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Gauche ouvrière et chrétienne
29 avril 2006

Affaire Clearstream, Villepin sur la sellette,la question de sa démission est posée

LA GAUCHE OUVRIERE ET CHRETIENNE A MIS DEUX ARTICLES A LA SUITE CAR ILS SE COMPLTENT PARFAITEMENT.
DE VILLEPIN EST TOTALEMENT DISCRIDITE,APRES LE RETRAIT DU CPE IL AURAIT DU DEMISSIONNER ET SARKOSY AVEC LUI:CAR,RAPPELONS LE, L'IDEE DU CPE VIENT DE SARKO.
L'AFFAIRE CLEARSTEAM EST UN SCANDALE QUI EST EN MEME TEMPS UNE CRISE DE REGIME PUISQUE CHIRAC SERAIT COMPROMIS LUI AUSSI .
LA FRANCE NE PEUT PAS ETRE GOUVERNEE NI PAR UN CHEF DE L'ETAT AFFAIBLI PHYSIQUEMENT ET POLITIQUEMENT ET UN PREMIER MINISTRE QUI LUI EST AUSSI TRES IMPOPULAIRE ,MANIPULATEUR,MALVEILLANT ET HYPOCRITE,ET MENTEUR.
CHIRAC ,DE VILLEPIN ET SARKOSY AVEC L'UMP SONT DISQUALIFIES ET INDIGNES DE DIRIGER ET GOUVERNER LA FRANCE.
IL EST IMPOSSIBLE DE GARDER UNE TELLE EQUIPE A LA TETE DE LA FRANCE,ILS DOIVENT TOUS DEMISSIONNER
D'AILLEURS,IL EST QUESTION QUE DE VILLEPIN SOIT OBLIGE,S'IL Y A UNE PERQUISITION A MATIGNON ET CELA EST DE PLUS EN PLUS PROBABLE,DE DEMISSIONNER
LA FOLIE DES GRANDEURS ET VOULOIR A TOUT PRIS ETRE LE SEUL CANDIDAT A L'ELECTION DE 2007 ET POUR CELA SE SERVIR DES SERVICES DE L ' ETAT POUR DISCRIDITE SARKOSY MAIS AUSSI DE ËRSONNALITE DE GAUCHE CELA EST INDIGNE D'UN PREMIER MINISTRE MAIS AUSSI D'UN PRESIDENT QUI ,ENCORE UNE FOIS,SERAIT AUSSI CONCERNE ,CAR IL VOUDRAIT SE PRESENTER EN 2007
L'UMP,CHIRAC,DE VILLEPIN ,SARKOSY N'ONT ABSOLUMENT AUCUNE LEGITIMITE A GOUVERNER LA FRANCE.
TOUS LES FRANCAIS DOIVENT EXIGER,MEME S'IL FALLAIT DESCENDRE DANS LARUE, QUE CHIRAC ET TOUT LE GOUVERNEMENT AVEC TOUTE L'UMP DOIVENT DEMISSIONNER.
LA Veme REPUBLIQUE EST BIEN MORTE ET IL FAUT MAINTENANT LA VIemeREPUBLIQUE


              

La presse française n’écarte pas samedi l’hypothèse d’une démission du premier ministre. L’affaire Clearstream est qualifiée par plusieurs quotidiens de « crise de régime », de « règlements de comptes » ou encore de « scandale. »

« Villepin doit se démettre pour éviter à la France le ridicule d’une République bananière », estime Libération car cela permettra à « Chirac d’installer un gouvernement de soins palliatifs qui accompagnera doucement sa fin de mandat ». « Douze longs mois qui laisseront à Sarkozy le temps de mesurer la valeur d’une victoire qui achève de disqualifier son camp », affirme le quotidien.

Même son de cloche pour Sud-Ouest puisque « s’il s’avère que Dominique de Villepin a bien demandé d’enquêter sur Nicolas Sarkozy, il devra alors démissionner, ce qu’il aurait peut-être déjà dû faire après avoir battu en retraite sur le CPE. »

« Fardeau »

L’Est Républicain enfonce également le clou car « Jacques Chirac doit se poser la question de savoir s’il lui est encore possible de garder ce chef du gouvernement impopulaire, affaibli, plombé par ce mélange de basses manœuvres, de malveillance et de duplicité ». « Politiquement, Dominique de Villepin est devenu un fardeau pour le président de la République », écrit le journal.

La question est aussi posée par la République des Pyrénées qui se demande « combien de temps Dominique de Villepin va pouvoir maintenant encore s’accrocher à son poste, sans entraîner tout son camp dans sa chute ? ».

Justement la chute du couple Chirac/Villepin interpelle La République du Centre pour qui « Dominique de Villepin entraîne une fois de plus Jacques Chirac dans la tourmente. » « Ce qui nous vaut un inédit renversement des rôles sous la Ve : jusqu’à présent, le Premier ministre servait de fusible au Président. Désormais, c’est le Président qui sert de fusible au Premier ministre », note le quotidien.

Démêler l’affaire

Le Figaro, pour sa part, tente de démêler l’affaire et s’interroge : « Qui a introduit le nom de Nicolas Sarkozy et des autres personnalités dans la fameuse liste ? ». « Il est possible que le ‘vrai’ scandale Clearstream procède d’un mensonge par omission : ceux qui avaient les preuves de son innocence n’auraient rien dit à Nicolas Sarkozy », estime le quotidien. « Mais le scandale peut relever aussi du mensonge par action : des adversaires politiques, avec la complicité de certains services, auraient sciemment ‘mouillé’ Sarkozy pour ruiner ses chances avant 2007. Il s’agirait alors d’un complot d’Etat digne de l’affaire Markovic dont les conséquences, s’il était mis au jour, pourraient être proprement cataclysmiques », affirme Le Figaro.

Quant à L’Humanité, il relève que « le pays attend que l’on s’attaque en urgence au chômage, à l’insécurité sociale, au mal-vivre ». « Les deux principaux protagonistes gouvernementaux ne vivent qu’au rythme de leur guerre à outrance. Cette situation nourrit autant d’aspiration au changement que de dégoût, et les charognards de la politique sont en embuscade », souligne le quotidien communiste. (LeFigaro)


Villepin rattrapé par la tempête Clearstream

Contredisant les propos du Premier ministre, le général Rondot l’a décrit aux juges comme donneur d’ordre dès janvier 2004.

Alerte rouge au sommet de l’Etat. Les derniers déroulements de l’affaire Clearstream ont porté un coup qui pourrait être fatal à un gouvernement déjà mal en point. Au centre de la tourmente : Dominique de Villepin qui, sorti en lambeaux de la crise du CPE, se retrouve accusé d’avoir au minimum menti, au pire d’avoir ourdi une véritable manipulation contre son rival Nicolas Sarkozy. Il se défend bec et ongles ­ comme Jacques Chirac ­ d’avoir cherché à nuire au ministre de l’Intérieur. Le locataire de la place Beauvau, qui sait que toute la majorité peut sortir laminée de cette affaire explosive, continue de jouer la solidarité avec le chef du gouvernement. Villepin, lui, assure dans une interview au Figaro publiée samedi qu’il ne « voit pas la nécessité » d’un remaniement de son équipe.

« Des instructions ».

Mais le Premier ministre apparaît bien mal en point après les déclarations du général Philippe Rondot. Selon le Monde, cet ancien conseiller pour les affaires de renseignement au ministère de la Défense, aujourd’hui à la retraite, a affirmé aux juges chargés de l’affaire Clearstream que « le nom de monsieur Sarkozy a été évoqué » comme un possible bénéficiaire d’un compte à l’étranger en lien avec la société financière au cours d’une réunion avec Dominique de Villepin, le 9 janvier 2004. Il aurait ajouté : « Monsieur de Villepin m’a alors fait part des instructions qu’il avait reçues au sujet de cette affaire des listings Clearstream de la part de Jacques Chirac. » Une version que conteste le Premier ministre. « Si le nom de Sarkozy a été cité, c’est seulement pour mettre en garde contre les risques de guéguerre entre services de renseignement », explique l’un de ses proches. Toujours selon le quotidien, les juges d’instruction ont saisi au domicile de Philippe Rondot une fiche rédigée à l’issue de cette réunion par le général, alors conseiller pour les affaires de renseignement au ministère de la Défense, dans laquelle il écrit : « Enjeu politique : N. Sarkozy. Fixation sur N. Sarkozy (réf. conflit J. Chirac/N. Sarkozy). » « Attention aux bouts de notes tronqués, aux éléments partiels », met en garde un conseiller de Matignon qui assure que Villepin a uniquement agi « pour défendre l’intérêt de l’Etat et la sécurité nationale ».

Ayant pris connaissance de la publication imminente des explications de Rondot, le Premier ministre avait tenté de se défendre préventivement en demandant jeudi au Figaro de publier sa version des faits. Vendredi en fin de matinée, il a fait envoyer dans toutes les rédactions un argumentaire détaillé dans lequel il jure n’avoir « jamais » fait enquêter sur Sarkozy. « Il ne s’agissait en aucun cas de s’intéresser à des personnes mais bien à des réseaux et à des intermédiaires. Nous n’avons jamais parlé de Nicolas Sarkozy comme possible bénéficiaire de compte bancaire à l’étranger : je suis formel sur ce point », insiste le Premier ministre. Son entourage met au défi de trouver des preuves de demandes d’enquête de Villepin concernant Sarkozy : « Où sont les documents ? Où sont les rapports d’enquête que le général Rondot aurait donnés à Dominique de Villepin ? Ça n’existe pas ; il n’y a rien. »

Sarkozy sobre. Dans le même esprit de dénégation, Jacques Chirac s’est fendu d’un communiqué démentant « catégoriquement avoir demandé la moindre enquête visant des personnalités politiques » en liaison avec l’affaire Clearstream. L’Elysée a précisé que, « depuis son entrée en fonction, le président de la République a agi pour la moralisation des marchés internationaux et pour la lutte contre les réseaux mafieux. Il a toujours donné à ses gouvernements successifs des orientations en ce sens ».

Persuadé de longue date de l’implication de la chiraquie dans la manipulation dont il a fait l’objet, Nicolas Sarkozy fait preuve depuis quelques jours de sobriété pour commenter les informations qui accréditent sa thèse. Après avoir déjeuné avec Dominique de Villepin jeudi, le patron de l’UMP a joué l’apaisement le soir sur TF1, se contentant de regretter de n’avoir pas été informé qu’un rapport l’avait blanchi. Vendredi, en déplacement en Corse, il a refusé de commenter le témoignage du général Rondot : « A partir du moment où les commissions rogatoires sont rentrées et que j’ai eu deux commissions rogatoires internationales, on sait que je n’ai pas » de comptes à l’étranger. « La justice est saisie », a-t-il conclu. Depuis son exil québecois, Alain Juppé s’est fait, lui, juge de paix des querelles de son camp. L’ancien Premier ministre, qui a longtemps couvé Villepin avant de s’en éloigner, et s’est souvent frotté à Sarkozy par le passé, a déploré vendredi les « rivalités personnelles exacerbées » de son camp. « Je ne peux pas manquer de dire toute la peine que j’ai à voir la lutte fratricide qui déchire la droite française », a-t-il déclaré, à Montréal, devant la chambre de commerce française au Canada, à l’occasion d’une conférence sur... « les chances de la France ».

« Affaire d’Etat ». La gauche, elle, n’a pas vraiment compati. Julien Dray, porte-parole du PS, a estimé que l’enquête judiciaire prenait « la dimension d’une affaire d’Etat », après la révélation de nouveaux éléments « d’une extrême gravité » : « La parole des plus hautes autorités est mise en cause. » Le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault a demandé de constituer une commission d’enquête parlementaire. Pour le député de Saône-et-Loire Arnaud Montebourg : « La preuve est faite de l’existence d’un cabinet noir au sommet de l’Etat UMP ». « L’équipe de l’UMP n’a aucune légitimité pour rester au pouvoir, a-t-il déclaré. La Ve République pourrit par la tête. » (Liberation)

Clearstream: la question de la démission de Villepin est posée


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PARIS (Reuters) - La question de la démission de Dominique de Villepin est posée samedi en raison de l'affaire Clearstream, tandis que les proches du Premier ministre mettent en avant une tentative de déstabilisation.

L'audition de Dominique de Villepin par les juges d'instruction chargés du dossier paraît inévitable, écrit samedi Le Monde, en affirmant que "sa défense (...) comporte plusieurs points faibles".

"Compte tenu des nombreuses contradictions apparues entre les affirmations du Premier ministre et la déposition du général Rondot, l'audition de M. de Villepin par les juges (Jean-Marie) d'Huy et (Henri) Pons paraît inéluctable", ajoute le quotidien.

Le Parisien, citant des sources judiciaires, ajoute même que le parquet de Paris a envisagé "la possibilité par les deux magistrats d'une perquisition à Matignon, dans le bureau de Dominique de Villepin".

"Le scénario du départ forcé n'est donc plus du tout exclu par Matignon. Même si M. de Villepin, qui dénonce une manipulation à son encontre, a choisi de n'exclure aucune arme pour sa défense", selon Le Monde.

"Villepin doit se démettre pour éviter à la France le ridicule d'une République bananière", affirme pour sa part Libération.

Dans ce contexte, le député socialiste Henri Emmanuelli en a appelé a Jacques Chirac, lui demandant "d'agir très rapidement".

"Le chef de l'Etat, s'il a d'autres solutions, qu'il les utilise", a déclaré le député des Landes, sur France Info, en faisant allusion au départ de Dominique de Villepin.

"Mais, moi, je crois qu'en tout cas mardi ce sera très difficile" pour le Premier ministre face aux députés lors de la séance des questions d'actualité à l'Assemblée nationale.

Dans une interview au Figaro, le Premier ministre se borne à déclarer qu'il ne voit pas la "nécessité" d'un remaniement gouvernemental, estimant que chercher des "boucs émissaires" n'est pas "une bonne solution".

ENQUÊTE PARLEMENTAIRE

Proche de Dominique de Villepin, le député UMP Georges Tron, s'est quant à lui efforcé de contre-attaquer en faisant valoir que l'affaire Clearstream n'était pas une affaire d'Etat mais une tentative de déstabilisation du chef du gouvernement.

"On est dans une affaire dont les interlocuteurs sont des gens qui, effectivement, sont en responsabilité de l'Etat. Reste qu'il y a une imbrication évidente entre ce qui relève de la défense des intérêts de l'Etat et ce qui relève de l'exploitation politique, pour ne pas dire politicienne, que certains essayent d'en faire", a affirmé le député de l'Essonne sur France Info.

"Je crois que tous ceux qui, aujourd'hui, cherchent d'une façon ou d'une autre à affaiblir le Premier ministre y ont intérêt", a-t-il ajouté.

"Je le dis sans aucune forme d'ambiguïté, la position de Dominique de Villepin est une position d'autant plus exposée qu'après la crise du CPE certains se disent que c'est peut-être le moment ou jamais de tenter de pousser un avantage", a remarqué Georges Tron.

L'opposition a l'intention, à la reprise des travaux au Palais-Bourbon, mardi, de demander une commission d'enquête parlementaire sur des "dysfonctionnements" de l'Etat et sur l'utilisation des services secrets.

"Il faut faire la lumière parce que ce climat délétère, je ne vois pas comment il pourrait durer jusqu'à l'élection présidentielle", a commenté le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault.

"Si une commission d'enquête parlementaire ne peut être formée sur des faits donnant lieu à une information judiciaire, elle peut être créée sur les dysfonctionnements de ces services et sur leur utilisation, voire leur instrumentalisation, à des fins partisanes", a renchéri le député Roger-Gérard Schwartzenberg, président d'honneur du Parti radical de gauche.

Le Premier ministre, a-t-il ajouté dans un communiqué, "serait bien inspiré" de demander au conseil des ministres, mercredi prochain, de l'autoriser à être entendu par les magistrats qui instruisent l'affaire Clearstream.

"Personne ne comprendrait que le Premier ministre reste inerte alors qu'il est soupçonné - à tort ou à raison - d'avoir utilisé les services de renseignement de l'Etat dans un but personnel lié à la préparation de l'élection présidentielle de 2007", a fait valoir le député du Val-de-Marne.

         


                                                 

 

         

Publié le samedi 29 avril 2006

par  Le Journal Chrétien

 
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