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Gauche ouvrière et chrétienne
11 juin 2008

Le conseil des ministres valide le service minimum d'accueil à l'école

Le gouvernement est toujours dans le meme principe : passer en force des lois qui n'ont pas été négociées avec qui que ce soit

et ce gouvernement ,fait cela quand il sait ou à peur que ce qu'il veut imposer ,et qui ne corresponds pas à ce que demande la majorité des partents et des profs ,et dont il sait que c'est impopulaire et veut aussi ainsi briser toute grève ,veut par ce moyen supprimer tout droit de grève

le Président de la G.O.C.

AP | 11.06.2008 Moins d'un mois après l'annonce par Nicolas Sarkozy de la généralisation du service minimum à l'école en cas de grève, le conseil des ministres a donné mercredi son feu au projet de loi en sens, alors que les syndicats d'enseignants dénonçaient une "mesure provocatrice".

Le texte devrait être examiné par les parlementaires lors de la session extraordinaire de juillet.

"Il s'agit de concilier deux libertés: la liberté de travailler et la liberté de faire grève", a expliqué le ministre de l'Education Xavier Darcos à l'issue du conseil des ministres.

Les communes seront donc désormais dans l'obligation d'organiser un service d'accueil pour les enfants des maternelles et écoles élémentaires en cas de grève des enseignants. "L'Etat compensera l'ensemble des dépenses engagées par les communes", a précisé M. Darcos.

Les enseignants grévistes devront désormais le signaler, au plus tard 48 heures avant le début du mouvement.

Le projet de loi prévoit également une procédure de prévention des conflits pour tenter d'éviter le recours à la grève par une négociation entre les différentes parties, sur le modèle de ce qui existe déjà dans les transports.

Au soir d'une journée de mobilisation dans l'Education nationale, Nicolas Sarkozy avait annoncé le 15 mai dernier la généralisation du service minimum d'accueil à l'école en cas de grève, déjà pratiqué dans quelque 2.800 communes à titre expérimental

Le SNUipp-FSU, principal syndicat des instituteurs, a dénoncé dans un communiqué des "mesures provocatrices" et un projet qui "vise essentiellement à restreindre l'exercice du droit de grève". Le texte impose "des contraintes qui n'ont aucun rapport avec la mise en place d'un droit d'accueil: obligation d'une déclaration individuelle 48 heures à l'avance, procédures complexes pour le dépôt de préavis de grève", s'insurge le syndicat.

Il dénonce aussi "le passage en force du gouvernement" avec un texte "qui n'a fait l'objet d'aucune concertation approfondie". "La précipitation dont font preuve le gouvernement et le chef de l'Etat ne peut que renforcer la colère des personnels vis-à-vis de cette parodie de dialogue social", avertit-il. AP

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