Quand Kadhafi venait à Paris en 1973

Décidément,l'on voit qu'enfin de compte que ce ne sont que des Présidents de droite ayant une majorité de droite qui ont reçu ,le dicateur Kadhafi

et ,il n'a pas changé ,bien aucontraire,depuis sa première visite en France sous Pompidou

sa visite avait été aussi controversé que celle de maintenant

Le Président de la G.O.C.

NOUVELOBS.COM | 11.12.2007

La visite officielle de Mouammar Kadhafi à Paris, à partir du lundi 10 décembre, suscite un flot de critiques. 34 ans plus tôt, la situation était relativement similaire.

Reçu par Pompidou
Il y a trente-quatre ans, en novembre 1973, alors jeune colonel révolutionnaire de 31 ans, Mouammar Kadhafi, débarquait à Paris pour une spectaculaire visite de deux jours, déjà marquée par la question des ventes d'armes et des critiques dénonçant son accueil.
Quatre ans après avoir pris le pouvoir, et juste après le conflit israélo-arabe, Mouammar Kadhafi avait été reçu en grande pompe en France, pays qui allait être un des principaux fournisseurs d'armes de la Libye. Fringuant et souriant, arborant un pull noir, le colonel Kadhafi avait été reçu au palais de l'Elysée par le président de l'époque, Georges Pompidou, déjà miné par la maladie qui allait l'emporter l'année suivante.

Manifestation place de l'Opéra
Les relations franco-libyennes avaient démarré sous les meilleurs auspices après le coup d'Etat de Mouammar Kadhafi. La France avait notamment conclu un méga-contrat portant sur la fourniture de plus d'une centaine d'avions de combat Mirage.
Les autorités françaises de l'époque avaient expliqué que ces appareils étaient destinés à assurer la sécurité de la Libye, mais une importante partie de cette force aérienne avait fini dans les mains des Egyptiens.
Dans un contexte marqué par le conflit entre Israël et les pays arabes, des manifestants avaient défilé Place de l'Opéra pour protester notamment contre ces ventes d'armes à un pays violemment hostile à l'Etat hébreu.

Attentat contre le DC-10 de l'UTA
Les relations entre Paris et Tripoli allaient ensuite devenir tendues dans les années 80, en raison notamment des interventions libyennes au Tchad, où Paris déploya un fort dispositif militaire en 1986, et de l'attentat en 1989 contre un DC-10 de la compagnie française UTA (170 morts).

Partenaire pour la paix au Darfour
Deux décennies plus tard, les militaires français sont toujours au Tchad, mais le colonel Kadhafi est désormais perçu comme un partenaire à l'influence importante pour stabiliser le pays et participer au règlement de la crise du Darfour voisin.
Partenaire dès les années 70 de Mouammar Kadhafi, Dassault aviation espère aujourd'hui décrocher avec Tripoli son premier contrat à l'exportation pour son avion de combat Rafale.