CHOMEURS
CHOMEURS DEFENDENT LEURS DROITS.LES TRAVAILLEURS DEVRAIENT LES SOUTENIRS CAR PERSONNE N'EST A L'ABRI DU CHOMAGE.NOUS N'ENTENDONS PAS BEAUCOUP LE PS ,NOUS N'AVONS PAS LEURS PROPOSITIONS SUR CE SUJET.LE PS REUNIFIE SERAIT IL APHONE SUR LE CHOMAGE ET LES COUPS BAS ASSENES PAR LE GOUVERNEMENT ET LE MEDEF?
PARIS (AP) - Les associations de chômeurs (AC!, MNCP, APEIS) ainsi que la Comité national des privés d'emploi
de la CGT appellent à une manifestation nationale samedi à Paris pour
faire pression sur les négociations en cours à l'Unedic et demander aux
partenaires sociaux de ne pas faire "porter aux demandeurs d'emploi la
responsabilité du déficit actuel de l'assurance-chômage". Les
associations dénoncent également les mesures prises par le gouvernement
qui renforcent le contrôle des chômeurs, pénalités financières à la clé
en cas de refus de proposition d'emploi. Les manifestants
doivent se rassembler à partir de 13h30 aux abords du métro
Château-Rouge pour un défilé jusqu'à la place de Clichy dans le XVIIIe
arrondissement de la capitale, une volonté de "passer par les quartiers
populaires touchés par les problèmes sociaux", selon les associations. Quelques
rassemblements sont également prévus en province, notamment à Toulouse
et Montpellier, selon le Mouvement national des chômeurs et précaires
(MNCP). Les négociations entre les partenaires sociaux sur la
nouvelle convention d'assurance-chômage ont commencé le 8 novembre
dernier. Jeudi, au cours de la troisième séance de
négociations, le patronat a proposé de rétablir la dégressivité des
allocations ou de réduire la durée d'indemnisation des chômeurs pour
commencer à juguler le déficit cumulé de l'Unedic évalué à près de 14
milliards d'euros pour la fin de l'année. Les syndicats refusent ces deux propositions. La prochaine rencontre est prévue le 7 décembre. Les
associations de chômeurs refusent elles aussi de voir appliquer de
telles dispositions et protestent contre le fait de ne pas être
associées aux négociations. Elles dénoncent également la
circulaire publiée le 19 septembre dernier par le gouvernement et qui
précise que les chômeurs qui refuseront un emploi "compatible avec leur
spécialité, leur formation", ou encore leur "mobilité", peuvent voir
leurs allocations réduites de 20% au premier refus, de 50% au deuxième
et supprimées totalement au troisième. AP |