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Gauche ouvrière et chrétienne
12 mars 2008

TRAVAILLER PLUS POUR DORMIR MOINS

Près de la moitié des Français manquent de sommeil

Dossier réalisé par Virgine Belle, le mercredi 12 mars 2008 à 04:00

Les raisons évoquées pour expliquer le manque de sommeil sont nombreuses : travail, stress, famille, transports… Ils sont 45 % à ne pas dormir assez. Des chiffres rendus publics à l’occasion de la Journée nationale du sommeil, qui se déroulera mercredi prochain dans toute la France.

Après cette semaine agitée d’élections municipales, et dans l’attente des résultats définitifs de dimanche prochain, les candidats et leurs équipes rêvent très certainement de nuits réparatrices pour entamer leur mandat. En attendant, ils font partie des 45 % de Français déclarant manquer de sommeil. Soit près d’une personne sur deux ! C’est ce que révèle l’enquête menée par l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) à l’occasion de la VIIIe Journée nationale du sommeil qui se tient mercredi 19 mars dans toute la France. Parmi eux, 12 % déclarent souffrir d’insomnie, et 17 % accumuler une dette chronique de sommeil. Les raisons incriminées sont nombreuses : le travail (52,5 %), les facteurs psychologiques comme le stress ou l’anxiété (40 %), les enfants (27 %), les loisirs (21 %) et le temps de transport (17 %).

En moyenne, un adulte a besoin de six à dix heures de sommeil par nuit pour se réveiller reposé. Les personnes interrogées semblent avoir intégré cette donnée : 58,6 % pensent qu’il faut dormir entre huit heures et huit heures et demie, et 44,6 %, au minimum six à sept heures.

Si pour la majorité d’entre nous dormir est important pour la santé (99,8 %) ou synonyme de plaisir (86,3 %), 4,8 % vivent un cauchemar à l’évocation de la nuit et près de 10 % l’envisagent comme une contrainte, voire une perte de temps (13 %). Il est vrai que nous passons plus d’un tiers de notre vie à « ronfler »… Une seule certitude : les adages d’hier ont la peau dure, et « Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt » reste la devise préférée de 60 % des Français.

Régulateur

Mais, de l’avis de tous les experts, il ne faut prendre le sommeil à la légère. Il est le baromètre de notre humeur, de notre équilibre, de notre santé physique comme mentale.

Les conséquences de mauvaises nuits répétées sont multiples : impact sur les mécanismes d’apprentissage et de mémorisation, sur la régulation du stress mais aussi de la glycémie. Moins de télé le soir, notamment au moment de l’endormissement, moins de jeux vidéo ou de temps passé devant son écran sont autant de réflexes pour se garantir de douces nuits, sereines et reposantes. Et, pour les insomniaques chroniques en quête de Morphée, rien ne vaut la délicieuse compagnie radiophonique de Caroline Dublanche (*). Une voix caressante pour se libérer de nos cauchemars nocturnes.

(*) Caroline Dublanche, sur Europe 1, le lundi de 23 à 2 heures et du mercredi au vendredi de 0 à 2 heures.


Le 19 mars, informez-vous partout en France

A l’occasion de la VIIIe Journée nationale du sommeil, 44 centres de sommeil ou structures assimilées, répartis sur la France entière, ouvriront leurs portes mercredi 19 mars, avec la participation d’associations de malades et d’éducation pour la santé, pour accueillir, informer et sensibiliser le public aux troubles du sommeil. Conférences d’information, projections de films, remise de documents d’information, expositions, rencontres avec des spécialistes, visites de laboratoires du sommeil… sont proposées selon les sites.

Pour cette édition, l’Institut national du sommeil et de la vigilance a choisi d’aborder le lien entre sommeil et santé. Un allié déterminant pour la croissance, la maturation cérébrale, le développement et la préservation de nos capacités cognitives. Prise de poids, diabète, augmentation de la douleur, dépression, aggravation des troubles respiratoires et cardiovasculaires, endormissements au volant ou au travail, baisses de performance, difficultés relationnelles… les conséquences des troubles du sommeil et de la privation chronique de sommeil peuvent être nombreuses sur la santé. Peu informés, trop nombreux sont ceux qui considèrent leur problème de sommeil comme une fatalité…

Plus d’informations sur www.institut-sommeil-vigilance.org

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