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Gauche ouvrière et chrétienne
23 avril 2008

Le prix du lait s'envole

le prix du lait va augmenter de 5 a10% ,tous les produits laitier vont donc avoir la même hausse.

il n' y aura encore que le pouvoir d'achat qui lui n'augmentera pas

le français vont devoir aussi faire une"révolution" pour que ce gouvernement de droite comprenne ou il mène les français dans la précarité

ce qui se passe dans les pays envoie de développement risque fort d'arriver dans les pays dis civilisé et riches si les gouvernements ne font rien

Le Président de la G.O.C. 

22/04/2008 Le Point.fr

Par Marc Vigaud

Les yaourts, le fromage et le beurre entre 5 et 10 % plus cher en 2008. Le consommateur, déjà fortement touché par la hausse des produits alimentaires en 2007, doit s'attendre à devoir se serrer encore un peu plus la ceinture cette année. En cause notamment, une hausse de 20 à 25 % du prix du lait payé aux producteurs français en 2008, estime la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL).

"Ce n'est pas une surprise et cela confirme nos craintes. Le prix du lait sera très élevé cette année car la demande mondiale de produits laitiers continue de progresser", estime le président de l'Association de la transformation laitière (Atla), qui regroupe industriels privés et coopératives. L'industrie laitière estime "à près de 1,5 milliard d'euros l'impact de cette augmentation dans ses prix de revient" car le lait représente entre 50 % et 90 % des coûts des différents produits laitiers.

De leur côté, les producteurs de lait mettent l'accent sur un rattrapage des prix qui les incite à produire plus. "Cette hausse était obligatoire et elle a déjà été annoncée au début de l'année, il n'y a pas de hausse supplémentaire", explique Henri Brichart, le président de la Fédération nationale des producteurs de lait, au point.fr. "Elle compense pour moitié la hausse de charges liées au coût de l'alimentation des animaux et permet pour une autre moitié d'augmenter les revenus des producteurs."

Une hausse selon lui indispensable car depuis depuis 2003 la France n'atteint pas les quotas maximum de production fixés par l'Union européenne. Deuxième pays producteur européen avec un peu moins de 23 milliards de litres par an fournis par 3,8 millions de vaches et 90 000 producteurs, la France a perdu 50 000 exploitants en 10 ans. "Il faut donner envie aux producteurs de produire, car autrement ils voudront se tourner vers les productions céréalières de plus en plus rentables et qui demandent moins de travail", précise-t-il au point.fr. Selon lui, le niveau actuel des prix, soit 0,35 euro par litre payé au producteur, permet à la profession d'augmenter à nouveau sa production qui devrait en retour limiter la flambée des étiquettes. Mais tout dépend de la demande mondiale.

Depuis 1997, les Français consomment de moins en moins de produits laitiers. La baisse atteint 7 % et concerne surtout le lait liquide et le beurre, selon une étude du ministère de l'Agriculture.

Répercussion de la hausse

La tension reste toujours très forte entre industriels et distributeurs pour répartir, en rognant sur leurs marges, l'impact de cette explosion des prix. Fin janvier, les centres Leclerc avaient annoncé le retrait de leurs rayons de six articles très connus de grandes marques, parmi lesquels les boîtes de 12 fromages La Vache qui rit (groupe Bel), en accusant les industriels de leur imposer des tarifs trop élevés. Ils sont depuis revenus sur leur décision.

"La grande distribution a des marges pour ne pas répercuter entièrement le prix payé au producteur", affirme Henri Brichart au point.fr. "Lorsque les prix baissent, elle met du temps à en faire bénéficier le consommateur. Quand les prix repartent à la hausse il faut qu'elle fasse de même mais il faut aussi que les consommateurs comprennent qu'il faut payer les producteurs pour leur travail. Les prix du lait n'avaient pas augmenté depuis le passage à l'euro en 2002, le prix d'une bouteille de lait premier prix est resté aux alentours de 0,55 centime d'euro", rappelle-t-il.

La France réticente à augmenter les quotas

Le contexte mondial a changé depuis l'instauration en 1984 des quotas laitiers pour lutter contre la surproduction. La demande en forte hausse des pays émergents comme l'Inde ou la Chine, où le développement économique change les habitudes alimentaires, provoque une explosion de la demande.

Pour y répondre, l'UE a donné son feu vert à une augmentation de 2 %, à partir d'avril, de la production de lait, malgré les réticences de plusieurs pays, dont la France. Ces derniers craignent un retour de bâton pour la profession si les marchés mondiaux se retournaient.

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