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Gauche ouvrière et chrétienne
14 janvier 2006

LA CONSTITUTION EST MORTE

Comme le dit ,bien justement ,la Hollande ,la constitution est morte et bien morte;la france ,par la voix de son president,doit dire la meme chose que nos amis hollandais
Tous les eurodeputes français,hollandais,et ceux des pays qui n'ont pas pu voter(comme la pologne)ou ceux des autres pays et qui sont contre la constitution doivent faire en sorte que cette constitution soit declare morte,et revoir un autre plan
Car ,comme il est dit pour qu'une constitution soit valable ,elle doit etre ratifiee par tous les etats membre ce qui n'est pas le cas;donc tous les presidents,tous les deputes europeens doivent en prendre acte et tourner la page



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              Face à la cacophonie des Vingt-Cinq, les eurodéputés relancent le débat

            

              Le débat sur la Constitution sort du coma

                                                                                                         
               

                                                 

Cette fois, le débat n'est plus « oui » ou « non » à la Constitution, mais comment relancer l'Union.

               

             

               

               
            

             Le « deuil » qui a suivi le rejet de la Constitution européenne par la France et les Pays-Bas paraît terminé. En cette saison de voeux, les dirigeants des Vingt-Cinq parlent de relance... dans la plus parfaite cacophonie. Le Parlement européen tente de jouer les réanimateurs.

            

             

BRUXELLES (de notre correspondant). - Plusieurs mois se sont écoulés depuis le double « non » des Français et des Néerlandais à la Constitution européenne. Les esprits se sont, depuis, un peu calmés. Les rancoeurs semblent moins vivaces. Et le débat sur la nécessité de faire avancer l'Europe refait surface.

Du côté des chefs d'État, les déclarations se sont multipliées ces dernières semaines. Sans véritable consistance d'ailleurs. Tandis que le gouvernement néerlandais proclamait « la Constitution est morte » et refusait d'organiser un nouveau vote, on rappelait mordicus, en Allemagne ou en Espagne, que ce texte, approuvé par une majorité d'États, doit être appliqué (1).

Cacophonie

Jacques Chirac a suggéré, lors de ses voeux, d'emprunter des pièces de la Constitution et ressorti l'idée d'un « groupe de pays pionniers »... Une marotte bien française dont personne ne veut plus en Europe, y compris chez notre partenaire traditionnel, l'Allemagne.

La nouvelle chancelière Angela Merkel a rejeté l'idée dans des interviews au Spiegel et à la Frankfürter Allgemeine Zeitung. De même, elle clame que la Constitution est un tout, avec ses équilibres internes. Elle consentirait juste à lui adjoindre une « déclaration sociale » pour rassurer ceux qu'inquiète le libéralisme. Bref, faute de concertation - le budget de l'Union ayant monopolisé les derniers sommets européens - c'est toujours la cacophonie. L'Autriche, qui assure la présidence de l'Union, aura bien du mal à tirer une ligne directrice pour les six mois que dure sa présidence.

Ni applicable ni intouchable

Le Parlement européen, qui a toujours eu, en la matière, le rôle d'agitateur d'idées, l'a bien compris. Sans plus attendre, deux de ses membres - le Vert autrichien Johannes Voggenhuber et le libéral britannique Andrew Duff - ont décidé de secouer le cocotier. Ils appellent les autres eurodéputés à des initiatives : interpeller les parlementaires nationaux, mettre en place des forums citoyens dans chaque État membre...

Le constat des duettistes est clair : la Constitution n'est pas morte, mais elle n'est pas applicable en l'état. « Il y a un accord de tous sur la nécessité d'une réflexion qui se conclura probablement avec une prise de décision fin 2007 », estime Andrew Duff qui plaide pour « améliorer, modifier ce texte ». Pour Johannes Voggenhuber, la relance ne peut venir que des eurodéputés : « Qui, à part le Parlement, peut encore défendre le processus constitutionnel ? »

Que faire ? Fins connaisseurs des questions institutionnelles, les deux compères se gardent bien, même s'ils ont quelque idée, de s'avancer sur ce terrain glissant. Tous les eurodéputés ne sont pas très chauds à l'idée de reprendre le débat constitutionnel, notamment chez les socialistes ou les conservateurs du Parti populaire européen. Mais, souligne Andrew Duff, « nous devons véritablement répondre aux inquiétudes exprimées, particulièrement sur la situation économique et sociale ».

Le Parlement débattra de l'avenir de l'Europe, mercredi à Strasbourg, avant un vote jeudi.

Nicolas GROS-VERHEYDE.

(1) Comme tout traité européen, ce texte doit être ratifié dans tous les États membres pour entrer en vigueur.

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