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Gauche ouvrière et chrétienne
6 mars 2008

1998-2008, années de tous les dérapages pour les loyers

Même dans les petites villes de moins de 10000 habitants le dérapage des loyers à été énorme et l'est encore aujourd'hui

la droite a toujours ,et favorise toujours les plus aisés même si ceux en profite de trop pour ,ici ,les loyers

la gauche avait voulu instituer le même genre que la cmu ,mais pour les loyers;

mais ,les propriétaires ont fais en sorte que le président  s'y oppose et qu'après en 2002 que la droite ne fasse rien et l'on sait ce qui en est maintenant pour les loyers

Le Président de la G.O.C.

1998-2008, années de tous les dérapages pour les loyers

TONINO SERAFINI

QUOTIDIEN : jeudi 6 mars 2008

L’étude de l’indice Clameur (1), mis en place par les pouvoirs publics et les professionnels de l’immobilier, rend compte d’un dérapage des loyers entre 1998 et 2008. Un phénomène qui a largement contribué à accentuer le sentiment de perte de pouvoir d’achat des familles. Publié hier, ce document a le mérite des mesurer avec précision l’étendue de cette inflation que chacun a pu constater lors de la recherche d’une location. De fait le logement est devenu le premier poste de dépense des ménages. Il engloutit près du quart de leurs revenus. «Depuis 1998, la progression des loyers de marché s’est faite au rythme annuel moyen de 3,5 %», indique Clameur. Une évolution nettement plus rapide que les prix à la consommation, plutôt sages au cours des dix dernières années (avant la récente poussée de fièvre des prix alimentaires et de l’énergie).

S’assagir. Pendant cette période, les loyers ont spécialement flambé : + 6,8 % en 2002 contre une inflation de 1,9 % ; + 5,8 % en 2004 contre une augmentation des prix à la consommation de 2,1 % ; et en 2005 avec une progression des loyers du marché de 5,1 % à comparer avec une inflation réduite 1,8 %. Il a fallu attendre 2007 pour voir les loyers s’assagir avec une hausse nettement plus modérée (+ 2,6 %). Bonne nouvelle pour les locataires, cette tendance au ralentissement se confirme en ce début d’année, puisque, sur les douze derniers mois, la hausse des loyers de marché, serait, selon Clameur, limitée à 0,7 %. «Le temps des hausses rapides de loyer paraît maintenant terminé», affirme l’étude menée par Michel Mouillart, professeur d’économie à l’université de Nanterre (Hauts-de-Seine). «Les tendances des marchés sur les premiers mois de 2008 le confirment […], cette année, le ralentissement est plus prononcé qu’à l’habitude», constate encore le document. Il était temps, puisque l’habitat, poste incontournable, a flambé à la location comme à la transaction. Si les chiffres nationaux font état d’une hausse moyenne très modérée de 0,7 % en ce début 2008, la situation est très contrastée dans l’Hexagone.

Inverse. Sur un an, les loyers sont ainsi à la baisse dans près du tiers (31,6 %) des villes françaises parmi lesquelles, Valence, Versailles, Montpellier, Brest, Marseille, Aix-en-Provence, Colmar, Nancy, Evreux, Meaux... et même certains arrondissements parisiens où les locations sont au sommet (IIIe, VIe, VIe, VIIe, XVIIe). A l’inverse, dans toutes les autres communes, la hausse continue. Parfois de façon modérée comme à Annecy (+ 0,1 %), Toulouse (+ 0,3 %), Strasbourg (+ 0,4 %) ou Rennes (+ 0,5 %). Mais on constate des augmentations fortes à Nantes (+ 3,1 %), Metz (+ 4,1 %), Caen (+ 5,9 %) La Rochelle (+ 6,3 %). Les écarts de loyers demeurent énormes d’un territoire à un autre : la différence est de 2,5 entre l’Ile-de-France, région la plus chère (17,2 euros le m2) et la Franche-Comté (6,8 euros). Les régions Bretagne (9,1 euros), Midi-Pyrénées (9,7 euros), Rhône-Alpes et Nord (10,1 euros) se situent dans l’entre-deux.

(1) Connaître les loyers analyser les marchés sur les espaces urbains et ruraux.

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