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Gauche ouvrière et chrétienne
3 décembre 2005

CHOMEURS

CHOMEURS DEFENDENT LEURS DROITS.LES TRAVAILLEURS DEVRAIENT LES SOUTENIRS CAR PERSONNE N'EST A L'ABRI DU CHOMAGE.NOUS N'ENTENDONS PAS BEAUCOUP LE PS ,NOUS N'AVONS PAS LEURS PROPOSITIONS SUR CE SUJET.LE PS REUNIFIE SERAIT IL APHONE SUR LE CHOMAGE ET LES COUPS BAS ASSENES PAR LE GOUVERNEMENT ET LE MEDEF?

Manifestation nationale des chômeurs samedi à Paris

PARIS (AP) - Les associations de chômeurs (AC!, MNCP, APEIS) ainsi que la Comité national des privés d'emploi de la CGT appellent à une manifestation nationale samedi à Paris pour faire pression sur les négociations en cours à l'Unedic et demander aux partenaires sociaux de ne pas faire "porter aux demandeurs d'emploi la responsabilité du déficit actuel de l'assurance-chômage".

Les associations dénoncent également les mesures prises par le gouvernement qui renforcent le contrôle des chômeurs, pénalités financières à la clé en cas de refus de proposition d'emploi.

Les manifestants doivent se rassembler à partir de 13h30 aux abords du métro Château-Rouge pour un défilé jusqu'à la place de Clichy dans le XVIIIe arrondissement de la capitale, une volonté de "passer par les quartiers populaires touchés par les problèmes sociaux", selon les associations.

Quelques rassemblements sont également prévus en province, notamment à Toulouse et Montpellier, selon le Mouvement national des chômeurs et précaires (MNCP).

Les négociations entre les partenaires sociaux sur la nouvelle convention d'assurance-chômage ont commencé le 8 novembre dernier.

Jeudi, au cours de la troisième séance de négociations, le patronat a proposé de rétablir la dégressivité des allocations ou de réduire la durée d'indemnisation des chômeurs pour commencer à juguler le déficit cumulé de l'Unedic évalué à près de 14 milliards d'euros pour la fin de l'année.

Les syndicats refusent ces deux propositions. La prochaine rencontre est prévue le 7 décembre.

Les associations de chômeurs refusent elles aussi de voir appliquer de telles dispositions et protestent contre le fait de ne pas être associées aux négociations.

Elles dénoncent également la circulaire publiée le 19 septembre dernier par le gouvernement et qui précise que les chômeurs qui refuseront un emploi "compatible avec leur spécialité, leur formation", ou encore leur "mobilité", peuvent voir leurs allocations réduites de 20% au premier refus, de 50% au deuxième et supprimées totalement au troisième. AP

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