, versées aux
plaignants, mais aussi de frais d'avocats ou de provisions destinées à
couvrir ce risque juridique. Mais la probabilité qu'un
projet de loi soit présenté au Parlement est renforcée par le souci du
gouvernement de prendre ses distances avec le patronat à la suite de la
crise du CPE et des polémiques sur les rémunérations des dirigeants
d'Airbus et de Vinci. "Sur le fond, nous avons une approche assez différente sur le rôle de l'Etat dans l'économie", avait
estimé Laurence Parisot le 11 juillet, au sujet d'une discussion assez
vive avec Dominique de Villepin le 6 juillet à Matignon. Le
Medef s'est également opposé au projet de loi déposé par Edouard
Balladur, qui, réagissant à la polémique sur les attributions et les
ventes de stock-options au bénéfice de Noël Forgeard (Airbus) et
d'Antoine Zacharias (Vinci), proposait d'interdire l'exercice des
stock-options aux dirigeants pendant la durée de leur mandat. Le Monde.fr |