Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Gauche ouvrière et chrétienne
20 février 2008

France télévision:Sarkosy ferait il marche arrière?

Sarkosy ferait il marche arrière,car maintenant il n'est plus question de supprimer totalement la pub

sur France Télévision;

et il assure,promets (cela est à prendre avec précaution vu le nombre de promesses non tenues que ce soit vis à vis des salariés du privé que celui du service public) donc Sarkosy promet qu'une chaîne de France Télévision ne serait privatisée.

Le Président de la G.O.C.

Nicolas Sarkozy fixe le cadre de la réforme de la télévision publique
AP -PARIS - Nicolas Sarkozy a exclu mardi toute privatisation de France Télévisions et annoncé une nouvelle dotation en capital dès 2008 pour ce groupe, en installant à l'Elysée la commission chargée de réfléchir aux modalités de la suppression de la publicité sur les chaînes publiques.

La commission présidée par Jean-François Copé et composée de professionnels comme de parlementaires (UMP, communistes et Nouveau centre) devra rendre ses conclusions au chef de l'Etat "avant la fin du mois de mai".

M. Sarkozy lui a demandé de présenter "des propositions précises pour définir l'identité du service public" et "poser les conditions d'une offre de programmes populaire et de qualité". "Vos travaux permettront au gouvernement de rédiger le nouveau cahier des charges de la télévision publique", a-t-il ajouté.

Aujourd'hui, "la culture est présente à l'antenne quand les Français dorment ou qu'ils sont en vacances", a-t-il déploré. Et "si on reste dans cette logique publicitaire, on ramènera toujours et inexorablement les programmateurs vers la plus grande pente, celle de la facilité". Or, "le service public tel qu'on doit le concevoir, ce ne doit pas être du pain et des jeux".

"Cette réforme, la gauche en a rêvé (...) Mon gouvernement va le faire. Vraiment. résolument", a-t-il assuré. "Je rêve d'une grande télévision de service public" et "que nous soyons un exemple pour le monde", car "j'en ai un peu assez qu'on nous donne l'exemple de la BBC"

"Je suivrai avec énormément d'intérêt votre travail", a-t-il prévenu, évoquant "l'une des réformes les plus importantes" de son mandat.

"Il n'y aura pas de privatisation de France Télévisions", a promis d'emblée Nicolas Sarkozy. "Aucune chaîne du service public de la télévision ne sera privatisée".

Mais la commission va devoir trouver les moyens de compenser financièrement la perte des revenus de la publicité. "Chaque euro de recette publicitaire en moins pour le service public sera compensé par un euro de ressource publique", a assuré le chef de l'Etat. "Ce sera le cas en 2009, mais aussi dès 2008, en fonction des difficultés que pourra rencontrer France Télévisions pour remplir ses objectifs publicitaires suite à la mise en oeuvre de cette réforme".

D'ailleurs, Nicolas Sarkozy a annoncé avoir "demandé au gouvernement d'expertiser la possibilité d'apporter à France Télévisions une dotation en capital dès 2008". Pour lui, c'est "un geste de confiance à l'endroit de la pérennité de cette grande société".

Le chef de l'Etat a par ailleurs envisagé d'étaler dans le temps la suppression de la publicité, en demandant aux membres de la commission de réfléchir à deux "options": "supprimer toute publicité dès le 1er janvier 2009" ou "envisager cette suppression de façon progressive en commençant en 2009 par supprimer la publicité après 20h".

Concernant les nouveaux modes de financement, il a évoqué "un panachage des ressources incluant une contribution des chaînes de télévision privées (...) ainsi qu'une contribution des opérateurs de télécommunication, assise sur l'assiette la plus large possible et donc au taux le plus faible". En revanche, il a exclu de soumettre les radios privées et la presse à toute nouvelle taxe.

Nicolas Sarkozy a par ailleurs souhaité que les règles encadrant les relations entre producteurs et diffuseurs soient "modernisées": car "s'il faut mieux financer le service public, il faut aussi permettre au secteur privé d'être plus dynamique". Pour cela, il faut "remplacer le régime des fameux 'décrets Tasca' par des accords professionnels négociés entre des partenaires adultes et responsables".

Ces décrets de la ministre de la Communication Catherine Tasca datant de 2001 obligent les chaînes à investir 16% de leur chiffre d'affaires dans la production audiovisuelle. Ils spécifient par ailleurs que les deux tiers de cette somme doivent aller à des producteurs indépendants.

"Les contraintes publicitaires pesant sur le chaînes privées seront assouplies grâce à la transposition de la directive européenne 'services de médias audiovisuels' qui interviendra au premier semestre 2008", a-t-il par ailleurs souligné.

Il a aussi souhaité "que les nouveaux opérateurs de l'audiovisuel que sont les entreprises de télécommunication accèdent plus facilement et plus rapidement aux oeuvres et aux chaînes". Il "serait également juste que ceux qui créent des contenus destinés spécifiquement aux nouveaux réseaux puissent bénéficier des aides publiques aujourd'hui réservées aux exploitations traditionnelles en salle et à la télévision". AP

Publicité
Commentaires
Publicité