Sur le cas birman, l’Elysée ne veut pas d’un «opposant»
c'est la démocratie selon Sarkosy , si l'on est contre ses idées on est écartée ;c'est comme cela que Sarkosy veut revaloriser le parlement
c'est l'ouverture de Sarkosy ,si l'on renie ses principes et ses propres idées pour adopter les siennes alors vous êtes le bien venu sinon les opposants ne sont pas les bien venus.
c'est pour cela que les expersonnalités de gauche sont encore au gouvernement puisqu'elles ont toutes reniées leurs principes et idées de gauche
le Président de la G.O.C.
Nathalie Raulin
QUOTIDIEN : samedi 10 mai 2008
Invité par Fillon, décommandé par Sarkozy : Philippe Martin, député (PS) du Gers, a fait cette amère expérience. Croisant le Premier ministre mercredi dans les couloirs de l’Assemblée nationale, l’élu fabiusien, qui préside le groupe parlementaire sur la Birmanie, engage la conversation sur la situation du pays. Intéressé, François Fillon croit normal de l’inviter à la réception organisée deux jours plus tard à l’Elysée avec Jane Birkin et plusieurs ONG présentes en Birmanie. Joignant le geste à la parole, il appelle la directrice de cabinet du chef de l’Etat, Emmanuelle Mignon. Laquelle confirme peu après à Martin qu’il est attendu à l’Elysée vendredi à midi tapant. L’élu socialiste diffère donc son retour dans le Gers. Par acquis de conscience, il passe un coup de fil à Mignon vendredi matin pour s’assurer que le programme n’a pas changé. «On vous attend, même si nous avons eu un débat au cabinet, parce vous êtes, euh, un opposant», lui explique Emmanuelle Mignon, embarrassée. Puis à 11 h 30, la même rappelle pour annuler. Commentaire du député : «Sur la forme, c’est cavalier. Sur le fond, cet ostracisme en dit long sur la volonté réelle de Sarkozy de revaloriser le Parlement!»