Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Gauche ouvrière et chrétienne
6 avril 2008

Mme Pécresse promet 250 000 euros aux universités qui choisiront l'autonomie

Ou la ministre va t elle trouver l'argent?

et pour les universités ,250000 euros cela n'est qu'une homone ;alors que le budget des universités sont revus à la baisse

Et quand des postes de  profs titulaires sont supprimés comment feront les universités?

c'est simplement un trope oeil  que fais la ministre et non une avancée

il faudrait d'abord arreter des postes de professurs  et que les  cherhceurs dans les universités soient mieux rémunérés.

il y aura aussi ainsi des universités mieux lotis que d'autres et cela fera une nouvelle ségregation au niveau des élèves ,des enseignements

le Président de la G.O.C.



Les universités françaises devront être plus autonomes et plus européennes. La ministre de l'enseignement supérieur, Valérie Pécresse, et la Conférence des présidents d'université (CPU) ont demandé aux établissements de relever ce double défi.

Pour motiver les candidats à l'autonomie, la ministre a promis, en clôture du colloque annuel de la CPU qui s'est tenu les 3 et 4 avril à Bruxelles, " une dotation de 250 000 euros pour chaque université qui accédera aux compétences élargies au 1er janvier 2009". Cette carotte financière viendra en sus du budget 2008 de fonctionnement de chaque université.

La loi du 10 août 2007, intitulée "Libertés et responsabilités des universités" (LRU), prévoit que dans un délai de cinq ans, toutes les universités accèdent à l'autonomie en matière de budget et de personnel et qu'elles puissent, si elles le souhaitent, devenir propriétaires de leurs biens immobiliers. Le ministère souhaite que 10 à 20 universités sur 85 aient acquis ce statut au 1er janvier 2009.

OUVERTURE À L'EUROPE

Mais l'autonomie n'est pas tout, elle peut même " favoriser notre repli", a prévenu Michel Lussault, président de l'université de Tours, porte-parole de la CPU. Pour éviter ce travers, malvenu à quelques semaines de la présidence française de l'Union européenne, la CPU a présenté dix propositions pour " augmenter la part européenne" des universités françaises.

Elle préconise notamment d'établir une " charte des mobilités universitaires" pour accroître les échanges d'étudiants, d'enseignants et des chercheurs. Ce document fixerait les modalités de reconnaissance des compétences et des diplômes, les procédures de recrutement à l'international, les conditions d'accueil, les assurances sociales ou la prise en compte de la mobilité dans les carrières et dans les pensions de retraite. Autre piste, défendue par la CPU, la mise en place d'un modèle européen de classement des universités qui constituerait "une alternative crédible à la fois aux classements des médias et aux ranking globaux du type classement de Shanghaï".

La plupart de ses réflexions sont partagées par la ministre qui a réaffirmé à Bruxelles les trois dossiers prioritaires de la présidence française en matière d'enseignement supérieur et de recherche. Favorable à la mobilité étudiante, qui pourrait être encouragée par le développement d'" accords bilatéraux de reconnaissance mutuelle des diplômes" ou de " diplômes associant plusieurs universités", Valérie Pécresse souhaite aussi avancer sur la question des classements internationaux. Une conférence est prévue sur le sujet à Nice les 13 et 14 novembre.

Reste à savoir si les partenaires européens arriveront à se mettre d'accord. Le commissaire européen chargé de la science et de la recherche, Janez Potocnik, a prévenu : la Commission veut bien aider la France à réfléchir à des critères fiables, mais son rôle risque de s'arrêter là.

Catherine Rollot

Publicité
Commentaires
Publicité