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Gauche ouvrière et chrétienne
8 décembre 2005

UNEDIC.POUR LE MEDEF CE SONT LES CHOMEURS SEULS QUI DOIVENT PAYER

Le medef ,pour renflouer les caisses de l'unedics ,veut que ce ne soit que les chomeurs et eux seuls qui doivent payer ,les patrons ne pauerons pas;il est vrai que tout le monde sait que les patrons sont malheureux qui ne peuvent pas joindre les deux bouts,mais les chomeurs eux si: pour la plus part ,ils ne vivent pas ,ils survivent,ils ont du mal a payer leur loyer,leur electricite ...mais ils faut qu'ils se serrent encore la ceinture pendant que les patrons eux vivent bien

la gauche ouvriere et chretienne demande a tous les partis de gauche a faire pression de façon a ce que le medef change de position sur l'unedic;et il est necessaire que tous les chomeurs,tous les salariers se tiennent mobilises pour aider leurs syndicats dans ces negociations


Unedic: négociations bloquées, des syndicats proposent une porte de sortie

   

            

Les négociations sur l'Unedic étaient dans une situation de "blocage" mercredi, devant le refus opposé par les syndicats à l'exigence patronale d'une baisse de durée d'indemnisation, certains proposant de repousser à 2006 le débat financier pour sortir de l'impasse.

            

Pour résorber le déficit de l'assurance-chômage -- 14 milliards d'euros fin 2005 -- en trois ans, le patronat propose toujours de rétablir la dégressivité des allocations chômage ou de réduire la durée d'indemnisation.

            

Pour la première fois, le patronat a chiffré cette baisse: la durée d'indemnisation de la filière A (chômeurs ayant cotisé 6 mois) passerait de 7 mois actuellement à 6 mois, la filière B (chômeurs ayant cotisé 14 mois) de 23 mois à 18 mois et la filière C (pour les 50 ans et plus) de 36 à 24 mois. Selon le Medef, l'économie réalisée serait de 3,5 milliards d'euros sur trois ans.

            

Les syndicats ont été unanimes à refuser ces propositions.

            

"Les employeurs continuent à vouloir baisser de façon drastique l'indemnisation des chômeurs, nous sommes dans une situation de blocage", a affirmé Jean-Marie Toulisse (CFDT), en début de soirée.

            

"C'est intolérable, scandaleux", a renchéri Maurad Rabhi (CGT), tandis que Michel Coquillion (CFTC) a rappelé qu'en "2002 (date de la précédente convention), on avait déjà fait au maximum de ce qu'on pouvait faire" sur la réduction de l'indemnisation des chômeurs.

            

Pour tenter de trouver une porte de sortie, la CFE-CGC a proposé en séance que la convention ne porte que sur les mesures d'accompagnement des chômeurs, qui recueillent un relatif consensus, sans aborder les questions financières dans l'immédiat, étant donné que la situation du régime devrait s'améliorer progressivement.

            

Ces questions seraient renvoyées à une négociation "en 2006", qui porterait sur une refonte globale du système d'indemnisation, mais "aussi sur l'offre valable d'emploi et le travail précaire", a indiqué son représentant, Alain Lecanu.

            

Côté syndical, la proposition recueille l'aval de la CFTC, tandis que la  CFDT ne s'est pas prononcée.

            

Mais cette dernière a confirmé ne pas avoir de mandat pour modifier les paramètres d'indemnisation et privilégier l'accompagnement des chômeurs, appelant, elle aussi, de ses voeux une refonte globale des filières, le système étant "à bout de souffle".

            

En revanche, la CGT "refuse de couper la convention en deux", a affirmé M. Rabhi.

            

"Il n' y a pas de dissociation des négociations sur l'assurance-chômage. Il s'agit d'un paquet global", a lui aussi jugé Jean-Claude Quentin (FO), qui a par ailleurs proposé de discuter des conditions d'affiliation au régime (c'est-à-dire de la durée nécessaire pour être indemnisé), pour "mieux prendre en compte le travail précaire" sans préciser le schéma envisagé.

            

De son côté, le patronat "n'acceptera pas de passer le 1er janvier 2006" en n'ayant "pris aucune mesure d'économie pour rééquilibrer le régime", a martelé Denis Gautier-Sauvagnac.

            

Mais le chef de file de la délégation patronale s'est dit d'accord pour "retravailler" ultérieurement sur les "fondements de l'Unedic".

            

"On est peut-être dans une impasse, mais pas dans un cul-de-sac", a-t-il conclu, avant la reprise des discussions vers 22H00.

            

Une nouvelle séance de négociations est prévue le 13 décembre, à la place de la séance de travail sur les intermittents qui devait avoir lieu ce jour-là.

         

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