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Gauche ouvrière et chrétienne
7 avril 2008

Nouvelles manifestations lycéennes mardi et jeudi

Tous les étudiants se doivent  de participer aux manifestations aux cotés des lycéens

les étudiants sont aussi concerné que les lycéens par les suppressions de postes

malgré les vacances ,il faut un grand nombre de :lycéens,étudiants ,professeurs, autres salariés de l'enseignement ,et parents d'élèves  mardi et jeudi

le Président de la G.O.C.

Par JeanMarie Godard AP
PARIS - Les syndicats lycéens appellent à une nouvelle manifestation mardi à Paris et à des défilés un peu partout en France jeudi pour dénoncer les suppressions de postes, malgré les vacances de printemps qui touchent cette semaine 12 académies sur 25. Et l'UNEF appelle maintenant les étudiants à descendre dans les rues aux côtés des lycéens.

Mardi, comme lors des trois précédentes journées de manifestations organisées depuis le 27 mars, le cortège partira vers 14h30 des abords du Jardin du Luxembourg en direction du ministère de l'Education nationale. Le 27 mars, la police avait comptabilisé 2.000 manifestants dans les rues de Paris, 4.500 le 1er avril et 6.700 jeudi dernier.

Alors que le mouvement a commencé à s'étendre à la province la semaine dernière, l'Union nationale lycéenne (UNL) et la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL) appellent également à une journée de manifestations jeudi dans toutes les académies qui ne sont pas encore en vacances.

Plusieurs syndicats d'enseignants, en tête desquels le SNES, principal syndicat des collèges et lycées, appellent également à manifester ce jour-là, tout comme l'UNEF qui invite maintenant les étudiants à rejoindre les cortèges.

Dans un communiqué diffusé lundi, l'Union nationale des étudiants de France (UNEF, premier syndicat étudiant) "dénonce une politique du chiffre à courte vue (...) au détriment de la qualité d'enseignement et de l'avenir des jeunes".

"Ces suppressions de postes sont bien éloignées de la réalité et des nécessités éducatives et n'ont pour unique objectif que d'accompagner le non-remplacement annoncé d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite", poursuit l'organisation syndicale.

L'UNEF estime également que ces suppressions de postes "ferment des débouchés", rappelant que "la baisse des postes ouverts aux concours de l'enseignement cette année est particulièrement drastique", en baisse de 9,2% par rapport à 2007 et de 30,5% par rapport à 2005, selon le syndicat.

Les syndicats dénoncent les 8.800 suppressions de postes prévues à la rentrée de septembre 2008, sur un totale de 11.200 dans l'ensemble de l'Education nationale.

Le ministre de l'Education Xavier Darcos doit recevoir les organisations lycéennes vendredi prochain, mais l'UNL laisse entendre qu'elle pourrait ne pas se rendre à cette rencontre si le ministère n'inscrit pas la question des moyens à l'ordre du jour.

"Ce n'est pas sûr qu'on aille au ministère vendredi, car on nous propose comme ordre du jour la réforme des lycées, mais on ne nous dit pas si la question centrale qui motive le mouvement, celle des moyens, sera également sur la table", a déclaré lundi à l'Associated Press le président de l'UNL Florian Lecoultre.

"On cherche à nous éloigner de la question des moyens", a-t-il ajouté. AP

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