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Gauche ouvrière et chrétienne
4 janvier 2008

Cumul. Trois quarts des membres du gouvernement seront candidats en mars.

Encore une promesse électorale,et non des moindres qui ne sera pas tenue.

Et cela comme la plus part des promesses faites à l'avantage des Français d'en bas

Car,Sarkosy avait bien dis qu'il n'accepterait pas de cumul des mandats de ses ministres

Ce gouvernement a peur  de ne pas etre gagnant aux municipales et cantonales

et comme il voudrait,il veut imposer des lois,des changements néfastes  àtous les Français,il espère ainsi qu'en fesant faire du cumul à ses ministres,Sarkosy aura encore les mains plus libre pour faire vivre les français dans la pauvreté et la précarité sauf bien sur ses amis du patronat eles les gens aisés et très aisés

Le Président de la G.O.C.

Ministres avec vues sur le maire

LAURE EQUY et ANTOINE GUIRAL

QUOTIDIEN : jeudi 3 janvier 2008

François Fillon et ses ministres présentent ce matin à l’Elysée les traditionnels vœux au chef de l’Etat. Des vœux de ministres désireux de le rester ou bien de candidats aux municipales décidés à s’assurer un point de chute ?

Sur les 33 membres du gouvernement, plus des trois quarts seront partie prenante dans la bataille électorale. Tous ont beaucoup plus à craindre d’un remaniement que d’une défaite (ou d’une victoire) en mars. A priori, les règles implicites édictées par l’Elysée et Matignon leur sont extrêmement favorables. Un membre du gouvernement défait au combat municipal pourra conserver son portefeuille.

«Il s’agit d’un scrutin local sans conséquence sur la politique du gouvernement», assure un conseiller à Matignon. Ce n’était pas le cas aux législatives de juin où Alain Juppé, ministre battu, avait dû démissionner. Autre fleur : la possibilité de cumuler la fonction de maire avec celle de ministre, comme c’est le cas aujourd’hui avec Bockel, Santini ou Woerth. «La réforme des institutions qui tendra vers le non-cumul des mandats ne s’applique pas à ce scrutin» , justifie l’Elysée. Matignon promet cependant de «regarder en bonne intelligence si diriger une grande collectivité est compatible avec de grosses responsabilités ministérielles». Bien vague.

Dans ce contexte d’insécurité ministérielle, rares sont finalement ceux - comme Bernard Laporte, Michel Barnier ou Bernard Kouchner - à ne pas assurer leurs arrières avec un petit mandat municipal. Même Fillon devrait être candidat dans son village de Solesmes (Sarthe) histoire de rester président de la communauté d’agglomération de Sablé, qu’il dirige toujours. Jamais trop prudent. Passage en revue du bataillon des ministres qui va contribuer à nationaliser le scrutin.

Les novices

Rachida Dati (Justice), Christine Lagarde (Economie) et Christine Albanel (Culture) ont choisi Paris pour leur baptême du feu électoral. Tête de liste dans le VIIe arrondissement, Dati fait mine de marcher sur des œufs : «Toutes les élections sont difficiles», confiait-elle à l’annonce de sa candidature . Une prudence excessive, même si la «chouchoute» de l’Elysée devra faire ses preuves dans ce très chic arrondissement où le candidat de droite l’emporte habituellement au premier tour, avec un score faramineux. Lagarde, numéro 2 sur la liste de Jean-Marie Cavada dans le XIIe, arrondissement clé pour faire basculer la capitale à droite, promet de «jeter toutes [ses] forces» dans la bataille. Albanel attend, elle, son point de chute. La ministre, qui a été conseillère régionale d’Ile-de-France, avait déclaré qu’elle renoncerait à la tête de liste dans le Ve si Jean Tiberi voulait «absolument» être candidat à sa succession. C’est chose faite. Albanel se contentera de la deuxième position sur sa liste, ou d’une position éligible dans un autre arrondissement. Rama Yade (secrétaire aux Droits de l’homme) fera, elle, ses armes sur la liste de la maire sortante (UMP) à Colombes (Hauts-de-Seine).

Les vieux routiers

Pour la plupart d’entre eux, les municipales comportent peu de risques. C’est le cas pour André Santini (Fonction publique), maire d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) depuis 1980, ou de Dominique Bussereau (Transports), maire de Saint-Georges-de-Didonne (Charente-Maritime) de 1989 à 2002, puis adjoint. Xavier Darcos (Education) annoncera sa candidature à la mairie de Périgueux (Dordogne) en début de semaine prochaine. Hervé Morin (Défense) se représente à Epaignes (Eure), Eric Woerth (Budget) à Chantilly (Oise). Pour Jean-Marie Bockel (Coopération), maire de Mulhouse (Haut-Rhin) depuis 1989, la campagne aura tout de même un goût de nouveauté : soutenu par l’UMP, l’ex-socialiste conduira une liste d’ouverture qui porte les couleurs de son parti Gauche moderne. L’autre ex-PS, Eric Besson (Prospective), qui avait renoncé aux législatives, sera candidat dans son fief de Donzère (Drôme).

Les challengers

Deux juniors du gouvernement montent au front avec un certain goût du risque. Laurent Wauquiez (porte-parole) et Luc Chatel (Consommation) tenteront respectivement de ravir à la gauche Le Puy-en-Velay (Haute-Loire) et Chaumont (Haute-Marne). Gare à la chute

Nathalie Kosciusko-Morizet (Ecologie) brigue la mairie de Longjumeau (Essonne) où le maire Bernard Nieuviaert (divers droite), ne se représente pas. Si un récent sondage le donne largement favori, Christian Estrosi (Outre-Mer), investi par l’UMP à Nice, doit affronter la candidature dissidente du maire sortant Jacques Peyrat.

Les seconds rôles

Ils veulent conserver un ancrage local sans forcément viser la mairie. Xavier Bertrand (Travail), se présente à Saint-Quentin (Aisne) où il est adjoint au maire. De même pour Michèle Alliot-Marie (Intérieur), première adjointe à Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques), ou Hervé Novelli (Entreprises) à Richelieu (Indre-et-Loire). Quant à l’imprévisible Jean-Louis Borloo (Ecologie), il devrait se présenter à Valenciennes (Nord), où il est premier adjoint. Pour l’heure, ni l’Elysée ni Matignon ne connaissent encore sa décision. Valérie Létard (Solidarité) qui hésite entre Valenciennes et Lille (Nord), doit décider la semaine prochaine. Alain Marleix (Anciens combattants), maire de Massiac (Cantal) et conseiller général, n’a pas envie de cumuler.

Le dégonflé

Brice Hortefeux (Immigration), qui lorgnait Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), a renoncé fin novembre après avoir commandé un sondage le donnant perdant. «C’est parce que ma conception de l’engagement public moderne n’est pas de courir après tous les mandats», a-t-il expliqué. Ses camarades apprécieront.

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