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Gauche ouvrière et chrétienne
16 décembre 2007

Bye-bye croissance, bonjour rigueur

Depuis plusieurs mois ,nous annoncions et toute la gauche,qu'après les municipales et les cantonales,si la droite en sort majoritaire,qu'il y aurait un nouveau plan de rigueur

et ce qui est écris ci-dessous ne peut que nous confirmer dans notre certitude,un nouveau plan de rigueur

est en préparation.

Les Français peuvent l'éviter en donnant une forte majorité à la gauche aux municipales et aux cantonales.

Le Président de la G.O.C.

samedi 15 décembre 2007
Bonne année 2008 ? Pas sûr. Depuis quelques jours, les discours pessimistes s'amoncellent comme autant de nuages noirs sur l'économie mondiale.
L'année à venir se présente mal. Dernier oracle à s'exprimer sur la question - et non des moindres - Alan Greenspan. L'ex-patron de la Réserve fédérale américaine, a subodoré, hier, dans une interview accordée à la radio publique NPR, un « risque de récession plus élevé que prévu » aux États-Unis.

Même tonalité de ce côté de l'Atlantique. Pour Jean-Claude Juncker, président de l'Eurogroupe, « la situation est grave, elle va empêcher l'envol des économies européennes ». Yves Mersch, président de la Banque du Luxembourg, craint, pour sa part, que « les prix de l'énergie n'entraînent tous les autres derrière eux ». Mais si grands argentiers et banquiers du monde occidental s'accordent sur les raisons de la crise actuelle, ils sont incapables d'y remédier rapidement.

Au départ, une brutale flambée des prix du pétrole - alimentée par la demande des pays émergents (Chine, Inde...) et attisée par une spéculation forcenée - torpille les équilibres budgétaires bâtis par nombre d'États et les prévisions de croissance qui vont avec.

Second coup dur, l'été dernier, la crise des « subprime ». Beaucoup d'Américains se retrouvent dans l'incapacité de rembourser leurs crédits immobiliers aux banques. Les plus exposées font faillite, les autres (européennes comprises) additionnent leurs pertes : aux dernières nouvelles, 2 000 milliards de dollars !

Sans crédits bon marché...

Dans ces conditions, plus question de prêter à tout va et à n'importe qui. Le robinet du crédit se resserre brutalement. Même les banques ne se refinancent plus entre elles. C'est dire la confiance mutuelle qu'elles accordent à l'état réel de leurs bilans... Ce manque cruel de liquidités a décidé l'ensemble des banques centrales à injecter rapidement 60 milliards sur les marchés. Mais, au lieu de voir la bouée de sauvetage, les marchés ont vu le bateau couler : les Bourses ont dévissé en conséquence.

Le problème, c'est qu'avec le retour de l'inflation (+ 4.3% aux USA) dopée par le prix des matières premières et de l'énergie, les banques centrales ne peuvent pratiquement plus diminuer le coût du crédit. Or, sans crédits bon marché, les entrepreneurs n'investissent plus et les ménages consomment moins. Bye bye croissance, bonjour rigueur.

Ouest france

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