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Gauche ouvrière et chrétienne
3 mai 2008

Turquie : des députés UMP veulent un référendum

Nous avons un Président qui ne cesse à longueur de journées à renier toutes ses promesses électorales et à rabaisser la France au niveau internationale.

Nous avons un Président qui au niveau national ne cherche à faire plaisir qu'à ses amis ,aux gens aisés et au MEDEL

et au niveau internationale faire plaisir aux dictateurs ,à Merkel  jusqu'à vouloir changer la constitution pour lui faire plaisir ,par exemple empêcher les Français de s'exprimer sur l'extension de l'UE ,sur l 'entrée de la Turquie dans l'UE alors que Chirac l'avait fais inscrire  dans la constitution sur la demande du même Sarkosy.

Quand ,allons nous avoir un Président ,un gouvernement qui vont vraiment diriger notre pays et ne pas laisser d'autres le faire à leur place ;nous avons eu ! la Chine,maintenant Merkel  et à qui le tour?

Mais,des députés UMP  ne sont pas d'accord avec lui  ,comme une bonne partie de la gauche.

Le Président de la G.O.C.

Guillaume Perrault
02/05/2008

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Frédéric Lefebvre propose de maintenir le verrou référendaire sur l'adhésion d'Ankara à l'UE.» INTERVIEW - Roger Karoutchi est hostile à l'adhésion de la Turquie

Annonce d'un revirement du chef de l'État sur un sujet brûlant ou «coup de pub» d'un député qui va tourner court ? La question de l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne n'en finit pas d'inquiéter les députés UMP.

Le projet de révision constitutionnelle, qui devrait être examiné à l'Assemblée à partir du 20 mai, supprime l'obligation de soumettre à référendum tout élargissement postérieur à l'adhésion de la Croatie.

Voulu par Jacques Chirac, ce «verrou référendaire» avait été inscrit dans l'article 88-5 de la Constitution en 2005. Répondant alors à une demande de l'UMP et de Nicolas Sarkozy, Jacques Chirac avait ainsi garanti que les Français auraient le dernier mot sur la question brûlante de l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne.

Or aujourd'hui, devenu chef de l'État, Nicolas Sarkozy souhaite supprimer ce référendum obligatoire tout en réaffirmant son hostilité à l'adhésion d'Ankara. La fin du verrou référendaire serait une concession à Angela Merkel, très hostile à cette épée de Damoclès sur l'adhésion de la Bosnie et de l'Albanie.

Dénoncée par le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan, Philippe de Villiers et Jean-Marie Le Pen, l'abrogation de l'article 88-5 est aussi critiquée par le secrétaire général de l'UMP, Patrick Devedjian, et nombre de ses pairs.

C'est dans ce contexte tendu que Frédéric Lefebvre, député des Hauts-de-Seine et sarkozyste du premier cercle, a annoncé qu'il allait déposer un amendement de compromis pour «rassurer les Français», et en particulier les électeurs de la majorité. Il propose de maintenir le référendum obligatoire sur la candidature d'Ankara, tout en l'abrogeant pour les pays des Balkans.

«Seuil démographique»

Mais comment formuler cet amendement «spécial Turquie» sans nommer le pays en question ? Le porte-parole de l'UMP réfléchit à plusieurs formulations : «pays qui n'est pas géographiquement en Europe», «pays dont la très grande majorité de son territoire n'est pas sur le continent européen», ou encore «pays qui n'a pas sa capitale en Europe».

Dupont-Aignan défendra un amendement visant à «maintenir l'obligation référendaire pour les pays candidats de plus de 10 millions d'habitants». Selon lui, «ce seuil démographique est bien plus rigoureux».

Lefebvre a-t-il agi avec la bénédiction de Sarkozy, afin de désamorcer la crise qui couve chez les députés UMP ? Lors de la réunion du bureau du groupe, mardi matin, le premier vice-président du groupe, Jean Leonetti (Alpes-Maritimes), a fait une sortie contre l'abrogation de l'article 88-5. Et le président de la commission des lois, Jean-Luc Warsmann (Ardennes), reconnaît que «la suppression du verrou référendaire pose des problèmes juridiques et politiques importants».

   

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