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Gauche ouvrière et chrétienne
22 mai 2008

Crise des déchets et immigration clandestine

Si Berlusconi fait ce qu'il dis concernant les déchets ,il va falloir qu'il fasse attention car  la mafia va surement vouloir se venger puisqu'il va lui faire la chasse et aussi luis supprimer une énorme rentrée d'argent.

Et qu'il s'en prenn à l'immigration cela aurait été etonnant du contraire ,mais il s'est fais rappeler à l'ordre par Bruxelles ;

mais ,fesons lui confiance ainsi qu'à ses amis d'extrème roite ,ils trouveront bien une solution.

Nous verrons s'il fait mieux que le gouvernement précédent et s'l s'est assagi

Le Président de la G.O.C.

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Berlusconi annonce une ligne dure à Naples

Le nouveau gouvernement italien a affiché hier à Naples une ligne dure avec des mesures d'urgence sur deux dossiers « chauds » : la crise des déchets que Silvio Berlusconi a comparée à « un séisme » et l'immigration clandestine.

Au terme de ce premier conseil des ministres de plus de quatre heures symboliquement réuni dans la cité parthénopéenne, le nouveau chef du gouvernement a consacré l'essentiel de sa conférence de presse à la crise des déchets, « la première des urgences, qui a nui à l'image de Naples mais aussi de toute l'Italie ».  Pour cette « ville de la beauté, de la culture et du soleil qui ne mérite pas le destin qu'elle connaît », Silvio Berlusconi a annoncé l'adoption de dix-sept mesures pour « résoudre le problème de l'enfouissement des déchets ».

Les décharges deviennent des zones militaires

Il a décidé de nommer un secrétaire d'Etat spécialement chargé de la crise des ordures, l'actuel chef de la protection civile, Guido Bertolaso, « car l'urgence à affronter équivaut à un tremblement de terre ou à une éruption volcanique ».  « Les sites et les usines liés à la gestion des déchets seront déclarés zones d'intérêt stratégique national, devenant en pratique des zones militaires et seront gardés par des membres des forces armées qui en garantiront la protection absolue », a-t-il aussi annoncé.  Les actions de « blocage ne seront plus tolérées », a-t-il martelé, dans une allusion aux nombreuses manifestations, parfois violentes, régulièrement organisées par des habitants qui refusent la création de décharges sur leur commune.  Le Cavaliere a aussi confirmé que de nouveaux sites avaient été désignés pour être transformés en décharges, sans toutefois dévoiler leur localisation.  Silvio Berlusconi a également assuré que quatre incinérateurs entreraient en service à des dates diverses en Campanie, la région de Naples, et notamment celui d'Acerra, dont le chantier est arrêté depuis de longs mois, « d'ici la fin de l'année ».  Le déploiement de 200 médecins « sentinelles » pour surveiller la situation sanitaire a aussi été confirmé.  Concernant la sécurité et la lutte contre la délinquance que la droite lie à l'immigration clandestine, le chef du gouvernement a tenu à affirmer que « l'Etat devait garantir à chaque citoyen le droit de ne pas avoir peur ».  Les mesures adoptées prévoient « des expulsions plus faciles et la confiscation des appartements loués à des immigrés clandestins », a précisé le ministre de l'Intérieur, Roberto Maroni.

Création d'un délit d'immigration clandestine

M. Maroni, issu du parti anti-immigration de la Ligue du nord, a notamment annoncé le recours aux tests ADN « pour être plus efficaces dans la répression et la prévention des délits graves contre les personnes, en particulier les plus faibles. »  Il a aussi confirmé la création d'un délit d'immigration clandestine puni d'une peine de six mois à 4 ans de prison et des expulsions « plus faciles ». La durée de séjour dans les centres de rétention sera également prolongée de deux à 18 mois.  « En ce qui concerne les citoyens de la communauté européenne nous respectons pleinement et totalement les directives » de la Commission de Bruxelles, a-t-il assuré.  L'Italie a été pointée du doigt après des incendies de camps de Roms la semaine dernière dans la banlieue de Naples et le commissaire européen aux Affaires sociales Vladimir Spidla a déclaré mardi que la « lutte contre la criminalité devait se faire dans le clair respect de l'Etat de droit ».  Alors que le conseil des ministres avait lieu, plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans la ville au sein d'une dizaine de cortèges pour dénoncer la politique de Berlusconi : des sans-papiers, des chômeurs, des associations de défense de l'environnement et des comités citoyens dénonçant la mauvaise gestion des déchets.

Édition du Jeu 22 mai 2008   DNA

Les Napolitains dubitatifs

Abandonnés à leur sort au milieu de montagnes de déchets nauséabonds, les habitants de Naples ont bien du mal à croire à la promesse du chef du gouvernement Silvio Berlusconi de résoudre un « scandale » qui empoisonne leur quotidien depuis 14 ans. « La dernière crise de cette ampleur, c'était il y a dix ans. Et depuis presque deux semaines, la situation est dramatique », résume Carmen, propriétaire depuis 24 ans d'un magasin de vêtements à Fuorigrotta, ancien quartier ouvrier excentré aujourd'hui prisé par les classes moyennes. « Les autorités sont incapables de mettre en place une véritable gestion des déchets, il faudrait par exemple commencer par le tri sélectif. On parle beaucoup de corruption et de Camorra (la mafia napolitaine), mais alors dites-moi ce qu'on attend pour s'y attaquer ? », dénonce-t-elle. A quelques mètres de sa boutique, tout au long de la grande avenue qui traverse le quartier, des montagnes de déchets s'entassent sous de magnifiques palmiers, formant autour des bennes débordantes un tapis de sacs malodorants.

Place nette

« Ils ramassent un peu, et le lendemain il y en a deux fois plus. On en a marre, mais ça ne suffit pas pour faire changer les choses », soupire Beppe Esposito qui attend stoïquement son bus à côté des immondices. « Berlusconi ? Mais il ne peut rien faire ! C'est toute la magistrature qu'il faudrait changer, pour qu'enfin soient condamnés ceux qui sont responsables de ce scandale, et qu'on écarte du pouvoir ceux qui obligent tant de gens à supporter ça », s'exclame-t-il. Dans le coeur historique de la ville, à quelques centaines de mètres à vol d'oiseau, les autorités ont cependant miraculeusement fait place nette ces derniers jours pour accueillir le conseil des ministres du gouvernement de Silvio Berlusconi. Ce week-end encore, les trottoirs de Salvator Rosa, un quartier central, étaient submergés d'immondices auxquels les habitants excédés mettaient le feu, obligeant les pompiers à des dizaines d'interventions chaque nuit. « C'est évidemment très triste ce côté chaotique et sale », admettent Lina et Kiira, étudiantes finlandaises. Mais elles avouent que « même si Naples est très en retard sur les autres villes italiennes, et pas seulement concernant la propreté, on ne peut s'empêcher de l'aimer quand même ».

Édition du Jeu 22 mai 2008   DNA

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