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Gauche ouvrière et chrétienne
16 février 2008

Sarkozy pour la réintégration de "l'enseignement moral et civique"

La grande majorité de ce que veut Sarkosy dans l'enseignement existe deja ou n'a jamais été abandonné

Sarkosy fait ces propositions pour remonter dans les sondages et aussi satisfaire certaines catégories de personne comme ceux de la FCPE.

Il veut diminuer l'échec scolaire par trois ,mais comment va t il faire?

Alors qu'il diminue les postes d'enseignants par au trois sinon plus, et qu'il y a des fermetures de classes et avec quel argent?

Car pour qu'il n'y ait que vers 26 élèves par classes ,il faut:

plus d'enseignants

plus de classes

Il serait bon que Sarkosy harmonise le nombre d'enseignants ,de classes,de moyens avec ses intentions

ce qui est loin d'etre le cas.

Le Président de la G.O.C.

NOUVELOBS.COM | 15.02.2008

"Cette instruction civique et morale prévoit notamment l'apprentissage des règles de politesse, la connaissance et le respect des valeurs et des emblèmes de la République",a annoncé le chef de l'Etat, qui veut par ailleurs diviser par trois l'échec scolaire d'ici 2012.

Nicolas Sarkozy s'est prononcé vendredi 15 février lors d'un déplacement à Périgueux pour la réintégration de "l'enseignement moral et civique" à l'école primaire.

"Cette instruction civique et morale prévoit notamment l'apprentissage des règles de politesse, la connaissance et le respect des valeurs et des emblèmes de la République française: le drapeau tricolore -ce n'est pas faire du nationalisme que d'apprendre à nos enfants à respecter le drapeau tricolore-, Marianne, l'hymne national, à l'écoute duquel nos enfants devront se lever", a-t-il précisé.

"L'hymne national ne se siffle pas. Le drapeau pour lequel nos anciens sont morts... et bien on se lève". Cet enseignement comprendra aussi "le refus des discriminations de toute nature".

Car "l'affirmation des valeurs morales, l'énonciation de règles de comportements applicables à tous, sont une absolue nécessité", a estimé le chef de l'Etat. Et "c'est dans ce cadre que s'inscrira l'initiation des enfants au drame de la Shoah en leur confiant la mémoire d'un des 11.000 enfants victimes de cette tragédie".

"Grand tumulte"

Malgré les réserves suscitées par cette initiative, Nicolas Sarkozy a longuement défendu cette idée. "On fait un grand tumulte là-dessus", a-t-il jugé. Mais "à un enfant on doit lui dire la vérité. On ne doit pas lui cacher la vérité".

"Si vous ne leur parlez pas de ce drame-là, alors ne vous étonnez pas que ça se reproduise. C'est l'ignorance qui fait la reproduction de situations abominables, pas la connaissance. Faites de nos enfants des enfants aux yeux ouverts, sans complaisance", a-t-il plaidé.

Et "on ne traumatise pas les enfants en leur faisant ce cadeau de la mémoire d'un pays (...) ça c'est une conviction (comme) Guy Môquet c'était une conviction". Dans ce cas, "je pense qu'on n'est pas traumatisé quand on voit un bel exemple de ce qu'était un jeune Français courageux".

Pour Nicolas Sarkozy, "il s'agit d'une démarche contre tous les racismes" et "contre toutes les barbaries". "C'est du concept éducatif qui tire nos enfants vers le haut", "pas pour leur faire de la peine", a-t-il affirmé. "On fait un grand tumulte là-dessus et on n'en fait pas sur parfois ce que voient comme films nos enfants, sur ce qu'on leur laisse d'images violentes, dégradantes et gratuites", a-t-il noté.

Diviser par trois l'échec scolaire

Nicolas Sarkozy a également affirmé qu'il voulait "diviser par trois, d'ici la fin de la mandature, le taux d'échec scolaire, à la sortie du CM2".
"Contrairement à une opinion longtemps admise et encore répandue, notre école primaire ne se porte pas bien. Chaque année, ce sont plus de 15% des élèves qui en sortent en grande difficulté: soit plus de 100.000 enfants par an!", a déclaré le chef de l'Etat.
"A ce noir tableau, si l'on ose dire, il faut ajouter les 25 autres pour cent d'élèves qui sortent de nos écoles primaires avec des acquis fragiles", a-t-il ajouté.
Selon le chef de l'Etat, "ce n'est pas seulement l'avenir de nos enfants qui se joue au travers de ces statistiques, c'est en vérité celui de la nation tout entière".

De 26 à 24 heures


Pour réduire le taux d'échec, il a annoncé un plan en trois points: la réorganisation du temps de travail, le renforcement de l'évaluation et un nouveau projet éducatif.
Il a ainsi annoncé la réduction du nombre d'heures d'enseignements qui passe de 26 à 24 heures hebdomadaires et la création de 2 heures de travail en petit groupe pour les élèves en difficulté.
Nicolas Sarkozy a également fait part de la mise en place "dès la rentrée prochaine" d'évaluations des élèves en CE1 et CM2.
Le président a souhaité que les programmes scolaires soient un "instrument efficace" pour la progression des élèves, recentré sur le français et les mathématiques.

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