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Gauche ouvrière et chrétienne
15 novembre 2007

REGIMES SPECIAUX DE RETRAITE:grève

C'est quand même bizarre que le gouvernement ,subitement,accepte des négociations ,alors qu'il ne voulait pas en entendre  parlé avant la grève.

Mais,ou l'État et les différentes sociétés vont ils trouver l'argent nécessaire?alors que ces sociétés ont toujours qu'elles ne pourraient pas financer les retraites? Bizarre,Bizarre

MAIS,LES SYNDICATS SAVENT TRÈS BIEN QUE CE N'EST PAS CHEREQUE,THIBAULT ET AUTRES QUI DÉCIDENT DE LA FIN DE LA GRÈVE MAIS QUE C'EST BIEN A LA BASE DE PRENDRE LA DÉCISION;ET LA,IL VA FALLOIR QUE LES PROMESSES DE SARKOSY,ET DES DIRIGEANTS DES DIFFÉRENTES SOCIÉTÉS SOIENT BIEN TANGIBLES ET QUE CE SOIT DU SOLIDE.

Nous verrons donc dans les prochains jours si la grève continue ou s'arrête

Mais ,le gouvernement a du faire marche arrière

Le Président de la G.O.C.

 

Après l’ouverture faite par la CGT mardi soir, Nicolas Sarkozy a donné son feu vert hier pour que les négociations sur les régimes spéciaux s’ouvrent au plus vite dans les entreprises concernées. Le conflit doit, dit-il « s’arrêter le plus vite possible dans l’intérêt des usagers ».

 

S’il ne faut pas compter ce matin sur beaucoup plus de trains qu’hier, du moins le dialogue semble enfin sur les rails. On regrettera qu’encore une fois il ait fallu passer obligatoirement par la case blocage pour que la négociation reprenne ses droits, mais il y a quand même un net progrès par rapport aux précédents conflits dans les transports. Cette fois, il n’aura pas fallu attendre une semaine de galère pour voir quelques signes d’éclaircie  !
Le secrétaire général de l’Élysée Claude Guéant est tout de même allé un peu vite en besogne en affirmant que Bernard Thibault avait «

fait en sorte que la crise puisse se dénouer dès le premier jour de conflit

».

Le secrétaire général de la CGT a entrouvert une porte de sortie en acceptant finalement une négociation entreprise par entreprise, régime par régime, à la condition que l’État y participe aussi. Mais il est loin d’avoir convaincu ses troupes de le suivre aussi rapidement dans cette direction, tandis que le syndicat SUD-Rail crie déjà à la trahison et à la capitulation en rase campagne.

Bernard Thibault ne dit pas encore ouvertement, comme son homologue de la CFDT François Chérèque, que les trente-sept ans et demi de cotisations, c’est fini. Mais en acceptant de discuter dans chaque entreprise les compensations à la réforme, il enterre de fait les trente-sept ans et demi à sa façon, le plus discrètement possible.

À son côté, le responsable du dossier des retraites à la CGT, Jean-Christophe Le Duigou, fait preuve du même pragmatisme en soulignant

: «  <cf733>

Nous ne sommes pas par nature des “gréviculteurs”.

</cf733>

» La fédération des cheminots CGT, elle, n’est pas encore sur la même longueur d’onde que Bernard Thibault. À la SNCF comme à la RATP, elle inscrit son mouvemen

t « dans la durée

», ne voulant pas non plus laisser trop d’espace à son concurrent SUD-Rail qui campe sur son rejet en bloc de la réforme.

« <cf733>

Je ne suis pas là pour négocier des mesures d’accompagnement

</cf733>», a lancé hier le leader des cheminots CGT, Didier Le Reste, opposant à la ligne réformiste défendue par Bernard Thibault. Il est donc bien trop tôt pour annoncer la fin du match et la victoire de Nicolas Sarkozy par abandon des syndicats au deuxième round !
Du côté du gouvernement d’ailleurs, le ton s’est fait nettement plus conciliant que ces derniers jours. À part les trois principes de base de la réforme – allongement à quarante ans de la durée de cotisation ; décote pour les départs précoces ; indexation sur les prix –, « <cf733>

tout est négociable

</cf733> », a même souligné hier à l’Assemblée François Fillon. Le même François Fillon qui affirmait encore il y a quelques jours que les propositions du gouvernement étaient « <cf733>

les dernières

</cf733> ».

Hier soir, Xavier Bertrand a accordé un mois aux syndicats et aux dirigeants des entreprises concernées pour trouver un accord, tout en précisant que les textes de la réforme seraient publiés au terme de ce délai.

Pour convaincre les cheminots qu’ils ont effectivement plus à gagner à la table des négociations que dans les piquets de grève, les entreprises vont devoir très vite préciser leur marge de manoeuvre sur les salaires…  •

Hervé FAVRE la voix du nord 15/11/07
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