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Gauche ouvrière et chrétienne
23 mai 2008

Dix-sept socialistes prêts à voter la réforme des institutions

Les divergences au PS ne datent pas d'aujourd'hui ,nous l'avons vu sur la constitution européenne  ,avant la présidentielle et pendant les municipales et cantonales : certains n'ont pas admis ,et ils ont eu raison,que le PS fasse alliance avec la LCR.

concernant la constitution au lieu de s'unir  ,pour défendre les intérêts des Français ,faire en sorte que le Président est moins de pouvoir et que l'assemblée en est plus ,le PS se déchire et fait les beaux jours de la droite.

Tous ceux du PS étaient bien d'accord  sur les amendements qu'il avait déposé et qui ont été refusé par la majorité.

cette divergence ne promet rien de bon,au PS , et ce sera cela tant qu'il n'aura pas un vrai patron ,ce qui ne veut pas dire un "dictateur", et pour nous Royal n'est pas faite pour cela

mais ,en attendant ,que les socialistes se déchirent ce sont les Français qui en subiront les conséquences

tout ce petit monde au PS devrait bien réfléchir à quoi et pourquoi ils ont été élus

car ,ce qui est ,pour nous ,très inqiétant c'est que leurs querelles ,leurs dissenssions font du tord à toute la gauche

Le Président de la G.O.C.

AP | 22.05.2008 |

Dix-sept députés socialistes dont Manuel Valls, Jean-ChristopheJean-Christophe Cambadélis et Didier Migaud, se disent prêts à voter la réforme des institutions dans une tribune publiée jeudi par "Le Monde".

"Parce que le Parti socialiste a fait de la réforme des institutions, de leur démocratisation et de la revalorisation du Parlement une priorité de son projet politique, il ne saurait se soustraire à ses responsabilités au moment où des progrès importants peuvent être obtenus dans ce domaine. Pour notre part, nous sommes prêts à les prendre", peut-on lire dans cette tribune.

Les 17 signataires jugent "prometteuse" la révision constitutionnelle examinée depuis mardi par les députés, qui "se traduira par un certain rééquilibrage des pouvoirs entre le Parlement et l'exécutif" et donne des "droits nouveaux" aux citoyens. Ils saluent les "avancées appréciables" obtenues la semaine dernière en commission sur le contrôle du Parlement sur les nominations et la composition du conseil supérieur de la magistrature (CSM).

"Cette réforme est certes pour le moment encore largement perfectible à nos yeux", reconnaissent les signataires. "Mais il est vrai aussi que l'adoption d'une réforme des institutions nécessite par définition un compromis qu'il faudra bien préciser à un moment ou à un autre du processus en cours (...) C'est donc une démarche à laquelle nous ne pouvons échapper et à laquelle nous devons donner une chance, sauf à différer pour de longues années toute réforme de cette nature."

"Face à cette urgence et à l'importance de l'enjeu pour notre démocratie, les petits calculs politiques n'ont pas leur place à droite comme à gauche", soulignent les signataires.

La tribune est signée par des membres de différentes sensibilités, proches de Bertrand Delanoë (Patrick Bloche, Christophe Caresche), de Ségolène Royal (Manuel Valls, Guillaume Garot), de Dominique Strauss-KahnStrauss-Kahn (Jean-ChristopheJean-Christophe Cambadélis, Jean-Marie Le Guen), de Laurent Fabius (Didier Migaud), et rénovateurs (Gaëtan Gorce).

La publication de cette tribune fait éclater au grand jour les divergences au PS sur la réforme des institutions. Elle fait les affaires du gouvernement, à la recherche de la majorité des trois-cinquièmestrois-cinquièmes requise pour entériner la révision constitutionnelle au Congrès (Assemblée et Sénat). AP

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