L'UE veut ficher ses visiteurs pour mieux contrôler leurs séjours

Alors que l'UeEétait réticente  à ce genre de demande faite par les États Unis ;

mis l'UE avait fini par céder et les euro-députés avaient été très mécontent devant les concessions faites aux Américains dans l'accord encadrant les transferts de données des passagers aériens conclu fin juin 2007.

Et maintenant ,l'UE veut faire atteinte aux libertés  civiles de ses concitoyens,déjà que dans de nombreux pays ,dont la France,les citoyens européens  sont fichés

Il va falloir montrer pattes blanches

Le Président de la G.O.C.

RTBF

La Commission européenne vient de présenter plusieurs projets visant à mieux contrôler qui entre et séjourne sur le sol de l'Union. Il s'agira notamment de renforcer sérieusement l'agence Frontex, qui coordonne les opérations aux portes de l'Union mais qui jusqu'à présent est boudé par les états membres. Elle propose également de ficher toute personne qui entre dans l'union.

13 fév 2008

La Commission part d'un constat: de nombreux clandestins présents dans l'Union sont arrivés avec un visa mais ne sont pas retournés dans leur pays à l'expiration de leur titre de séjour. Et à moins d'un contrôle de police, il n'y a aucun moyen de savoir qui a effectivement quitté l'Union au terme de son visa et qui y est resté.

Il y aurait près de 8 millions de clandestins dans l'Union dont près de la moitié serait, selon la Commission,  entrée légalement.  Franco Frattini, le commissaire chargé du dossier, propose donc de ficher toute personne entrant dans l'Union. Le registre centralisé reprendrait les données personnelles de ces ressortissants non européens mais aussi des données biométriques comme les empreintes digitales et entre autres la forme de l'iris.  Tous les Etats membres seraient reliés à ce fichier centralisé qui permettrait ainsi de savoir qui entre dans l'union, qui y séjourne et qui devrait ou aurait du la quitter. Pour Franco Frattini, que certains imaginent déjà ministre de la Justice dans un futur gouvernement Berlusconi, ce système doit permettre de lutter non seulement contre l'immigration illégale mais aussi contre le terrorisme et la traite des êtres humains.

Le projet de ficher tous les visiteurs se présentant aux entrées terrestres, aériennes ou maritimes de l'espace européen sans frontières doit encore être approuvé par les Etats membres et le Parlement européen. Franco Frattini espère que ce projet pourra être opérationnel en 2015. Mais les  eurodéputés redoutent des atteintes aux libertés civiles.

Ils s'étaient d’ailleurs déjà montrés très mécontents des concessions faites aux Américains dans l'accord encadrant les transferts de données des passagers aériens conclu fin juin 2007.

RTBF