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Gauche ouvrière et chrétienne
10 octobre 2008

L'immobilier essuie les plâtres de la crise

Il est dis que l'immobilier allait ,vu la crise actuelle ,avoir au moins 180000 suppression d'emplois ;mais ,cela n'est surement pas fini

d'autres secteurs vont subir eux aussi les effets de la crise financière ,il n' y aura que les spéculateurs qui vont continuer à s'enrichir et c'est contre ceux là que le gouvernement devrait agir mais ,beaucoup d'entre eux sont des amis de Sarkosy et compagnie,pour pouvoir ainsi enrayer la crise et toutes ces conséquences mais cette lutte contre les spéculateurs doit se faire au niveau mondial

Le Président de la G.O.C. (futur M.D.C.)

vendredi 10 octobre 2008

L'immobilier essuie les plâtres de la crise

Les permis de construire ont chuté de 20 % cet été, les mises en chantier de 13 %. Selon le premier promoteur français, Nexity, 180 000 emplois seraient menacés.

L'immobilier, qui a pété le feu pendant dix ans, souffre d'une sévère chute de tension. Neurasthénie économique. Le secteur est l'un des premiers, avec l'automobile, touché par cette épidémie née de la crise financière. Entre juin et août, les symptômes se sont accentués. Les mises en chantier ont baissé de 13 %, et jusqu'à 23 % pour les seuls logements collectifs. Et le nombre de permis de construire délivrés n'augure pas d'un prompt rétablissement : ils ont baissé de 20 % entre juin et août 2008, comparé à la même période, un an plus tôt.

« Il y aura, dans les mois à venir, des licenciements et, peut-être, des agences, celles qui ont ouvert le plus récemment, qui devront mettre la clé sous la porte », prévenait récemment René Pallincourt, le président de la Fnaim. Mercredi, le promoteur Kauffman & Broad a annoncé la suppression de 166 emplois. Hier, le premier promoteur français, Nexity ¯ dont les Caisses d'épargne sont actionnaires à près de 40 % ¯ prévenait du licenciement de 150 personnes. En Bretagne, le comité d'entreprise du promoteur Celeos, en redressement judiciaire depuis un mois, examinait, hier, un plan social qui devrait supprimer la moitié des emplois (250).

Au-delà, tout le secteur de la construction est concerné. Dans un entretien au journal Le Monde, le patron de Nexity, Alain Dinin, évoque ses craintes de voir disparaître 180 000 emplois. Il fait un calcul simple : « En 2008, les mises en chantier pourraient être inférieures de 90 000 à celles de 2007 (435 000). Or, la « production « d'un logement nécessite l'emploi de deux personnes. Environ 180 000 salariés sont donc menacés ».

8 000 intérimaires en moins

Moins pessimiste, le président de la Fédération française du bâtiment, Didier Ridoret, veut compter sur l'impact du Grenelle de l'environnement pour booster son secteur. Mais les derniers chiffres de l'emploi ne sont pas rassurants. L'immobilier créait en moyenne 15 000 emplois par trimestre depuis 2005. Il n'en a créé que 4 400 au deuxième trimestre 2008. Et 8 000 à 9 000 postes d'intérimaires auraient été supprimés depuis le début de l'année.

Pourquoi l'immobilier flanche ? Il y a les banques : indirectement frappées par la crise des subprimes, fouettées par la dégringolade des marchés financiers, elles ont durci les conditions d'octroi du crédit et font payer plus cher les crédits.

Tout cela alors que le pouvoir d'achat fait déjà grise mine, que les prix du pétrole ont atteint des sommets cet été, et que l'offre commence à déborder. Aux belles heures, des promoteurs trop gourmands ont aussi construit en quantités déraisonnables et pas toujours au bon endroit. Cela rend le marché flagada, fait baisser les ventes et les prix. L'attentisme s'installe. Les stocks s'accumulent. La maladie s'installe.

Carine JANIN.

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