NUCLEAIRE IRANIEN:L'Iran veut "continuer avec force" les discussions
NOUVELOBS.COM | 23.10.2007 | 18:39
Saïd Jalili, réputé plus intransigeant que son successeur, Ali Larijani, s'entretenait pour la première fois de puis sa nomination avec Javier Solana.
Le
nouveau secrétaire du Conseil suprême iranien de la Sécurité nationale,
et à ce titre, négociateur sur le dossier nucléaire, Saïd Jalili, a
affirmé mardi 23 octobre qu'il entendait poursuivre "avec force" les
négociations à ce sujet.
"Nous poursuivrons les discussions sur le nucléaire avec force. La
question nucléaire est une question sur laquelle existe un consensus
national", a-t-il déclaré à Rome à la presse officielle iranienne. Et
de poursuivre : "de nombreux efforts ont été fournis dans ce domaine et
si Dieu le veut, ce processus continuera avec force".
Saïd Jalili a tenu ces propos au sortir d'une rencontre avec le
diplomate en chef de l'Union européenne (UE), Javier Solana, au côté de
son prédécesseur, Ali Larijani. L'entretien s'est déroulé à la Villa
Pamphili, habituellement réservée aux rencontres officielles du
gouvernement italien.
Intransigeance
L'ancien secrétaire général de l'OTAN devait avoir face à lui non pas
un mais deux interlocuteurs: Ari Larijani, qui a démissionné par
surprise il y a quatre jours, devait être aux côtés de Saïd Jalili en
tant que représentant de l'ayatollah Ali Khamenei, guide suprême de la
République islamique.
Le départ d'Ari Larijani conforte la position du président Ahmadinejad,
car son successeur est plus proche de lui et surtout partage son
intransigeance sur le dossier nucléaire. Néanmoins, ce rebondissement a
déclenché des protestations en Iran, notamment des députés.
L'ex-négociateur doit par la suite être reçu mercredi par le chef du
gouvernement italien Romano Prodi. Une conférence de presse est ensuite
prévue à 13h30 GMT avec les deux hommes en présence de Javier Solana.
Ce dernier doit présenter en novembre un rapport aux cinq membres
permanents du Conseil de sécurité (Chine, Etats-Unis, France,
Grande-Bretagne, Russie) et à l'Allemagne sur ses discussions avec
l'Iran.