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Gauche ouvrière et chrétienne
8 décembre 2007

Affaires étrangères:kadhafi

Sarkosy pendant la campagne électorale pour les présidentielles avait dis qu'il voulait changer la politique étrangère française et parler des droits de l'homme.

Il a bien changer la politique étrangère Française mais en fesant ami -ami ,en s'alliant à des dictateurs,à des Présidents dictateurs ,en acceptant  àmots feutrés que la Turquie entre de l'UE alors qu'il avait été contre.

En fait ,il a fait tout le contraire de ce qu'il avait promis ,il a encore menti aux Français

Il met la politique étrangère Française bien bas ,nous devenons la honte,la politique Français est en faillite;et c'est Merkel qui en fait défends le plus les droits de l'homme.

Quant à Kouchner qui dit qu'il faut se rabaisser,mais ou est passé ce soit disant  pacifique ,défendeur des droits de l'homme?

En  entrant dans le gouvernement Sarkosy ,Kouchner a perdu toutes ses convictions,cela est grave.

ET,nous savons que les infirmières Bulgares ont été libérées parce que Sarkosy a cédé à Kadhafi pour des contrats

La venue de kadhafi,en France, est un scandale .

Le Président de la G.O.C.

La Voix du Nord - Edition du samedi 8 décembre 2007

Le commentaire d’Olivier BERGER

« De temps en temps, il faut avaler son chapeau, dans ce métier. » La silencieuse caution, et accessoirement ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, n’a pas fini de mâcher… pour commencer lors de la venue du colonel Kadhafi à Paris, lundi. La diplomatie pragmatique, mais à risques, de son patron Nicolas Sarkozy s’apparente à une rupture à géométrie variable.
Après le succès initial de la négociation du traité simplifié de l’Union européenne, le doute s’installe. L’improvisation étonne, la liste des personnages peu fréquentables s’allonge. Pour une efficacité évidente à court terme, mais à quel prix ?
À tout seigneur tout honneur, papy Mouammar Kadhafi qui dînera lundi à l’Élysée. Offrir une respectabilité à l’État auteur des attentats d’UTA en 1989 et de la Pan Am à Lockerbie en 1988 (440 morts si l’on additionne) est d’un bien froid réalisme en échange d’infirmières bulgares et de contrats économiques.

En fait, le fonceur Nicolas Sarkozy s’affranchit des codes, pense pouvoir traiter avec tout le monde, indifféremment, sans envisager d’être instrumentalisé.
Seul le résultat ponctuel compte. Et il fait des heureux, comme le Tchadien Deby, le Vénézuélien Chavez… Au grand dam du président Uribe, les FARC colombiennes se réjouissent du message du président français, de la reconnaissance internationale accordée, en balance dans la libération d’Ingrid Betancourt. Les guérilleros donnent même la leçon en précisant tenir à un échange de prisonniers dans les règles, pas d’un arrangement. Pour un peu, les FARC, référencées comme organisation terroriste, passeraient pour des humanistes !
Il s’agit d’un jeu dangereux. À l’inverse, M. Sarkozy se tait dans un contexte plus rémunérateur. On parle à peine de droits de l’homme en Chine – «  J’ai rappelé l’attachement de la France a des progrès supplémentaires », pour toute remarque –, on efface les géhennes de l’histoire et des peuples en estimant que Taïwan et le Tibet font partie intégrante de la Chine. Vingt milliards d’euros de contrats ! Le dalaï-lama appréciera.
On félicite Poutine pour sa victoire aux élections alors que la communauté internationale, unanime, condamne les conditions du scrutin et le traitement de l’opposition. Mais voilà, la Russie peut servir dans d’autres dossiers, notamment celui de l’Iran.
Sur ces sujets, la chancelière allemande, Angela Merkel, montre plus de caractère. En Chine, elle dit en août : « Les relations économiques sont une chose, mais il reste beaucoup de travail dans d’autres domaines, comme les droits de l’homme. » À propos de Poutine, elle sort le lance-roquettes : « La Russie n’était pas une démocratie et n’est pas une démocratie. » Au bout du compte, la politique étrangère française offre peu de lisibilité, s’affaiblit. En Algérie, M. Sarkozy reformule son projet d’Union de la Méditerranée. Mais jeudi, après une entrevue avec la chancelière, il recule. M. Steg, le porte-parole du gouvernement allemand, résume : «  Il n’y aura pas de telle union mais en revanche, le processus de Barcelone (partenariat signé en 1995 entre l’UE et les pays riverains de la Méditerranée) sera amélioré. » À se demander si dans le couple franco-allemand, ce ne serait pas Angela Merkel, déjà victorieuse sur le dossier EADS, qui porterait la culotte.  •

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