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Gauche ouvrière et chrétienne
23 mars 2008

Taiwan: victoire de l'opposition prochinoise?

A Taiwan ce serait ,pour leurs élections ,une victoire des prochinois.

Mais y a t il vraiment des prochinois et des antichinois à Tawain?

ou tout simplement les taiwanais ne sont ils tout simplement prodémocratique ?

Et ce que nous pouvons savoir ,en fait ,une majorité de taiwanais préfère garder leur statut de république de chine.

et ils ne veulent pas perdre leurs acquis démocratique;ils vivent très bien ,semble t il ,sur tous les plans

comme ils sont actuellement et depuis des années.

le rapprochement entre la Chine et Tawain se fera sûrement un jour,mais cela va demander du temps ,des années certainement quand la Chine sera plus démocratique.

Le Président de la G.O.C.

Le candidat de l'opposition taiwanaise et favori, Ma Ying-jeou, partisan d'un rapprochement avec la Chine, a largement remporté samedi la présidentielle face à son rival indépendantiste

REUTERS

LIBERATION.FR : samedi 22 mars 2008

 

Le candidat de l'opposition taiwanaise et favori, Ma Ying-jeou, partisan d'un rapprochement avec la Chine, a largement remporté samedi la présidentielle face à son rival indépendantiste, selon des résultats officiels partiels cités par les médias locaux. Après dépouillement de plus de 90% des bulletins, le prétendant du Kuomintang (KMT) disposait d'une avance de 17 points sur son rival du Parti démocratique progressiste (DPP, au pouvoir) Frank Hsieh.

Le président à titre honorifique du KMT, Lien Chan, a revendiqué la victoire pour son parti qui revient aux commandes après huit ans de traversée du désert. Des milliers de partisans du Kuomintang (KMT) fêtaient déjà son retour au pouvoir à Taipei et dans plusieurs villes de l'île où 80% des 17,3 millions d'électeurs ont participé au scrutin. Un ancien député du DPP a reconnu l'ampleur de la défaite: "beaucoup de bastions traditionnels du DPP se sont tournés vers le KMT", a-t-il admis. "Cela signifie que la population ne fait plus confiance au DPP, ils ont rejeté notre administration après huit ans", c'est un "vote de défiance", a-t-il dit. Le KMT avait triomphé lors des législatives de janvier quand il s'était arrogé la majorité des sièges au Parlement aux dépens du DPP, affaibli par des scandales de corruption. Les huit ans de pouvoir du président sortant Chen Shui-bian ont été marqués par une politique de défiance et de provocation systématique à l'égard de la Chine, au grand dam de l'allié américain de Taïwan. La campagne a été dominée de bout en bout par le thème des relations avec Pékin qui considère l'île comme un territoire en attente de réunification malgré une indépendance de fait datant de près de 60 ans. Au fil de sa campagne, l'ex-maire de Taïpei, Ma Ying-jeou, a prôné un "accord de paix" avec la Chine et des liens économiques accrus tout en éludant prudemment l'épineuse question de la réunification.


Pékin a sommé l'île rebelle de rejoindre la "Mère patrie" et menace d'intervenir militairement en cas de déclaration formelle d'indépendance. Samedi, M. Ma a envoyé un nouveau signal d'apaisement. "Nous voulons normaliser les relations commerciales avec la Chine comme nous l'avons fait avec d'autre pays", a-t-il dit. "J'engagerai le dialogue avec la Chine sur de nombreux sujets mais je garantirai l'identité de Taïwan et sa sécurité", a-t-il ajouté. Son rival Frank Hsieh, qui s'érige en rempart face aux intimidations du voisin communiste, a accusé M. Ma de faire le jeu de Pékin et de brader la souveraineté nationale. Sur le chapitre économique, préoccupation majeure des 23 millions d'insulaires, M. Ma avait pris un net avantage en promettant de lutter contre le chômage et d'instaurer des réformes économiques pour doper la 17e puissance économique mondiale.

Le scrutin de samedi était couplé à deux référendums: le premier à l'initiative du DPP invitant les électeurs à se prononcer sur une hypothétique adhésion de l'île à l'ONU sous le nom de Taïwan. Le second, proposé par le KMT, demandait aux votants si le pays devait rejoindre les Nations unies et, si oui, sous quelle dénomination. Ces consultations, qui requièrent au moins 50% de participation pour être validées, demeurent très symboliques. Elles ont néanmoins été décriées par une partie de la communauté internationale, Etats-Unis en tête, qui ont réprouvé une initiative propre à exacerber les tensions dans le détroit. La République de Chine (ROC), nom officiel de Taïwan, a perdu en 1971 son siège à l'ONU au profit de la République populaire de Chine. Toutes les tentatives de reconquête par Taipei de son siège ont été systématiquement bloquées par la Chine.

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