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Gauche ouvrière et chrétienne
13 janvier 2008

Un gène pourrait rendre la vue à des aveugles

samedi 12 janvier 2008

Le professeur Weber et le docteur Le Meur vont diriger l'essai sur des patients recrutés par six hôpitaux français. : Frédéric Girou

Des chercheurs nantais ont soigné des chiens avec succès. Ils recherchent des volontaires pour mener un essai sur l'homme.
NANTES. - Deux hôpitaux de Paris, un établissement de Montpellier, le CHRU de Lille et les CHU de Strasbourg et de Nantes recherchent des volontaires atteints d'amaurose congénitale de Leber (ACL) ou de rétinopathie pigmentaire précoce. Les six établissements recrutent, très précisément, des patients porteurs de l'une des nombreuses mutations provoquant ces maladies. Elle affecte le gène rpe65.

« Nous recherchons des gens dont la maladie est déjà bien installée mais qui ont gardé une certaine sensibilité visuelle, précise le professeur Michel Weber. Le but de ce premier essai clinique est de vérifier que le transfert du gène réparateur ne cause aucune lésion à l'oeil ou au reste de l'organisme. Mais nous espérons bien vérifier, également, l'efficacité du procédé. »

Démarrage de l'essai en 2009

Chef du service d'ophtalmologie du CHU de Nantes, le professeur Weber dirige l'essai avec le docteur Guylène Le Meur, chef de clinique dans le même service. Les deux médecins ont été associés, ces dernières années, aux travaux de l'équipe nantaise de l'Inserm qui, en 2006, a rendu la vue à des chiens atteints par l'ACL.

Retour en arrière. Au début des années 2000, le laboratoire de thérapie génique du docteur Philippe Moullier possède une solide réputation dans le domaine des vecteurs viraux, capables de transporter des « gènes-médicaments » ou des « gènes-réparateurs ». Le docteur Fabienne Rolling, expatriée en Australie, rejoint alors le laboratoire nantais. Son équipe affine l'efficacité et l'innocuité des vecteurs viraux en ophtalmologie. Coup de chance : il existe une lignée de chiens briards, porteurs, naturellement, de la même mutation du gène rpe65 que les humains. Le modèle animal idéal !

Le professeur Weber procède aux injections dans la rétine des chiens malades. Avec le succès que l'on sait. Le temps est venu de vérifier si le procédé est efficace et sans danger pour l'homme. Et de recruter des volontaires parmi les 100 à 200 Français porteurs de la mutation rpe65.

L'essai, soutenu par l'AFM-Téléthon et l'association Rétina-France, débutera en 2009. L'enjeu est de taille. « Si elle est concluante, la méthode pourra être extrapolée à d'autres maladies de la rétine, de l'oeil ou d'autres organes », assurent les deux ophtalmologistes.

André FOUQUET.

Le professeur Weber et le docteur Le Meur vont diriger l'essai sur des patients recrutés par six hôpitaux français. : Frédéric Girou

Des chercheurs nantais ont soigné des chiens avec succès. Ils recherchent des volontaires pour mener un essai sur l'homme.
NANTES. - Deux hôpitaux de Paris, un établissement de Montpellier, le CHRU de Lille et les CHU de Strasbourg et de Nantes recherchent des volontaires atteints d'amaurose congénitale de Leber (ACL) ou de rétinopathie pigmentaire précoce. Les six établissements recrutent, très précisément, des patients porteurs de l'une des nombreuses mutations provoquant ces maladies. Elle affecte le gène rpe65.

« Nous recherchons des gens dont la maladie est déjà bien installée mais qui ont gardé une certaine sensibilité visuelle, précise le professeur Michel Weber. Le but de ce premier essai clinique est de vérifier que le transfert du gène réparateur ne cause aucune lésion à l'oeil ou au reste de l'organisme. Mais nous espérons bien vérifier, également, l'efficacité du procédé. »

Démarrage de l'essai en 2009

Chef du service d'ophtalmologie du CHU de Nantes, le professeur Weber dirige l'essai avec le docteur Guylène Le Meur, chef de clinique dans le même service. Les deux médecins ont été associés, ces dernières années, aux travaux de l'équipe nantaise de l'Inserm qui, en 2006, a rendu la vue à des chiens atteints par l'ACL.

Retour en arrière. Au début des années 2000, le laboratoire de thérapie génique du docteur Philippe Moullier possède une solide réputation dans le domaine des vecteurs viraux, capables de transporter des « gènes-médicaments » ou des « gènes-réparateurs ». Le docteur Fabienne Rolling, expatriée en Australie, rejoint alors le laboratoire nantais. Son équipe affine l'efficacité et l'innocuité des vecteurs viraux en ophtalmologie. Coup de chance : il existe une lignée de chiens briards, porteurs, naturellement, de la même mutation du gène rpe65 que les humains. Le modèle animal idéal !

Le professeur Weber procède aux injections dans la rétine des chiens malades. Avec le succès que l'on sait. Le temps est venu de vérifier si le procédé est efficace et sans danger pour l'homme. Et de recruter des volontaires parmi les 100 à 200 Français porteurs de la mutation rpe65.

L'essai, soutenu par l'AFM-Téléthon et l'association Rétina-France, débutera en 2009. L'enjeu est de taille. « Si elle est concluante, la méthode pourra être extrapolée à d'autres maladies de la rétine, de l'oeil ou d'autres organes », assurent les deux ophtalmologistes.

André FOUQUET.

Ouest - france 12/01/08

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Commentaires
M
bON COURAGE POUR TOUS CEUX à QUI VOUS DONNEZ DE L'ESPOIR je m'épuise pour voir les mouvements . hors les mouvements sont partout dans la vie Pas de tests codifiés de la vision des mouvements m' t- on dit et je suis livrée à un avenir ??? et à un épuisement de chaque activité professionnele et de la vie privée EST CE UNE MALADIEqui a été étudiée sur le plan génétique? connaissez-vous d'autres personnes comme moi ? COMMENT FAIRE RECONNAITRE CETTE DéFICIENCE INVALIDANTE pour poste adapté ? j'ai 56 ans et j'ai 1 enfant qui a besoin que je conserve un salaire meme s'il est réduit .
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