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Gauche ouvrière et chrétienne
14 décembre 2007

Enseignement supérieur

Mais  ou va t elle trouver ces 730 millions d'euros alors que les caisses de la France sont vides?

que la France est en faillite?

et pour tout cela ,il faudra des professeurs,et ne pas toujours dire:il y a les heures supplémentaires sachant que cela n'est pas sur qu'elles seront payées et qu'il y aura assez de volontaire et cen 'est pas la solution

Encore une réforme qui va se faire sur le dos du personnel et qui ,la réforme,malheureusement  ce seront tôt ou tard les élèves qui en subiront les conséquences,même si elle apparaît bonne.

Le Président de la G.O.C.

730 millions d'euros pour lutter contre l'échec à l'Université

Valérie Pécresse a présenté jeudi un plan "Réussir en licence" doté de 730 millions d'euros sur cinq ans, visant à "diviser par deux le taux d'échec" en première année d'université.

Un étudiant sur deux qui entre à l'université échoue en première année. Face à cette hécatombe, Valérie Pécresse, la ministre de l'Enseignement supérieur, a dévoilé jeudi aux présidents d’Universités le contenu de son plan "Réussir en licence", en réflexion depuis juillet dernier. Objectifs afichés: diviser par deux ce taux d’échec en première année et atteindre 50% d'une classe d'âge au niveau licence d’ici 2012. Et ce en faisant de la licence un vrai diplôme national qualifiant, pour entrer sur le marché du travail ou pour poursuivre des études.

Pour y parvenir, l'Etat va investir 730 millions de plus sur 5 ans. Cela « équivaut à une hausse du budget dédié à la licence de 43%, a expliqué Valérie Pécresse. Pour l'année 2007, l'Etat aura dépensé 500 millions d'euros pour la licence; en 2012 il dépensera 714 millions d'euros. » Une enveloppe qui fait partie des 15 milliards d’euros supplémentaires promis par le gouvernement à l'enseignement supérieur. Les présidents d’université ont accepté la semaine dernière de puiser dans leur trésorerie afin de permettre la mise en oeuvre de ce plan dès le début de l’année prochaine.

5 heures d'accompagnement personnel renforcé

A la pré-rentrée, l'étudiant signera "un contrat de réussite, qui contient des engagements réciproques". Chaque étudiant pourra aussi bénéficier de 5 heures supplémentaires par semaines destinées à un encadrement pédagogique plus soutenu", sous forme soit "d'heures complémentaires d'enseignement", soit de "tutorat", soit de "monitorat".

Le contenu de la licence rénové

La première année de la licence, baptisée "fondamentale", deviendra à la rentrée 2008, "pluridisciplinaire" et mettra l'accent sur la culture générale, les langues étrangères, la méthode, l'autonomie. Les étudiants bénéficieront du soutien d'un "enseignant référent".

La deuxième année, dite "de consolidation", rénovée à la rentrée 2009, constituera la véritable étape d'entrée dans la spécialisation disciplinaire. "Si on s'est trompé de cursus, une réorientation sera possible en fin de premier semestre, de première année", ou de deuxième année, a précisé à la presse la ministre. De même, des passerelles seront possibles vers les IUT ou les STS (ex-BTS).

Au cours de la troisième année, "de spécialisation", rénovée à la rentrée 2010, les étudiants devront valider un stage, qui selon la ministre ne devra excéder "a priori plus de trois mois".

Reçus par la ministre, les acteurs des universitaires ont pour la plupart accueilli favorablement ces mesures, au premier rang desquels les étudiants, qui ont retenu une "base de travail intéressante" (Unef), un "plan ambitieux" (Fage), des mesures qui "vont dans le bon sens" (Cé). La Conférence des présidents d'université, "satisfaite", a salué des "moyens conséquents", et, du côté des enseignants l'Unsa-Education un "plan d'avenir", le Sgen-CFDT des "annonces très positives".

En revanche, le Snesup-FSU (majoritaire) a parlé un "plan pseudo-concerté", annoncé de surcroît alors que "les moyens n'existent pas, et sans création d'emplois statutaires". Une critique également relayée par l'Unsa-Education, le Sgen-CFDT et l'Unef, qui ont réclamé un plan de recrutement. Ce à quoi la ministre a répondu que pour 2008, 700 emplois équivalent temps plein étaient prévus, avec le recrutement de 2.250 moniteurs (étudiants en thèse allocataires) et qu'il y avait aussi possibilité de "recourir" aux heures supplémentaires

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