Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Gauche ouvrière et chrétienne
18 avril 2008

Prestations familiales : la polémique est vive

après vouloir diminuer les allocations familiales ,ce gouvernement continuer à piocher dans la poche des salariés ,des plus démunis puisqu'il veut supprimer ou changer l 'allocation de rentrée scolaire.

ce gouvernement veut par tous les moyens rogner ,supprimer tout ce qui concerne le social ,les aides :aux personnes les plus démunis  ,aux familles ,aux salariés ,aux jeunes  tout cela parce qu'il a trop donné aux gens aisés et au MEDEF

Mais ,il devrait commencer à réduire le train de vie des ministères ,des ministres qui ont vu ce qui leur était alloué augmenter de 30% ou plus.

Sarkosy devrait montrer l'exemple en fesant revenir son salaire à un niveau plus normal et donc aussi faire en sorte que certains ministères ne gaspillent pas l'argent du contribuable et fasse rentrer rapidement l'argent que certains ,aisés  ou certaines sectes ,doivent aux impôts pour renflouer les caisses de l'Etat et ainsi prendre moins aux plus petits ,aux salariés

Le Président de la G.O.C.

L'annonce d'une hausse de l'allocation garde d'enfants pour les familles modestes, financée par la diminution des allocations familiales, n'a pas calmé la polémique hier : les associations familiales refusent de « déshabiller Pierre pour habiller Paul ».

Une autre réforme risque de nourrir cette polémique, celle de l'allocation de rentrée scolaire (ARS), prévue elle aussi par la loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2008, et qui est « dans le collimateur gouvernemental », selon la CGT.  Dans l'immédiat, Matignon a confirmé mercredi soir la parution prochaine du décret instaurant une majoration unique des allocations familiales à 14 ans, promettant que « l'argent récupéré » servirait à des mesures pour les familles, notamment la hausse de l'aide à l'emploi d'une assistante maternelle.  Après le Premier ministre, la secrétaire d'Etat à la Famille Nadine Morano a assuré hier sur Europe 1, qu'il n'était « pas question de faire des économies sur le dos des familles, mais bien de répondre à des attentes, celles de services comme la garde d'enfants ». Elle a assuré que la réforme des allocations familiales était un « rééquilibrage à la hausse », car « il est démontré que l'enfant commence à coûter vers 14 ans ».  Mais les associations familiales maintiennent que la réforme représente 138 millions d'euros d'économies, et un manque à gagner de près de 600 euros pour les familles sur la durée du versement de la prestation.  « La branche famille ne va pas être créditée de 138 millions supplémentaires », a affirmé Jean-Louis Deroussen, président de la Cnaf (caisse nationale des allocations familiales), « rien n'assure » que l'argent reviendra aux familles, « confrontées à des difficultés de pouvoir d'achat ».  La hausse le 1er mai de 50 euros mensuels de la prestation garde d'enfants pour quelque 60.000 familles modestes n'a pas calmé le jeu. Le coût de cette mesure pour la branche famille s'élève à 40 millions d'euros, selon Mme Morano.  Le président de l'Unaf (associations familiales) François Fondard sera « vigilant » à ce que « l'intégralité des économies soient reversées » à la garde d'enfant.  Cette aide au financement d'une assistante maternelle entre dans le cadre de la mise en place d'un droit opposable à la garde d'enfants, une promesse de campagne de Nicolas Sarkozy.  Mais, pour la Confédération syndicale des familles (CSF), il ne s'agit pas de « déshabiller Pierre pour habiller Paul », « la politique familiale ne se découpe pas en tranches ».

Vigilance aussi sur l'allocation de rentrée scolaire

« 35 millions de dépenses supplémentaires versus 138 millions d'économie, cherchez l'arnaque ! », a lancé l'Union des familles en Europe.  Les associations familiales et la CGT sont aussi attentives au sort de l'allocation de rentrée scolaire (ARS). Attribuée sous conditions de ressources et d'un montant de 272,57 euros en 2007, l'ARS va être modulée selon l'âge. « Nous n'avons pas l'assurance que ce soit à fonds constants », s'inquiète le président de la Cnaf.  « Elle pourrait être diminuée de manière importante pour les enfants du primaire et pas totalement compensée par des montants plus élevés pour ceux du collège ou du lycée », a mis en garde la CGT.  Pour la CSF, il serait logique que les économies réalisées sur la réforme des allocations familiales à l'adolescence soient reportées sur l'ARS, qui concerne à peu près le même public.  Alors que l'UMP a demandé hier au gouvernement « des assurances » sur la destination des 138 millions d'économies, Ségolène Royal (PS) a demandé au gouvernement d'« arrêter de casser les familles ».

Édition du Ven 18 avril 2008

Publicité
Commentaires
Publicité