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Gauche ouvrière et chrétienne
10 mars 2008

Gauche : un air de printemps

Il ne faut surtout que les électeurs qui ont voté pour les candidats de gauche se relâchent ,ils doivent continuer  dimanche prochain ,pour le second tour ,continuer à donner ,à agrandir l'avertissement  au

gouvernement dont leur chef,Sarkosy se terre à l'Elysée ou dans ses appartements parisien.

la gauche doit s'allier avec le modem ou cela est possible

car ,même si c'est des élections municipales ,c'est aussi un scrutin national voulu par Sarkosy et consort.

Les Français doivent ,en votant pour la gauche ,dire qu'ils refusent de se faire berner une nouvelle droite qui est plus du coté des riches ,des gens aisés qu'elle n'est du coté des :salariés ,des démunis ,des français dis d'en bas;

Il faut que dimanche prochain,l'avertissement donné au gouvernement soit le plus grand possible et pour cela

il faut qu'ils élisent le plus de maire de gauche,de conseillers municipaux de gauche.

Le Président de la G.O.C.

Gauche : un air de printemps

Une participation en hausse, le PS devance très nettement l’UMP, les grandes villes socialistes le restent, la droite perd plusieurs fiefs, l'incertitude demeure à Marseille et Toulouse...

Nathalie Raulin

QUOTIDIEN : lundi 10 mars 2008

Des satisfactions ponctuelles pour le gouvernement et un avertissement national pour le Président. Au-delà des péripéties strictement locales, les électeurs ont donné libre cours à leurs mauvaise humeur dans les urnes. Quand ils se sont déplacés. Au niveau national, le taux de participation au premier tour tournerait autour de 70 %, en légère hausse sur celui enregistré aux municipales 2001, marquées par une abstention record.

Du coup, les listes de gauche et des Verts font un carton avec 47,5 % des suffrages, contre 40 % pour celles de droite, selon une estimation CSA-Dexia. Plusieurs victoires sans bavure de la gauche enfoncent le clou à Rouen, Laval, Alençon et dans le 3e arrondissement de Lyon, où Dominique Perben, candidat à la mairie, est écrasé (29 % contre 53,5 % au socialiste Thierry Philip). Comme pour nuancer le message, le mécontentement citoyen épargne plusieurs ministres et anciens ministres. C’est vrai du porte-parole du gouvernement, Laurent Wauquiez, élu au premier tour au Puy-en-Velay, jusque-là géré par la gauche. C’est aussi vrai du secrétaire d’Etat à la Consommation, Luc Chatel, sorti victorieux dès hier de la bataille à Chaumont (Haute-Marne). Comme à son habitude, Bordeaux a reconduit son maire, l’ex-Premier ministre Alain Juppé, dès le premier tour avec 56,6 % des suffrages. Surtout, droite et gauche vont devoir faire avec un nouveau, le Modem s’imposant comme un acteur clé du second tour.

Balancier. La gauche partait sereine. En 2001, les conquêtes de Paris et de Lyon avaient dissimulé sa perte d’audience au plan local : 35 communes de plus de 30 000 habitants lui avaient alors échappé, 19 seulement des 39 villes de plus de 100 000 habitants lui ayant conservé leur confiance. Le retour de balancier sur fond de conjoncture économique morose était probable. L’effondrement de la popularité de Nicolas Sarkozy depuis début janvier lui a donné de l’ampleur.

Si la perspective d’emporter Marseille s’éloigne, la gauche consolide ses positions dans les villes mastodontes arrachées de justesse à la droite en 2001. A Lyon, la défaite de Perben autorise une facile réélection de Gérard Collomb. A Paris, avec 40,4 % des voix, Bertrand Delanoë caracole en tête, loin devant l’UMP Françoise de Panafieu (24 %). Les conquêtes suivent. A Rouen, la députée (PS) Valérie Fourneyron l’emporte dès le premier tour face au maire sortant, le centriste Pierre Albertini. Victoires éclair aussi à Rodez, ville aux mains de la droite depuis cinquante-cinq ans, et à Laval, où le député (PS) Guillaume Garot devance François d’Aubert.

Réserve. Ville cible de l’UMP, Tourcoing (Nord) réaffirme, elle, son ancrage à gauche en reconduisant dès le premier tour le socialiste Michel-François Delannoy. Coup dur pour le parti du Président qui doit renoncer du même coup au contrôle de l’agglomération lilloise. A Lille, avec 46 % des suffrages, Martine Aubry (PS) distance largement son adversaire UMP (21 %) et rate de peu sa réélection au premier tour. Strasbourg et Toulouse sont aussi à portée de main socialiste. Dans la capitale alsacienne, avec 44 % Roland Ries (PS) est en ballottage favorable face à la maire (UMP) Fabienne Keller (34 %). Le combat dans la ville rose est plus indécis : les deux candidats, Jean-Luc Moudenc (UMP) et Pierre Cohen (PS) étant au coude à coude avec près de 40 %. Mais le report des voix est a priori favorable à la gauche. A la faveur de l’alliance prévue avec les Verts, le socialiste Bernard Poignant devrait reprendre sans difficulté la mairie de Quimper.

Autre revers pour l’UMP à Reims : son candidat, l’ex-ministre Renaud Dutreil, devancé par la dissidente Catherine Vautrin (23 % contre 25,2 %) devra s’effacer, sauf à laisser la socialiste Adeline Hazan (42 %) rafler la mise. Angers, gérée par la gauche depuis 1977, devrait résister à l’UMP Christophe Béchu qui, malgré 46 % de voix, manque de réserve pour le second tour.

Le PCF a lui aussi motif à satisfaction: il récupère dès le premier tour Dieppe (Seine-Maritime), perdu en 2001, et devrait conserver Aubagne et Arles. Le FN brille par contre par son absence. Mais c’est du Modem que vient la surprise. A Pau, son leader, François Bayrou, talonne avec 32,61 % des suffrages la socialiste Martine Lignière-Cassou (33,87 %). L’issue du match est d’autant plus incertaine qu’une triangulaire se dessine avec le maire sortant (ex-PS) soutenu par l’UMP, Yves Urieta, qui a totalisé 27,8% des voix. Surtout, le Modem est aujourd’hui en position d’arbitrer plusieurs combats d’importance : Toulouse, Chartres, Caen, Blois et Périgueux. Dans cette ville, le ministre de l’Education nationale, Xavier Darcos, qui fait (avec 46 %) jeu égal avec le socialiste Michel Moyrand, est à la merci des centristes.

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