ZEP
Nous craignons que les 200 à250 colleges en difficultes choisi par le gouvernement concernent en priorite les zep des banlieux ou les jeunes ont ete insurgès et que soient laizees,oubliees les zep ou les "gentils blancs" sont restes tranquilles;si c'etait cela,il risquerait oui d'avoir une" ghettorisation"
la gauche ouvriere et chretienne demande que les criteres des zep retenues ne tiennent pas compte de ce qui s'est passe dans certaines banlieux mais bien de ce qu'auront besoin les zep choisies
la gauche ouvrier et chretienne demande a tous les partis politiques de gauche ainsi qu' àtous les syndicats de bien faire attention aux choix du gouvernement
PARIS (AP) - Le ministre de l'Education nationale Gilles de Robien a
annoncé mardi que 200 à 250 collèges en difficulté bénéficieront de
moyens supplémentaires à la rentrée 2006, avec l'affectation de 1.000
enseignants supplémentaires et le recrutement de 3.000 assistants
pédagogiques pour ces établissements classés en zone d'éducation
prioritaire (ZEP). "Nous allons choisir les 200 ou 250
collèges qui sont le plus en difficulté, pour concentrer sur eux notre
effort", a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse. Ce choix se
fera selon quatre critères: situation sociale des familles, part des
élèves ayant un retard supérieur à deux ans à l'entrée au collège,
évaluation des résultats à l'entrée en sixième et nombre d'élèves non
francophones. Ces établissements, classés en niveau EP1
(Education prioritaire de niveau un) et dont la liste sera connue d'ici
un mois, bénéficieront d'un label "ambition réussite" et de "moyens
humains supplémentaires", a ajouté le ministre de l'Education
nationale, avant d'énumérer les quinze mesures destinées à ces collèges
dans le cadre de la réforme des ZEP. Ainsi, "1.000 enseignants
expérimentés supplémentaires y seront affectés dès la rentrée 2006
(...) Ils auront pour tâche d'accompagner les élèves dans le cadre des
programmes personnalisés de réussite éducative et de participer à la
formation des jeunes enseignants", a-t-il décrit. De même, 3.000
assistants pédagogiques seront recrutés pour faire du soutien scolaire
et les collèges "Ambition réussite" disposeront d'au moins une
infirmière scolaire. Plus "autonomes", ces collèges, qui
formeront avec les écoles de leur secteur des "réseaux de réussite",
feront l'objet d'une contractualisation avec l'inspecteur d'académie
qui portera sur le projet pédagogique et les objectifs à atteindre.
L'expérimentation y sera encouragée et les résultats seront évalués
chaque année. Les meilleurs éléments pourront déroger à la carte
scolaire et intégrer un lycée extérieur à leur secteur. "On ne
redoublera pas" dans ces établissements, a promis le ministre. Des
"études accompagnées obligatoires", quatre soirs par semaine, seront
prévues pour les élèves ne pouvant pas être aidés à domicile au collège
mais également dans les classes de CE2, CM1 et CM2 du "réseau de
réussite". Sur les 900 collèges actuellement classés en ZEP,
ceux qui ne seront pas labellisés "ambition réussite" seront classés en
EP2 et EP3. Les établissements de niveau deux, qui comprendra les zones
urbaines moins sensibles, "continueront de recevoir les moyens
actuels", a affirmé Gilles de Robien. En revanche, "le niveau trois
regroupera les établissements appelés à sortir en trois ans du
dispositif de l'éducation prioritaire". Ce dispositif fera
l'objet d'une concertation avec les organisations syndicales, les
parents d'élèves et les collectivités locales, alors qu'un délégué
ministériel à l'enseignement prioritaire va être nommé. L'objectif de
cette refonte des ZEP est d'"identifier des établissements, et non des
zones", alors qu'"aujourd'hui, on donne trop peu, à trop de monde", a
noté le ministre de l'Education. Ces mesures sont toutefois
loin de satisfaire le SNES-FSU, qui a dénoncé un "véritable plan de
dynamitage de la politique ZEP". Il n'y a "aucun moyen nouveau pour
redonner du souffle aux ZEP, mais un redéploiement des moyens dans le
cadre d'un budget programmé à la baisse", accuse le Syndicat national
des enseignements du second degré dans un communiqué. Selon
l'organisation, le droit de dérogation pour les meilleurs élèves "ne
pourra qu'accentuer la ghettoïsation des lycées de banlieue". Les annonces de Gilles de Robien s'inscrivent dans le plan pour l'égalité des chances annoncée par Dominique de Villepin
le 1er décembre. Il avait annoncé un renforcement des aides aux ZEP et
plaidé pour une "remise à plat" de la carte pour "concentrer les moyens
sur les établissements où les difficultés sont les plus lourdes". AP |