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Gauche ouvrière et chrétienne
23 mai 2008

La France et l'Angola enterrent les "malentendus"

Avec Sarkosy, les dictateurs voyent la vie en rose ; car ,il rend plus de visite à des pays dirigés par des dictateurs ,sans leur parler des droits de l'homme ,qu'à d'autres pays qui mériteraent cent fois plus d'avoir sa visite.

La France devrait etre la première ,ou dans les premières ,à demander que les droits de l'homme soient respecter ,que ces dictateurs respectent les droits mais il n'en est rien

et en plus ,la France en 2009 va recevoir un autre dictateur ,celui donc de l' Angola

Pauvre France , Sarkosy et sa majorité  ne sont ils pas entrain de la faire tourner en ridicule ?

Le Président de la G.O.C.

NOUVELOBS.COM | 23.05.2008

En visite à Luanda, Nicolas Sarkozy a multiplié les gestes pour tourner la page de l'affaire de ventes d'armes présumée, l'"Angolagate". Plusieurs accords de coopération et contrats commerciaux ont été signés.

Le président Nicolas Sarkozy a proposé vendredi 23 mai un "partenariat économique et politique" à l'Angola et multiplié les gestes pour tourner la page de l'affaire de ventes d'armes présumée illicite qui a empoisonné les relations franco-angolaises depuis 10 ans.
"Je suis venu vous proposer une alliance qui reposerait sur des principes simples", a-t-il déclaré dans un toast lors d'un déjeuner offert en son honneur par le président angolais José Eduardo Dos Santos : "Le respect mutuel, un partenariat d'égal à égal, la satisfaction de nos intérêts réciproques."
Un peu plus tôt, lors d'une déclaration conjointe à la presse, à l'issue d'un entretien avec son homologue angolais, il avait dit qu'ils avaient tous les deux "décidé de tourner la page des malentendus du passé".

Angolagate


Ces "malentendus", a répété à plusieurs reprises Nicolas Sarkozy, ont "blessé" les dirigeants angolais, qui s'étaient adressé à l'homme d'affaires français Pierre Falcone pour acheter quelque 790 millions de dollars d'armes entre 1993 et 2000, alors que la guerre civile angolaise faisait rage.
Le procès de Pierre Falcone et de 41 autres personnes accusées de trafic d'armes et de trafic d'influence aura lieu à Paris à partir du 3 octobre.
Aucun Angolais ne figure parmi les prévenus mais les dirigeants de Luanda, dont le président Eduardo Dos Santos, soupçonnés d'avoir touché des dizaines de millions de dollars de commissions, ont été ulcérés d'être montrés du doigt.
Le président Dos Santos avait été "profondément blessé" d'être "assimilé à un contrebandier d'armes", selon un responsable français, et avait rompu tout contact avec Paris. Ce n'est qu'après le départ de Jacques Chirac qu'il avait renoué avec la France en rencontrant son successeur à New York.
Selon la présidence française, Nicolas Sarkozy n'a donné aucune garantie au président angolais sur le déroulement du procès et José Eduardo Dos Santos "n'en a demandé aucune".

Une fondation France-Angola

Le président français, qui n'est resté que quelques heures à Luanda, a en revanche annoncé que son homologue angolais, à qui il a dit son "estime" et son "amitié personnelle", viendrait en France en 2009, sans préciser si ce serait avant ou après l'élection présidentielle angolaise prévue cette année-là.
"Sachez, M. le Président, que la France sera honorée de vous accueillir en 2009 comme un visiteur prestigieux et comme un ami", a-t-il dit. "Vous y serez reçu avec chaleur. La France veut aider l'Angola à construire son avenir."
Il avait auparavant annoncé la décision de la France de se doter d'une nouvelle ambassade en France en Angola et d'agrandir le lycée français de Luanda.
Il a également annoncé la création d'une fondation France-Angola, qui assurera la promotion de projets de développement économique, humain et culturel.
L'Agence française de développement reprendra ses activités en Angola, où l'organisme de garantie des investissements français à l'étranger, la Coface, recommencera également à garantir des crédits.

"L'Angola est une puissance majeure"

Plusieurs accords de coopération et contrats commerciaux ont été signés à l'occasion de la visite du président français.
Nicolas Sarkozy a souligné que la France entendait prendre sa part à la reconstruction de l'Angola, après 27 ans d'une guerre civile qui ne s'est terminé qu'en 2002. Mais il a également dit que Paris comptait sur ce pays et son armée - la deuxième d'Afrique sub-saharienne après celle d'Afrique du Sud - pour contribuer à la stabilité de la région.
"L'Angola est une puissance majeure de la région et de l'Afrique", a-t-il dit. "Nous avons donc décidé de nous concerter systématiquement sur l'ensemble des grands dossiers africains."
Cette ancienne colonie portugaise de 16 millions d'habitants est le troisième producteur de pétrole d'Afrique après la Libye et l'Algérie. Avec une production de près de deux millions de bpj en 2008, l'Angola a dépassé le Nigeria. C'est aussi le cinquième producteur mondial de diamants.
Les dirigeants angolais, issus du Mouvement populaire de libération de l'Angola (MPLA) au pouvoir depuis l'indépendance du pays en 1975, ont concentré entre leurs mains et celles d'une petite élite les richesses nationales.

Régime corrompu

Le régime angolais est classé parmi les plus corrompus de la planète par l'organisation Transparency International, dont l'indice de perception de la corruption place l'Angola à la 147e place sur 179 pays, avec une note de 2,2 sur dix.
"C'est sûr qu'il y a des progrès à faire. Raison de plus pour y venir", affirme la présidence française.
Nicolas Sarkozy a pour sa déclaré avoir évoqué avec son homologue angolais les élections législatives prévues cette année en Angola et la présidentielle de 2009.
"J'ai eu l'occasion de dire au président Dos Santos combien nous l'encouragions dans la perspective des élections législatives du mois de septembre et des élections présidentielles de l'année suivante", a-t-il dit. (avec Reuters)

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