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Gauche ouvrière et chrétienne
1 avril 2006

Manifestation nocturne des étudiants et lycéens à Paris

VOILA CE QUI SE PASSE ET VA SE PASSER DANS LES PROCHAINS QUAND ON PRENDS LES JEUNES POUR DES IMBECILES ;ILS SE REVOLTENT

ENCORE UNE FOIS,CHIRAC N'A RIEN APPAISE BIEN AU CONTRAIRE,IL N' A FAIT QUE D'ATTISER LE FEU

DE VILLEPIN A TOUJOURS ETE DANS SON BUNKER,ET IL N'A JAMAIS RIEN COMPRIS ,IL JOUE A LA GUERRE ,IL NE VOIT QUE LES ELECTIONS DE 2007

MAIS,IL RISQUE D'AVOIR UN GOUT AMER DANS LA GORGE SUITE A SON ENTETEMENT CAR LE MOUVEMENT CONTINUERA ET MONTERA ENCORE PLUS EN PUISSANCE



Manifestation nocturne des étudiants et lycéens à Paris

MANIFESTATION DES ÉTUDIANTS ET LYCÉENS À PARIS
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PARIS (Reuters) - Des milliers d'étudiants et lycéens ont manifesté vendredi soir à Paris, de la Bastille au Quartier latin en passant par la Concorde, pour dénoncer les propos "inacceptables" de Jacques Chirac et exiger à nouveau le retrait du contrat première embauche (CPE).

Peu avant minuit (22h00 GMT), une partie du cortège se trouvait bloquée aux abords du Sénat par les forces de sécurité, qui les empêchaient d'accéder à la Sorbonne, symbole de la contestation anti-CPE.

Cantonnée dans un premier temps place de la Concorde par les CRS, une autre partie des étudiants avait été contrainte de prendre la direction de Montparnasse, les deux cortèges espérant se rejoindre dans le Quartier latin.

Vers minuit, on ne signalait aucun incident en marge de cette manifestation.

Participant au départ en début de soirée à un simple rassemblement place de la Bastille, ces jeunes ont traversé à pas rapides une partie de la capitale jusqu'à la place de la Concorde, où ils étaient entre 4.000 et 5.000.

Ils avaient l'intention de se rendre soit sur les Champs-Elysées, soit aux abords de l'Elysée. Mais plusieurs barrages policiers en ont obligé certains à traverser la Seine pour se masser aux abords de l'Assemblée nationale.

Vers 23h00 (21h00 GMT), tandis que des policiers prenaient position sur les marches du Palais Bourbon, d'importantes forces de l'ordre ont coupé le pont de la Concorde pour isoler l'avant-garde des manifestants.

Un millier de jeunes ont alors reflué sur le boulevard Saint-Germain pour tenter de rallier la Sorbonne.

"C'est dommage, l'Assemblée, on aurait pu l'avoir, les grilles cédaient", s'est désolé un militant autonome.

Plus tard, devant l'afflux de policiers autour du Quartier latin, de nombreux jeunes criaient: "On n'est pas des casseurs, on est des électeurs. Retrait du CPE".

"QUI SEME LA MISERE RECOLTE LA COLERE"

Torches à la main, plusieurs dizaines de lycéens étaient montés plus tôt sur les marches de l'Opéra Garnier, dont les grilles avaient été aussitôt fermées.

Au cri de "Résistance", les manifestants, rejoints tout au long du parcours par de nombreux jeunes, avaient alors contourné un barrage policier sur le Boulevard des Italiens pour reprendre la direction de la Concorde, où des cordons de CRS s'installaient dans l'urgence pour empêcher leur progression.

"Qui sème la misère récolte la colère", scandaient des manifestants répondant essentiellement à l'appel de syndicats étudiants et lycéens et de mouvements d'extrême-gauche.

"Ce qui est magnifique, c'est qu'on a grossi tout au long du parcours. On était 500 au départ", a dit une responsable lycéenne.

Place de la Bastille, de nombreux jeunes avaient pris le micro pour laisser exprimer leur indignation après l'annonce, par Jacques Chirac, de la promulgation de la loi créant le CPE.

"Il souffle un drôle de vent sur la Bastille", a dit Cindy Leoni, porte-parole du syndicat lycéen FIDL. "C'est un mélange de colère et d'indignation, les jeunes veulent s'exprimer".

Bruno Julliard a confirmé la détermination des anti-CPE à obtenir le retrait pur et simple du texte.

"Nous attendions que le président de la République entende le message que fait passer la jeunesse et les salariés depuis plus de deux mois et qu'il retire le contrat première embauche", a-t-il dit sur TF1.

"Et qu'est-ce qu'il nous dit ? Il nous énumère les mêmes arguments que nous entendons depuis des semaines. On est pas plus convaincus ce soir".

Pour Karl Stoeckel, président de l'Union nationale lycéenne, "Jacques Chirac est en train de faire un marchandage avec son contrat première embauche qui est déjà périmé et qui aujourd'hui doit être tout simplement retiré parce que l'écrasante majorité de la population comme l'ensemble de la jeunesse demande son retrait".

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