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Gauche ouvrière et chrétienne
5 janvier 2008

SOCIAL:L’idée de nouvelles sanctions contre les chômeurs passe mal

Après les fonctionnaires ,la fonction public ,maintenant Sarkosy s'attaque aux chômeurs insinuants que ce sont des fainéants qu'ils ne recherchent pas de travail.

L'idée de nouvelles sanctions  contre les  chômeurs c'est de la provocation.

Ou,Sarkosy ne connaît pas ce dossier,ou alors ,il faudra qu'il le revoie car ,il y a déjà des sanctions prévues.

Et il faudrait ,avant de faire du people,de la provocation que Sarkosy dialogue avec les syndicats ,chose qu'il oublie bien souvent.

Que la CGPME soit contente cela n'est pas étonnant vu que Sarkosy est leur grand chef.

Mais ceux de la CGPME proposent ils des emplois correspondants aux demandeurs d'emplois,des salaires normaux?

ET il faudrait aussi que ceux de la CGPME ne prennent pas les candidats aux postes ,aux emplois qu'ils proposent uniquement à la tete;

car ,souvent ,trops souvent ils embauchent à la tete du client.

Ce sont donc plus les patrons du MEDEF del CGPME qu'il fuadrait que Sarkosy sanctionnent,mais cela ce ne sera pas demain la veille.

Mais ne veulent pas plus tôt employer des personnes n'ayant absolument pas le profil recherché et comme cela les sous payer?

Sarkosy ne veut il pas non plus précariser,pauvriser encore plus les Français d'en bas?

Le Président de la G.O.C.

Associations de chômeurs et syndicats ont dénoncé de conserve hier une « stigmatisation » croissante des demandeurs d’emploi, alimentée par les appels répétés du président Sarkozy à des sanctions plus fortes en cas de refus d’emploi ou de fraudes.
Le chef de l’État a en effet préconisé jeudi par la voix de son porte-parole des sanctions pour les chômeurs qui refuseraient deux offres d’emploi.
Le 6 septembre, il avait déjà jugé « pas normal qu’on refuse un emploi qui correspond à votre qualification, parce que ce sont les autres qui paient » et appelé au lancement d’un « gigantesque plan national contre la fraude  ».
Un appel répété qui intervient alors que les partenaires sociaux sont amenés à définir le caractère « acceptable  » d’une offre d’emploi lors de futures négociations. Alors que le Sénat doit entamer la semaine prochaine (mercredi ) l’examen du projet de loi sur la fusion ANPE-UNEDIC.
En réalité, des sanctions existent depuis une loi de 2005
En 2006, selon l’ANPE, 22  000 personnes sur 4,5 millions inscrites à l’Agence ont ainsi été sanctionnées pour refus d’emploi, de formation ou insuffisance de recherches.
Quant à la fraude, autre phénomène visé par M. Sarkozy, elle résulte principalement d’escroqueries organisées et non de chômeurs individuels cherchant à abuser du système. Ainsi, l’UNEDIC a perdu 140 millions d’euros sur plusieurs années dans trente-deux affaires, alors qu’elle a versé sur la seule année 2006 23 milliards d’euros d’allocations.
Les réactions n’ont pas tardé. Bernard Van Craeynest (CFE-CGC) s’est dit « profondément gêné par la démarche  » du chef de l’État : « On procède par la stigmatisation de différentes catégories sociales qui seraient à considérer comme des nantis (…) : tantôt les fonctionnaires, tantôt les ressortissants des régimes spéciaux, aujourd’hui les demandeurs d’emploi ».
La CGT a dénoncé un « discours cynique et méprisant au plus haut niveau de l’État », instaurant « une double peine pour les chômeurs ». Pour Marc Moreau, de l’association AC  !, cette « agitation idéologique vise à faire accepter des emplois précaires ou saisonniers, aux salaires très bas, dans des zones excentrées ».
Thierry Bailly, de l’APEIS, se demande pourquoi serait « acceptable le principe de contrôle des chômeurs, alors qu’il n’y a aucun contrôle des placements financiers des entreprises », aux conséquences pourtant très lourdes… Une mouture provisoire du projet d’accord relatif au marché du travail, que les partenaires sociaux vont tenter de conclure le 10 janvier, précise qu’une « offre valable d’emploi » doit tenir compte « de l’ancienneté dans le chômage, du parcours professionnel, de l’expérience, de la formation, de l’ancienne rémunération et du lieu de résidence ».
Jean-François Roubaud, président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), est en revanche pour les sanctions. «  Je suis tout à fait d’accord puisque nous avons 400 000 offres d’emplois qui ne sont pas pourvues dans les métiers comme l’informatique, les services à la personne, l’hôtellerie-restauration, le bâtiment, les travaux publics. »  •

Les mesures pour sanctionner les chômeurs existent déjà
AP | 04.01.2008

Les mesures pour sanctionner les chômeurs refusant des propositions d'emplois existent déjà et ont été précisées par une circulaire datant de 2005, alors que Nicolas Sarkozy a fait savoir qu'il souhaitait "qu'un travail puisse être fait sur la question des sanctions en cas de refus de deux offres d'emplois acceptables".

Le porte-parole du gouvernement Laurent Wauquiez avait indiqué jeudi à l'issue du conseil des ministres que "la mise en place d'un dispositif de sanctions est bien de la responsabilité de l'Etat" et que M. Sarkozy avait "demandé à ce qu'on ait un calendrier sur le sujet".

Le 19 septembre 2005, le ministère délégué à l'Emploi avait diffusé une circulaire très claire sur le sujet, précisant l'application du décret du 2 août 2005 sur le contrôle et l'accompagnement des demandeurs d'emploi. Selon cette circulaire, les chômeurs refusant un emploi "compatible avec leur spécialité, leur formation" ou encore leur "mobilité", peuvent voir leurs allocations réduites de 20% au premier refus, de 50% au deuxième et supprimées totalement au troisième.

En juillet 2007, une note de l'Unedic (assurance-chômage) montrait que le nombre de sanctions à l'encontre des chômeurs ne respectant pas les règles avait plus que triplé entre 2005 et 2006, passant de 7.200 à 24.800. Ces sanctions avaient toutefois abouti à très peu de radiations définitives en raison du caractère "gradué" des sanctions.

La direction de l'Unedic avait précisé qu'il s'agissait d'un premier bilan de la réforme des contrôles mise en place le 2 août 2005 et qui a notamment renforcé la coordination entre les préfectures et les Assedics. AP

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