Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Gauche ouvrière et chrétienne
1 avril 2006

Les anti-CPE plus que jamais mobilisés pour le 4 avril

LA GAUCHE OUVRIERE ET CHRETIENNE AVAIT MIS EN GARDE LE POUVOIR EXECUTIF SUR LE FAIT QUE S'IL NE RETIRAIT PAS LE CPE,S'IL PRENAIT LES JEUNES POUR DES IDIOTS NOUS VERRIONS LE MOUVEMENT SE RADICALISER ET NOUS NE POUVONS PAS SAVOIR JUSQU'OU CELA IRAIT

LE MOUVEMENT A MONTER D'UN CRAN DES HIER AVEC:BLOCAGE DES VOIES FERREES,DES AUTOROUTES,DES ROCADES ET LES JEUNES A PARIS QUI VOULAIENT ENTREE DANS L'ASSEMBLEE NATIONNALE

LES JEUNES DONC RESTENT PLUS MOBILISES ET ACTIFS QUE JAMAIS

LA GAUCHE OUVRIERE ET CHRETIENNE NE PEUT SAVOIR JUSQU'OU ILS IRONT MAIS ILS SONT DETREMINES A DURCIR LE MOUVEMENT CE CONFLIT N'EST PAS COMPARABLE A CELUI DE 68,CAR LA LES JEUNES ONT PEUR POUR LEUR AVENIR:PAUVRETE,PRECARITE,ET CE N'EST PAS LE DISCOUR DE CHIRAC QUI A CHANGER QUELLEQUE CHOSE BIEN AU CONTRAIRE CAR COMME NOUS L'AVONS DEJA DIS IL A PLUS TOT MIS DE L'HUILE SUR LE FEU

CE NE SERA QUE CES PROCHAINS JOURS ET LE 4 AVRIL QUE NOUS POURRONS PEUT ETRE VOIR JUSQU'OU LE CONFLIT POURRA ALLER



Les anti-CPE plus que jamais mobilisés pour le 4 avril

LE FRONT ANTI-CPE RESTE DÉTERMINÉ
agrandir la photo

PARIS (Reuters) - Syndicats de salariés, étudiants et lycéens anti-CPE sont plus que jamais déterminés samedi, à trois jours de leur cinquième journée nationale de mobilisation, à obtenir le retrait du contrat première embauche.

Au lendemain de l'intervention télévisée du président Jacques Chirac promulguant la loi sur l'égalité des chances qui intègre le CPE, ils ont réaffirmé comme préalable à toute reprise de discussion le retrait pur et simple du texte.

Samedi, le Premier ministre, Dominique de Villepin, a reçu à Matignon les responsables de la majorité, dont le président de l'UMP Nicolas Sarkozy. Une proposition de loi visant à modifier le CPE sera déposée "le plus vite possible" par les groupes UMP de l'Assemblée nationale et du Sénat, a annoncé le président du groupe UMP à l'Assemblée, Bernard Accoyer, après la réunion.

Les deux groupes souhaitent en outre "engager au préalable des discussions "approfondies" avec les syndicats et les organisations étudiantes et lycéennes, a-t-il ajouté.

Nicolas Sarkozy a pour sa part invité "tout ceux qui veulent vraiment le dialogue" à saisir "la main du dialogue".

Pour la CGT, "il faut mettre à profit le débat qui doit s'ouvrir au Parlement pour accentuer la pression et gagner le retrait du CPE".

"Il y a (..) encore plus de raisons de conforter l'unité et d'amplifier la mobilisation", estime la syndicat pour qui c'est le chef de l'Etat qui a pris "la responsabilité de prolonger la crise".

Même rejet à la CFDT, où l'on estime que Jacques Chirac n'a laissé "aucune place au dialogue social" et qu'il a semé "la confusion". "La mobilisation du 4 avril garde toute sa pertinence", assure le syndicat.

"Il s'agit par l'ampleur de la mobilisation et le refus de tout acte violent, d'obtenir que la future loi réponde à nos exigences", ajoute-t-il.

MENACE D'OCCUPATIONS D'AEROPORTS

"Incompréhensible et inacceptable!", affirme Force ouvrière qui "réitère" son appel à la mobilisation.

L'Union nationale des étudiants de France (Unef) entend relever le défi du "bras de fer" avec le gouvernement et appelle les étudiants à intensifier les actions sur le terrain.

"Nous nous sentons méprisés par l'autisme de Jacques Chirac. Alors nous allons poursuivre la mobilisation", a prévenu sur France Info son président Bruno Julliard.

Il a appelé les étudiants à des "actions ponctuelles" comme des occupations de gares, de péages d'autoroute, d'aéroports et des rassemblements "spontanés".

"La seule issue qui peut être apportée à cette crise, elle est dans les mains du gouvernement. Qu'il accepte tout simplement de dire qu'il a commis une erreur! Qu'il nous dise qu'il retire le CPE et enfin ouvrons des discussions", a-t-il dit.

Le syndicat sud Education a lui aussi appelé à "renforcer la mobilisation". "Il faut que le pays fasse entendre sa voix".

L'intersyndicale salariés-étudiants-lycéens doit se réunir mercredi au lendemain de la nouvelle journée de manifestations, de grèves et d'arrêts de travail pour décider des suites à donner au mouvement.

Samedi, les partis politiques de gauche se sont de leur côté retrouvés à Paris, au siège du PCF, pour préparer la riposte à l'intervention du chef de l'Etat.

Publicité
Commentaires
Publicité