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Gauche ouvrière et chrétienne
30 mars 2008

Les Français refusent de nouveaux sacrifices

pourquoi ce serait toujours les mêmes qui doivent ,devraient faire des sacrifices?

alors que d'autres s'en mettent plein les poches au détriment des salariés,

d'autres qui dépensent sans compter l'argent des contribuables.

Pourquoi ne pas mettre à contribution ceux qui touchent des stock -options ,pourquoi ne pas les taxer

pourquoi ne pas e pas taxer ,mettre à contribution les actionnaires?

et aussi pourquoi,le gouvernement de droite ne fait il pas tout pour que les entreprises

embauchent les jeunes même sans expériences dans un emploi suivant leurs capacités et

aussi rémunérés normalement?

nous répétons ,et le politiques le savent très bien,s'il y a des emplois ,les retraites seront payés

mais pour cela il faut que ce gouvernement le veuille  ce qui ,pour nous ,n'est pas le cas.

que la retraite soit prolongé cela n'empêcheras pas les petits salaires d'avoir de très petites retraites pour

la grande majorité

et travailler plus longtemps ne bénéficieras qu'aux entreprises

et nous savons tous que ce gouvernement est du coté du patronat.

Les salariés doivent donc se rassembler en très grands nombre derrière leurs syndicats pour que

ce prolongement du départ à la retraite ne se fasse pas comme le veut le patronat et le gouvernement

Le Président de la G.O.C.

dimanche 30 mars 2008 ouest - france
Les Français refusent de nouveaux sacrifices

S'ils perçoivent de mieux en mieux que des efforts sont inéluctables pour sauver le système, ils ne sont pas prêts à accepter sans contrepartie le passage à 41 années de cotisation.

Le Français ne serait-il favorable qu'aux réformes qui concernent l'autre ? Son net rejet de la hausse et de l'allongement à 41 ans des cotisations retraite au profit d'une taxation des stock-options pourrait être compris ainsi.

À la réflexion, la résistance de l'opinion s'explique très bien. Même si la pédagogie entreprise, depuis des années, autour du fameux déséquilibre actifs/ inactifs, cotisants/bénéficiaires fait progresser l'idée - toujours minoritaire - qu'un effort supplémentaire est inéluctable.

Voir s'éloigner l'horizon d'un repos bien mérité, comme on dit devant les pots de départ, n'est jamais un plaisir. Cette perspective a quelque chose de décourageant lorsque l'on est jeune, que l'on travaille pour un smic, à temps partiel, que le rêve de promotion reste hypothétique et qu'au total, l'implication professionnelle demeure fragile.

Elle devient incompréhensible pour qui découvre que le droit à une retraite pleine (en réalité 60 % du dernier salaire) obligera à travailler jusqu'à 65, 66 ans ou plus, alors que six Français de plus de 55 ans sur dix n'ont déjà pas ou plus d'emploi.

Elle agace les petits revenus, déjà trop courts pour joindre les deux bouts, qui devront cotiser le plus longtemps pour s'assurer - forcément - une petite retraite. Et qui en voient d'autres qui gagnent bien leur vie et pourront décrocher plus tôt ou dans de meilleures conditions grâce aux fonds de pensions ou à l'épargne immobilière.

Il en résulte, surtout chez les jeunes et les Français de gauche, un sentiment d'inéquité que les explications - fondées - sur le déséquilibre des régimes des retraites, ne suffiront pas à apaiser.

Pour le gouvernement et le patronat, ces constats impliquent d'agir sur le pouvoir d'achat des salaires et des pensions en tenant davantage compte du coût de la vie. Ils supposent une gestion des fins de carrière facilitée par une formation vraiment permanente. Ils imposent de prendre en compte les nouvelles formes de pénibilité pour définir l'âge de départ. Ils invitent à réfléchir à la contribution des revenus non salariaux.

À l'inverse, un sacrifice sans contrepartie accroîtrait dangereusement les frustrations sociales.

Michel URVOY.

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