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Gauche ouvrière et chrétienne
6 mars 2008

L’ONU durcit un peu les sanctions contre l’Iran

Nous savons tous que la Russie fournit à l'Iran le matériel,le combustible nécessaire pour ses centrales ;

quelles sanctions l'ONU,l'UE vont ils prendre contre la Russie si elle continue à fournir le matériel nécessaire à l'Iran pour les centrales?

Qui osera condamner et sanctionner la Russie pour ne parler que d'elle?

Personne,comme personne n'a condamné les arrestations arbitraire faites en Russie ni le simulacre d'élection.

Le Président de la G.O.C.

JEAN-PIERRE PERRIN

QUOTIDIEN : mardi 4 mars 2008

A la quasi-unanimité, le Conseil de sécurité de l’ONU a durci hier ses sanctions contre l’Iran en adoptant une troisième résolution pour son refus de suspendre ses activités nucléaires sensibles. La résolution 1803 a reçu 14 voix pour et aucune voix contre. Un seul Etat membre, l’Indonésie, s’est abstenu.

Non-alignés. Rédigé par la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne, qui a assuré le secrétariat du texte, celui-ci aggrave légèrement le régime de sanctions économiques et commerciales imposé depuis décembre 2006. Comme pour les précédentes résolutions, la troïka européenne a cherché jusqu’au bout un vote à l’unanimité afin d’adresser à Téhéran un message politique aussi fort que possible. En dépit de longs mois de discussions - la résolution était déjà annoncée pour l’été dernier - elle n’a pas tout à fait atteint son objectif. En revanche, elle a réussi à rallier trois pays membres du Mouvement des non-alignés, qui se sont montrés jusqu’au bout très réticents : le Vietnam, l’Afrique du Sud et la Libye. Les votes favorables de ces deux derniers pays constituent une surprise. Seule l’Indonésie a refusé de voter la résolution jugeant le moment inopportun pour frapper l’Iran de nouvelles sanctions alors que le dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) sur le programme nucléaire iranien n’est pas entièrement négatif pour Téhéran. Il a été beaucoup moins difficile de convaincre la Russie et la Chine, qui pourtant émettaient de sérieuses réserves sur le nouveau train de sanctions. «Le problème pour eux n’était pas tant la résolution que son contenu. Il ne fallait pas qu’elle porte préjudice à leurs intérêts. Pékin ne voulait pas de sanctions financières et Moscou cherchait à éviter tout ce qui pouvait pénaliser ses ventes à l’Iran», explique un diplomate proche du dossier.

Gel. La résolution, qualifiée de «très équilibrée et très ferme» par la même source, allonge la liste des individus et entités liés aux programmes nucléaire et balistique iraniens, qui sont frappés d’un gel de leurs avoirs à l’étranger. Pour certains, elle s’accompagne d’une interdiction de voyager. Elle prohibe aussi la fourniture de biens sensibles à double usage (civil et militaire). Elle exhorte les Etats à la vigilance dans les transactions avec les banques iraniennes

L’ambassadeur d’Iran à l’ONU, Mohammed Khazaee, a vivement protesté, avant le vote contre l’attitude du Conseil de sécurité, qu’il a accusé de s’être «abaissé à mettre en œuvre la politique étrangère de certains de ses membres». Le gouvernement iranien avait rejeté à l’avance la nouvelle résolution, affirmant qu’elle «manque de crédibilité légale».

La résolution intervient après la présentation, la semaine dernière, par l’AIEA de diagrammes, clichés et vidéos qui pourraient prouver, selon elle, l’engagement de Téhéran dans un programme nucléaire clandestin. Les six puissances (les cinq permanents du Conseil de sécurité et l’Allemagne) chargées du dossier ont demandé hier soir que le diplomate en chef de l’Union européenne rencontre le négociateur du nucléaire iranien pour sortir de l’impasse.

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