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Gauche ouvrière et chrétienne
27 mars 2006

Impasse sur le CPE, durcissement du mouvement étudiant

DE VILLEPIN RECOLTE CE QU'IL SEME,LA COLERE DES JEUNES QUI POUR SE FAIRE DURCISSENT DONC LE MOUVEMENT

A DROITE ,SARKO ET SES AMIS COMMENCENT A PRENDRE LEURS DISTANCES;MAIS,JUSQU'A QUAND VONT ILS EN PUBLIC ET A L'ASSEMBLEE SOUTENIR DE VILLEPIN ?ALORS QUAND PRIVE ILS SONT POUR UN COMPROMIS ET MEME CERTAIN POUR LE RETRAIT DU CPE

DE VILLEPIN EST PEUT ETRE POUR LE PS UN EMPEREUR ROMAIN ,MAIS POUR NOUS,LA GAUCHE OUVRIERE ET CHRETIENNE ,IL EST UN DICTATEUR ,UN POTENTAT

POUR DIRE QUE LES JEUNES SONT REMONTES CONTRE LE GOUVERNEMENT QUI NE LES PRENDS ABSOLUMENT PAS AU SERIEUX CAR,JUSQU'A MAINTENANT ILS NE VOULAIENT QUE LE RETRAIT DU CPE MAIS DEVANT LE MUR QU'EST ,LE DICTATEUR DE VILLEPIN, ILS VEULENT SA DEMISSION ET CELLE DU GOUVERNEMMENT

ALLIOT MARIE ,TOUT COMME CHIRAC,EST BIEN MAL PLACEE POUR FAIRE LA LECON DU RESPECT DES LOIS CAR ELLE OUBLIS QU'EN 2004 ,LA DROITE AVAIT VOTEE UNE LOI DISANT:QU'AUCUN CHANGEMENT DU CODE DU TRAVAIL,DES CONTRATS DE TRAVAIL NE SERA FAIT SANS AU PREALABLE DES CONCERTATIONS AVEC LES ORGANISMES SYNDICAUX HORS C'EST BIEN TOUT LE CONTRAIRE QUI C'EST PASSE

LA GAUCHE OUVRIERE ET CHRETIENNE EST TOUJOURS AVEC LES ETUDIANTS,LES LYCEENS ET SALARIES ET APPELLE A UNE GREVE GENERALE ET CELA APRES LE 28 SI  LE GOUVERNEMENT CONTINUE A REFUSER LE RETRAIT DU CPE

CE GOUVERNEMENT AURA TOUTES LES RESPONSABILITES DES MOUVEMENTS,DES GREVES ET DES DEREGLEMENTS QUI SE PASSERONT EN FRANCE,IL NE DEVRA DONC S'EN PREDRE QU'A LUI MEME ET NOS A TOUS LES ANTI CPE




Impasse sur le CPE, durcissement du mouvement étudiant

LE DOSSIER DU CPE DANS L'IMPASSE
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PARIS (Reuters) - A la veille d'une semaine cruciale dans le conflit sur le CPE, gouvernement et syndicats ont campé sur leurs positions, tandis que la coordination étudiante appelait à amplifier le mouvement.

Dans un communiqué lu après la réunion des 500 délégués de 86 établissements à Aix-en-Provence, la coordination, structure parallèle aux syndicats étudiants, a également réclamé la démission du gouvernement de Dominique de Villepin.

"Le gouvernement a fait le choix du pourrissement du mouvement et de la provocation. La journée du 28 (mars) sera un moment décisif dans notre lutte. S'il ne cède pas, nous appelons d'ores et déjà à la reconduite de la grève pour aboutir le 4 avril à un nouveau temps fort", lit-on dans le texte adopté. La coordination pense à une grève générale.

"Le gouvernement (...) doit partir en même temps qu'il retirera son projet", ajoute le texte.

La coordination prévoit aussi d'organiser le 30 mars des actions de blocages des gares et des axes routiers.

Selon le ministère de l'Education, 15 universités étaient occupées et 42 autres voyaient leur activité perturbée. Un millier de lycées seraient en grève, selon la coordination.

Les examens de fin d'année sont d'ores et déjà menacés.

A Paris, environ 1.500 étudiants ont manifesté dimanche contre le blocage des universités, à l'appel notamment du syndicat de droite Uni.

Le Premier ministre, qui refusait vendredi encore toute "dénaturation" du CPE, a annoncé samedi qu'il était prêt à discuter sur les deux points contestés - la période d'essai de deux ans et de la non-motivation des licenciements.

VILLEPIN RECU A L'ELYSEE, MAM EXCLUT TOUT RETRAIT

Samedi dans la journée, Dominique de Villepin a été reçu à l'Elysée avec ses ministres Jean-Louis Borloo (Cohésion sociale) et Gérard Larcher (Emploi) pour "un point de situation", a-t-on appris dans l'entourage du président.

Dimanche soir, la ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie, a exclu un retrait du CPE tout en prônant des discussions élargies.

"Nous avons des institutions, elles sont ce qu'elles sont mais c'est la base de la République. Je crois qu'il faut savoir respecter la loi", a-t-elle dit sur Europe 1.

Elle a prôné l'ouverture de négociations avec toutes les parties, y compris le Medef.

Peu après, le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, a exclu toute nouvelle rencontre avec Dominique de Villepin tant que ce dernier n'aurait pas retiré le CPE.

"Nous ne reverrons pas le Premier ministre pour discuter de modalités d'applications du CPE", a-t-il dit au Grand jury RTL-LCI-Le Figaro.

Selon un sondage Ifop publié dans le JDD, 83% des Français souhaitent que Jacques Chirac "s'implique davantage" dans le dossier.

L'opposition de gauche a durci le ton et le socialiste Jack Lang a même comparé dimanche Dominique de Villepin à l'empereur romain Néron.

"Le spectacle qui est offert est le spectacle d'un empereur Premier ministre, en l'occurrence poète, intellectuel sans doute brillant, qui prononce des phrases et des phrases et des paroles, tandis que Rome s'embrase et s'enflamme", a-t-il dit.

A la tribune du 33e congrès du PCF dimanche, Marie-George Buffet a fait scander "retrait du CPE" aux militants de son parti. "Nous serons mobilisés pour poursuivre cette formidable révolte sociale", a-t-elle lancé.

A droite, le président du parti majoritaire UMP, Nicolas Sarkozy, a semblé prendre davantage encore ses distances avec le Premier ministre en l'exhortant samedi au "compromis".

Son lieutenant, Patrick Devedjian, a expliqué dimanche que le président de l'UMP, qui entend briguer l'Elysée en 2007, ne quitterait pas pour autant le gouvernement.

FORTES PERTURBATIONS

Pour la journée de mardi, les syndicats de salariés prévoient de fortes perturbations, mais pas de paralysie totale, dans les secteurs des transports publics et de l'éducation.

A Paris, la RATP prévoit d'assurer la circulation d'un métro sur deux, de deux bus sur trois et annonce une rame sur quatre ou deux rames sur cinq suivant les lignes de RER.

En province, plus de 70 villes seront touchées par les grèves des transports. A Lille, est par exemple annoncé un arrêt complets des bus et tramway, mais une circulation normale dans le métro.

La direction de la SNCF prévoit de faire circuler deux TGV sur trois, 40% des trains Corail sur le réseau national et la moitié des trains de la banlieue parisienne. Des annulations de vols sont également annoncées dans les aéroports.

De nouvelles manifestations doivent être organisées partout en France mardi et Nicolas Sarkozy a annoncé une modification de la stratégie des forces de l'ordre.

Les syndicats ont rencontré samedi Nicolas Sarkozy à son ministère. Ils ont refusé que les policiers interviennent à l'intérieur des cortèges mais ont accepté des policiers à l'avant, à l'arrière et "dans les rues latérales".

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