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Gauche ouvrière et chrétienne
1 mai 2008

Nicolas Sarkozy loue encore Ben Ali sur les droits de l'homme

Sarkosy a fait venir Kadhafi en France ,lui amis le tapis rouge ; il a félicité Poutine pour son élection et après les très très molles protestations pour les violations des droits de l'homme en Chine ,il récidive en Tunisie en félicitant le président Ben Ali ,pourtant Sarkosy n'est pas sans savoir ce qu 'il se passe exactement dans ce pays.

Mais ,comme Ali l'a soutenu et le soutien pour son projet méditerranée ,il croit se devoir de mentir de plus que dès son arrivée ,sarkosy a eu des contrats.

Il a une nouvelle fois marché sur ses promesses électorales ,il les a même bien piétiné ;car ,depuis son élection ,il n'a pas respecté beaucoup de ses promesses ,sauf celles pour ses grands amis .

Et dire que nous l'avons jusqu'en 2012 et avec sa majorité qui piétine ,elle aussi allègrement les promesses du candidat Sarkosy

Le Président de la G.O.C.

Reuters - 30/04/08 Monde

TUNIS (Reuters) - Le président Nicolas Sarkozy a de nouveau décerné un brevet de bonne conduite au président tunisien Zine el Abidine Ben Ali, malgré les protestations des défenseurs des droits de l'homme.

Dans un discours devant les étudiants de l'Institut national des sciences appliquées et de technologie de Tunis, il a néanmoins invité les dirigeants tunisiens à considérer avec "lucidité" ce qui restait à accomplir dans leur pays, où "tout n'est pas parfait".

"Quel pays peut s'enorgueillir d'avoir autant avancé en un demi-siècle sur la voie du progrès, sur la voie de la tolérance et sur la voie de la raison ?" a-t-il déclaré.

"C'est le grand mérite du président Ben Ali d'avoir continué sur cette voie sans se laisser décourager par les obstacles de toute sortes (...), sans se laisser intimider par le fondamentalisme qui est notre ennemi commun, sans se laisser intimider par l'obscurantisme, par les fanatiques et le fanatisme qui rêvent d'un retour en arrière", a-t-il ajouté.

"Alors tout n'est pas parfait en Tunisie, certes, tout n'est pas parfait en France non plus, certes également", a poursuivi Nicolas Sarkozy. "Beaucoup de choses restent à accomplir, c'est certain, beaucoup de choses restent à améliorer, c'est certain, et ce n'est pas faire preuve de faiblesse que de le dire. Quand on est fort, on regarde la situation avec lucidité."

A Paris, le socialiste Pierre Moscovici a interpellé la droite sur la "complaisance" du président de la République à l'égard du régime tunisien lors de la séance de questions d'actualité à l'Assemblée.

"C'est une contrevérité absolue que de prétendre" que l'espace de liberté progresse en Tunisie, a déclaré le député du Doubs, citant la phrase prononcée lundi soir par Nicolas Sarkozy.

La visite "consternante" de Mouammar Kadhafi à Paris, les félicitations adressées par le chef de l'Etat à Vladimir Poutine et les "très molles protestations" face aux violations des droits de l'homme en Chine sont autant de preuve que Nicolas Sarkozy a renoncé à ses promesses de campagne présidentielle sur la politique étrangère, a-t-il estimé.

"LA TUNISIE N'EST PAS LA CORÉE DU NORD!"

"Il n'y plus de tâtonnements, il n'y a plus d'erreur de début de mandat. Il y a une démarche volontaire, délibérée, consentie en tout cas d'ignorer superbement la question des droits de l'homme", a accusé Pierre Moscovici.

"La Tunisie n'est pas la Corée du Nord", a répliqué le secrétaire d'Etat chargé des Affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet.

"Nous n'avons jamais caché que la France souhaitait qu'une évolution politique accompagne maintenant les succès du développement économique et social" en Tunisie, a-t-il fait valoir.

"Cette ouverture, c'est aux Tunisiens eux-mêmes d'en fixer le rythme, le contenu, les modalités mais elle est aujourd'hui indispensable et possible", a-t-il poursuivi dénonçant ceux qui s'érigent "en donneurs de leçons".

Les organisations de défense des droits de l'homme accusent régulièrement le pouvoir tunisien d'atteintes aux libertés fondamentales sous le couvert de la lutte contre le terrorisme et contre l'extrémisme religieux.

Elles se sont dites déçues par les déclarations du président français pendant sa visite d'Etat, dont elles attendaient un discours plus offensif sur la question des droits de l'homme.

Les défenseurs tunisiens des droits de l'Homme accusent notamment Nicolas Sarkozy d'avoir donné la priorité aux relations économiques entre la France et la Tunisie.

"Je suis dans le camp des amis de la Tunisie parce ce qui se joue ici est plus important que la Tunisie, est plus important que la France. C'est l'ouverture d'esprit, la tolérance, la foi et la raison", leur a répondu mercredi le président français.

"Et je voudrais que chacun, à chaque fois qu'il regarde la Tunisie et qu'il la juge, car la Tunisie doit acceptée d'être jugée également, garde toujours présente à l'esprit l'importance de ce qui se joue ici."

Emmanuel Jarry       latribune

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