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Gauche ouvrière et chrétienne
17 mai 2006

La CFDT "suspend" sa signature du protocole sur l'intermittence

LA CFDT A T ELLE ENFIN COMPRIS QUE D'ETRE TOUJOURS PLUS OU MOINS DU COTE DU MEDEF ET DU GOUVERNEMENT NE LUI SERVAIT PAS ET N'ETAIT PAS UN MOYEN DE DEFENDRE LES SALARIES?

DEPUIS,LA CRISE DU CPE,LES SYNDICATS ONT DEMONTRES QU'EN ETANT UNIS ILS AVAIENT PLUS DE CHANCE DE GAGNER EGT D'IMPOSER LEURS IDEES ,LEURS REVENDICATIONS.

ET POUR LES INTERMITTENTS DU SPECTACLE IL EN SERA DE MEME.

SI LES SYNDICATS VIENNE EN ORDRE DISPERSE VOIR LE MEDEF ET LE GOUVERNEMENT ET SI CERTAINS SONT PRTS A ACCEPTER LEURS PROPOSITIONS NATURELLEMENT QU'ILS VONT EN PROFITER.

MAIS SI LES SYNDICATS S'UNISSENT POUR DEFENDRE LES INTERETS DES INTERMITTENTS DU SPECTABLE LEURS REVENDICATIONS AURONT PLUS DE CHANCE D'ABOUTIR ET CELA SERA UTILE POUR LA REPRESENTATIONS SYNDICALE ET LES ADHESIONS.

QUE TOUS LES SYNDICATS VOULANT DEFENDRE ,LA,LES INTERMITTENTS DU SPECTACLE SE RAPPELLENT QUE L'UNION FAIT LA FORCE.




PARIS (Reuters) - La CFDT a annoncé mardi qu'elle suspendait sa signature du nouveau protocole d'accord sur l'indemnisation du chômage des intermittents du spectacle, estimant que "les conditions ne sont pas encore réunies".

"Il faut des actes à l'appui des déclarations", a déclaré à Reuters le négociateur de la CFDT, Jean-Marie Toulisse, à l'adresse des pouvoirs publics, des parlementaires et de certaines entreprises du secteur, notamment dans l'audiovisuel.

"C'est un problème de confiance. La CFDT refusera de prendre seule la responsabilité" de mettre en oeuvre l'accord.

La confédération, qui assure depuis janvier la présidence de l'assurance-chômage (Unedic), estime avoir chèrement payé auprès de l'opinion et des intermittents le fait d'avoir signé le protocole contesté de juin 2003.

Elle tiendra son 46e congrès du 12 au 16 juin, à Grenoble.

Le bureau national de la confédération "suspend sa décision" car il "constate que tous les éléments nécessaires à une véritable sortie de crise ne sont pas encore réunis", a fait savoir la CFDT dans un communiqué.

"Ce projet de protocole améliore nettement celui de 2003 et pourrait permettre de dépasser les difficultés rencontrées à condition que l'Etat et les employeurs du secteur assument leurs propres responsabilités, au-delà de la mise en place du fonds permanent de professionnalisation annoncé ces derniers jours" par le gouvernement, précise l'organisation syndicale.

Pour signer, la CFDT demande que le "comité de suivi" composé de parlementaires renonce à proposer une loi sur l'intermittence dès lors que l'accord sera agréé.

La confédération demande aussi que la mise en oeuvre des nouvelles mesures puisse être vérifiée et réclame des "garanties" sur la définition des professions concernées et les conditions de recours à l'intermittence.

La CFDT demande également un "engagement de l'Etat" dans la lutte contre les fraudes et le "respect immédiat du champ de l'intermittence dans le secteur public".

"Le bureau national de la CFDT est d'une fermeté absolue sur ces trois conditions, que tous considèrent comme indispensables", a souligné Jean-Marie Toulisse.

Le protocole d'accord sur les annexes 8 et 10 du régime d'assurance-chômage, spécifiques aux intermittents du spectacle, est accepté par le patronat et soumis à la signature des cinq confédérations syndicales jusqu'au 18 mai.

Les réticences de la CFDT compliquent le jeu de la CFTC et de la CFE-CGC, les deux autres syndicats signataires en 2003.

La CFTC doit se prononcer mercredi.

La CFE-CGC s'est montrée favorable tout en ajoutant qu'elle attendrait de voir la transposition juridique de l'accord pour se prononcer définitivement.

La CGT a fait savoir qu'elle ne signerait pas.

Force ouvrière laisse planer le doute, mais son négociateur a jugé défavorablement le texte.

 

 

 

 

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