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Gauche ouvrière et chrétienne
3 mai 2006

CLEARSTREAM:Une défense pleine de trous

DE VILLEPIN MANIPULATEUR,MENTEUR ESSAYE DE REPRENDRE LE DESSUS ET DE CE FAIRE PASSER POUR UNE INNOCENT,UN"SAINT" DANS CE SCANDALE OU EST MELE SON MAITRE A PENSER,CHIRAC,MAIS AUSSI D'AUTRES MINISTRES.
DE VILLEPIN VEUT SE REFAIRE UNE VIRGINITE SUITE AUX SCANDALES SUCCESSIFS QUI L'ON SECOUE,AINSI QUE CHIRAC,ET VEUT FAIRE CROIRE QU'IL EST CAPABLE DE POUVOIR UN JOUR DIRIGER LA FRANCE ALORS QU'IL A BAFOUE ,PIETINE ALLEGREMENT ET A MAINTES REPRISES LES INSTITUTIONS.
DEJA LUI ,CHIRAC,SARKOSY ET TOUTE LA MAJORITE AURAIENT DEJA DU DEMISSIONNER.
CE N'EST PAS L'ENTENT DE FACADE QU'IL A AVEC SARKOSY QUE L'ON NE SAIT QUE DCELA EST PUREMENT TACTIQUE ET POLITIQUE,MAIS QU'EN PRIVE L'UN ET L'AUTRE SE TIRE DESSUS A BOULETS ROUGES.
NE POUVANT VRAIMENT SE DEFENDRE ET PROUVER QU'IL N'EST RIEN DANS CE SCANDALE,ALORS QUE TOUT PROUVE LE CONTRAIRE,ALORS IL ACCUSE QUE L'ON VEUT LE LYNCHER,QU'IL EST CALOMNIE ET AUSSI LA GAUCHE DEVOULOIR EN PROFITER,AU LIEU D'AMENER LA PREUVE DE SON INNOCENCE IL S'ENFONCE DE PLUS EN PLUS;
MAIS,QUI PROFITE LE PLUS DE CETTE AFFAIRE SINON SARKOSY.

DE VILLEPIN NE NIE PAS QU'IL A DONNE DU CREDIT, AINSI QUE SON ENTOURAGE, A CELUI OU CELLE  QUI A ETE LA SOURCE DE TOUS LES RENSEIGNEMENTS QU'IL A EU ET QUI DEVAIENT ETRE SERIEUX ET D'UN HAUT INTERET POUR QU'IL EN FACE PART AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE QUI E DAMANDE DES VERIFICATIONS DISCRETES.

ET PERSONNE N'AVAIT AFFIRME QU'IL AVAIT DEMANDE UNE ENQUETE SUR DES PERSONNALITES POLITIQUES DEDROITES OU DE GAUCHES;CETTE AFFIRMATION:DE LA PART DE DEVILLEPIN PROUVE BIEN QU' IL ETAIT AU COURANT ET QU' IL AVAIT BEL ET BIEN DEMMANDE UNE ENQUETE AUPRES DES SERVICES DE RENSEIGNEMENTS.

ET IL NE DIT PAS POURQUOI,SARKOSY SE DEFENT TELLEMENT S'IL N'AVAIT D'UNE FACON OU D'UNE AUTRE ETE AU CENTRE DE CETTE AFFAIRE.

CETTE AFFAIRE PROUVE QUE LE FONSTIONNEMENT DE l'ETAT A ETE PENDANT PLUSIEURS ANNEES SERVI A DES FINS PERSONNELS ET ELECTORALES PAR CHIRAC ET DE VILLEPIN.

ETCELA PROUVE AUSSI QUE NOTRE CONSTITUTION A ETE SANS CESSE,PENDANT TOUTES SES ANNEES OU LA DROITE EST AU POUVOIR DEPUIS 2002,BAFOUEE ET PIETINEE .

IL FAUT QUE CHIIRAC ET DE VILLEPIN ET AUSSI TOUT LE GOUVERNEMENT AVE LA MAJORITE UMP DEMISSIONNE.




Dominique de Villepin, qui crie au «lynchage», multiplie les explications contradictoires après sa mise en cause dans l'affaire Clearstream.

par Karl LASKE
QUOTIDIEN : mercredi 03 mai 2006


«Une campagne de calomnies et de mensonges ignobles.» C'est par ces mots que Dominique de Villepin a résumé les derniers développements de l'affaire Clearstream. S'exprimant, hier, sur Europe 1, puis devant l'Assemblée nationale, le Premier ministre n'est pas parvenu à livrer d'explications cohérentes à son apparition soudaine dans l'affaire de fichiers falsifiés de la chambre de compensation luxembourgeoise Clearstream. Il s'est plaint d'un «lynchage» s'appuyant sur des «déclarations tronquées». Celles du général Philippe Rondot, ancien chargé de la coordination du renseignement auprès de la ministre de la Défense, le premier à mentionner devant les juges le nom du Premier ministre, le 28 mars.

Depuis septembre 2004, la justice est saisie d'une enquête pour «dénonciation calomnieuse» relative à ces listings de comptes bancaires attribués à des personnalités et envoyés au juge Renaud Van Ruymbeke sous pli anonyme quelques mois plus tôt. Nicolas Sarkozy, Dominique Strauss-Kahn, Alain Madelin, Jean-Pierre Chevènement ­ entre autres ­ étant affublés de comptes fantaisistes en Italie, à Chypre, au Luxembourg ou en Suisse.

A la renverse. Le 28 mars, en apprenant de la bouche du général Rondot que Dominique de Villepin, alors ministre des Affaires étrangères, l'avait saisi d'une enquête officieuse sur les listings avant même ces envois anonymes, les juges Jean-Marie d'Huy et Henri Pons, lancés à la poursuite du corbeau, sont tombés à la renverse. L'affaire avait été évoquée plus de deux ans auparavant, par Villepin et Rondot, dès le 9 janvier 2004, au Quai d'Orsay, en présence de l'un des amis personnels du ministre, Jean-Louis Gergorin, vice-président d'EADS (lire ci-contre).

Le secret de cette réunion et sa révélation ont conduit Dominique de Villepin à livrer des explications confuses et surtout très contradictoires. Le 28 avril au matin, dans le Figaro, le Premier ministre assure qu'en janvier 2004, «informé de rumeurs liées aux frégates de Taiwan, avec des conséquences diplomatiques à la clé», il a demandé au général Rondot de «faire procéder aux vérifications nécessaires». L'hypothèse prête à sourire tant l'affaire des frégates est au point mort à cette époque. Le même jour, dans l'après-midi, Dominique de Villepin évoque des «réseaux mafieux internationaux et des intermédiaires pouvant nuire à notre sécurité nationale». Hier, sur Europe 1, c'est encore autre chose. Il mentionne «des menaces liées aux réseaux terroristes et mafieux». «Nous sommes après septembre 2001 et à quelques mois des attentats de Madrid», ajoute-t-il, plus énigmatique que jamais.

Seule constante dans ces déclarations successives, Villepin dément avoir «demandé qu'on enquête sur une quelconque personnalité politique, qu'elle soit de droite ou de gauche». Mais cela, personne ne l'avait affirmé. Lors de son interrogatoire du 28 mars, Philippe Rondot disait avoir été saisi par Villepin d'«instructions» transmises par Jacques Chirac «au sujet de cette affaire des listings Clearstream». «Il s'agissait de vérifier la validité de cette liste pour savoir si des personnalités citées possédaient effectivement un compte chez Clearstream», expose le général devant les juges. Selon le militaire, le nom de Nicolas Sarkozy est mentionné lors du conclave du 9 janvier. Il provoque même une certaine «agitation» entre les participants, à en croire l'entretien de Rondot, publié hier par le Figaro. «A aucun moment, le nom de Nicolas Sarkozy n'a été évoqué dans la réunion», a commenté le Premier ministre. Philippe Rondot a aussi souligné, dans le Figaro, que «jamais Dominique de Villepin ne [lui] avait demandé de s'intéresser à un moment ou à un autre aux politiques». Le Premier ministre y a vu un «démenti» des «déclarations tronquées» publiées par la presse.

Un rapport «confidentiel défense» du général Rondot, révélé hier par le Monde, a précisé la chronologie des vérifications officielles. Ce document, remis le 19 octobre 2004 à la ministre de la Défense, fait état d'une première «opération» de vérification effectuée sous le contrôle du ministère de la Défense, à partir de novembre 2003. Jean-Louis Gergorin en est à l'origine. Il présente l'informaticien Imad Lahoud, embauché par EADS, comme le découvreur technique de l'affaire. On le saura plus tard, Lahoud a obtenu un listing de Clearstream auprès de Denis Robert, auteur de deux livres sur l'établissement luxembourgeois. «Nonobstant mes doutes, Jean-Louis Gergorin a jugé utile d'informer Dominique de Villepin», expose Rondot pour expliquer sa convocation au Quai d'Orsay, le 9 janvier 2004. Dans le rapport ­ comme dans son audition ­, Rondot souligne que Villepin «avait rendu compte au président de la République de la gravité des choses», d'où ses consignes de «procéder à des vérifications discrètes».

«Criblage». Le général a mené l'enquête : «Criblage (sic) de personnes et de sociétés étrangères figurant sur les listes, contacts avec certains Français pour tester, sans les alerter, leurs "vulnérabilités", observations in situ des pénétrations informatiques réalisées par la source sur le réseau bancaire [Clearstream]. Aucune réponse satisfaisante n'est venue conforter l'existence d'un tel réseau.» Reste à savoir qui était vraiment «la source» et pourquoi Dominique de Villepin et son entourage semblent lui avoir accordé tant de crédit.

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