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Gauche ouvrière et chrétienne
22 décembre 2005

L'EUROPE A LA CALCULETTE

Les chefs d'etats ne sont pas triomphants apres cette mascarade de budget ue ?heureusement qu'ils se sentent piteux,ils n'ont pas reussi a faire annuler le rabais britannique,ils ont meme pas eu le courage de dire qu'ils falaient mieux revoir la constitution que paraitre unis pour la galerie
Et que va devenir l'ue alors que la majorite des autrichiens sont eurosceptiques et son contre l'entree de la turquie dans l'europe,comme quoi les français et les hollandais ne sont pas les seuls contre cette constitution,et en plus les autrichiens seront en campagne electorale
LA GAUCHE OUVRIERE ET CHRETIENNE  se demmande pourquoi trouver une alternative a une constitution morte nee?
LA GAUCHE OUVRIERE ET CHRETIENNE pense,et croit que pour l'ue europeenne vive et soir vraiment une union,il vaudrait mieux declarer nulle une constitution refusee par une majorite d'europeen et en refaire une autre qui soit acceptable par tous:europe sociale(comme le souhaite les français,les hollandais),liberte du culte,le refus de l'entree de la turquie,europe securitaire....



L'Europe à la calculette

de notre correspondant, François Geoffroy

Le compromis obtenu à l'arraché sur le budget de l'Union règle la question financière. Reste celle des institutions

«Notre accord n'est pas parfait, certainement pas joli; il est acceptable»: à l'image du Premier ministre belge, Guy Verhofstadt, les chefs d'Etat et de gouvernement des Vingt-Cinq étaient soulagés, certes, mais pas triomphants, à l'issue des trente heures de négociations à la calculette qui leur ont permis de boucler, dans la nuit du 16 au 17 décembre, à Bruxelles, un compromis sur le budget de l'Union pour la période 2007-2013. Salué par ses partenaires pour son «courage», Tony Blair, qui présidait les travaux, savait que son retour au 10 Downing Street serait douloureux.


© JSI

A l'image d'autres journaux, le Sun a peu apprécié que Londres ait accepté de diminuer de 10,5 milliards d'euros, d'ici à 2013, le rabais sur sa contribution à la caisse commune: «Il donne VOTRE argent à l'Europe, mais il n'obtient RIEN en échange», titrait le quotidien populaire à grand tirage, dès le lendemain de l'accord. Lié à l'évolution des dépenses communautaires, ce «chèque» continuera d'augmenter, mais le Royaume-Uni - avocat de l'élargissement tous azimuts de l'UE - participera presque normalement au financement des aides aux nouveaux Etats membres, qui atteindront 157 milliards d'euros. Soit l'équivalent d'un «double plan Marshall», selon le chancelier autrichien, Wolfgang Schüssel. Le Premier ministre britannique a expliqué à ses compatriotes qu'il ne voulait pas perdre ses alliés d'Europe de l'Est. Mais ceux-ci, habituellement séduits par sa politique, ont quelque peu déchanté.


L'Union européenne sera présidée au premier semestre 2006 par l'Autriche, un pays dont l'opinion publique est, avec celle de la Grande-Bretagne, la plus eurosceptique du continent. Le gouvernement conservateur de Wolfgang Schüssel (ÖVP) aura la lourde tâche de gérer un ordre du jour ultrasensible, à commencer par l'adhésion de la Roumanie, de la Bulgarie et, surtout, de la Turquie, à laquelle plus de 70% d'Autrichiens seraient opposés, selon les sondages. Pour ne rien arranger, le pays sera en précampagne électorale: des élections générales auront lieu à l'automne. Les débats sur l'immigration, qui agitent la classe politique viennoise, pourraient parasiter la présidence autrichienne.

 

En revanche, la nouvelle chancelière allemande a fait un tabac. Angela Merkel a joué à merveille le rôle de médiatrice, «main dans la main» avec Jacques Chirac, a assuré ce dernier.

La Pologne renoue avec Berlin et Paris

Du coup, le Premier ministre polonais, Kazimierz Marcinkiewicz, a salué la renaissance de l'alliance de son pays avec Berlin et Paris, qui avait connu de sérieux flottements lors de l'intervention américaine en Irak, en 2003. La France, elle, a réussi, au grand dam de Londres, à sauvegarder sa chère politique agricole commune, dont le coût, pour l'ensemble de la période, sera de 362 milliards d'euros, par rapport à un budget total de 862 milliards. En échange, les Britanniques ont obtenu une révision «exhaustive» de toutes les ressources et dépenses de l'Union à partir de 2008-2009, mais les décisions - qui seront prises à l'unanimité - résultant de ce réexamen ne seront vraisemblablement pas mises en œuvre avant 2014.


L'hypothèque financière ainsi levée, reste maintenant aux Vingt-Cinq à trouver une alternative à leur projet de Constitution européenne, mort-né en mai puis juin 2005.


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